Le profil de marcel1
Grand maître
5261
points

Questions
1

Réponses
536

  • Grand maître Demandé le 7 juillet 2023 dans Question de langue

    À mon avis, si vous utilisez à Dieu, ce ne sera pas compris (en tout cas de façon immédiate) et ce serait effectivement fautif. Je te recommande à Dieu, bien sûr, mais à Dieu tout court, hmmm.
    D’ailleurs, autant il est possible de dire « Il lui a dit adieu », parce qu’à présent adieu signifie au revoir, autant il serait incorrect (syntaxiquement) de dire « Il lui a dit à Dieu« .

    • 9655 vues
    • 2 réponses
    • 1 votes
    • 1210 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 6 juillet 2023 dans Conjugaison

    Selon la BDL, l’indicatif n’est pas exclu, même si moins fréquent :
    On emploie plus souvent le subjonctif que l’indicatif après un superlatif ou l’équivalent d’un superlatif, notamment le seul (la seulequile seul quele seul dontl’unique quile premier quile dernier quele meilleur que, ainsi qu’après il n’y a que… qui (quedont, etc.) et il y a peu de… que.

    Quant à d’éventuelles nuances (notamment entre vos deux phrases), certains sans doute en percevront, ce n’est pas mon cas.

    • 1962 vues
    • 3 réponses
    • 1 votes
  • Grand maître Demandé le 6 juillet 2023 dans Question de langue

    Si le mot est enregistré dans au moins un dictionnaire de référence, cela suffit à lui conférer un visa de « bon français ».
    S’il ne l’est pas, eh bien selon son succès, il le sera ou pas d’ici quelques années. Entre-temps, les frileux ou les puristes les considéreront comme des fautes, les autres s’en ficheront ou se réjouiront de l’espace de créativité qu’offre une langue.

    Cette réponse a été acceptée par Cocojade. le 9 juillet 2023 Vous avez gagné 15 points.

    • 700 vues
    • 1 réponses
    • 1 votes
  • Grand maître Demandé le 6 juillet 2023 dans Général

    Vous mettez sur le même plan deux vocables qui ne le sont pas.

    Vous savez, je pense, que les noms de couleurs sont systématiquement masculins. Ces noms de couleurs sont forgés à partir de la forme masculine de l’adjectif de couleur dont ils sont tirés :

    le blanc (et non le blanche ou la blanche ou la blanc),
    le bleu (idem),
    le vert (id.), etc.

    Que se passe-t-il pour les noms de couleurs issus de substantifs ? Eh bien, c’est très simple, on conserve la forme du substantif et quel que soit son genre d’origine, il devient masculin :

    Le marron comestible est le fruit du châtaigner → Le marron n’est pas une couleur primaire.
    La topaze est une pierre aux nombreuses nuances → Le topaze est une couleur orangée.
    Une orange pressée vous apportera le plein de vitamine C → Le orange est une couleur chaude.
    Une émeraude orne ce blason → Ce blason est d’un émeraude profond.
    Etc.

    Revenons à nos violettes, pour la couleur, dites-vous le violette, ou le violet ? Je pense que vous dites comme à peu près tout le monde le violet. Pourquoi ?
    Parce qu’il existe un adjectif violet à partir duquel ce substantif de couleur a été régulièrement construit. Si un tel adjectif n’existait pas, le nom de couleur serait le violette (conservation de la forme du nom duquel le nom de couleur dérive + masculin).
    Tout ça pour essayer de vous faire toucher du doigt que même si l’adjectif violet(te) vient en effet bien du substantif désignant la fleur, c’est un adjectif à part entière qui a été forgé à partir de ce substantif, il y a fort longtemps – au XIIe siècle (qui fléchit comme fléchit un adjectif, qui a servi de base de dérivation pour le substantif de couleur, comme le fait tout « vrai » adjectif de couleur).
    En l’état actuel de la langue, ce n’est pas le cas pour émeraude, ni pour marron. Qui sont analysés soit comme des substantifs en fonction d’adjectif, soit comme des adjectifs atypiques et à ce titre invariables. Mais peut-être que dans quelques années, décennies, siècles, millénaires, bonjarrêtelà, ces deux-là et d’autres seront aussi devenus des adjectifs à part entière → des robes maronnes et d’autres émeraudes.

    Cette réponse a été acceptée par Cocojade. le 6 juillet 2023 Vous avez gagné 15 points.

    • 1498 vues
    • 3 réponses
    • 1 votes
    • 854 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 6 juillet 2023 dans Général

    1- la coupe n’est pas COD de finir, mais de remporter, le participe passé reste donc invarié.

    2- Oui : que mis pour les voitures est COD de garder, il est placé avant l’auxiliaire, l’accord se fait, donc : les voitures que j’ai gardées sont très belles.

    • 1228 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 6 juillet 2023 dans Accords

    Dans cette phrase, le COD n’est pas vos toiles, mais le pronom les mis pour vos toiles et le pronom étant bien placé avant l’auxiliaire, l’accord se fait, donc :
    Vous les avez achetées où, vos toiles ?

    Cette réponse a été acceptée par edragone. le 6 juillet 2023 Vous avez gagné 15 points.

    • 782 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 5 juillet 2023 dans Accords

    Ils s’y sont attelé(s) (à faire quelque chose…)
    s’atteler = verbe pronominal de sens réfléchi, le pronom se est COD (atteler quelqu’un à une tâche), il est antéposé, donc accord : Ils s’y sont attelés.

    Elles sont source(s) de besoin social.
    Elles sont une source de besoin social / Elles sont des sources de besoin social,
    les deux me paraissent également acceptables.

    Ces personnes sont traitées en criminel(les).
    Plutôt au masculin : Ces personnes sont traitées comme sont traités les criminels (masculin neutre à valeur générique), mais le féminin n’est pas impossible.

    On présente en modèle(s) les personnes qui…
    On présente/donne ces personnes comme un modèle ou comme des modèles ? Les deux me semblent corrects.

    Ces personnes sont juge(s) et partie(s).
    On trouve les deux accords, au singulier selon que l’on entend la locution comme un tout inanalysable (équivalent à ne pas être impartial), au pluriel dans le cas contraire. Dans la mesure où la locution est transparente et facilement analysable, il n’est pas surprenant que l’on trouve beaucoup de pluriel (peut être même plus que de singulier), alors qu’il semble que l’invariabilité soit la forme attendue (voir ici).

    • 1424 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 5 juillet 2023 dans Accords

    Nous avons voulu ces produits plus écologiques et durables, donc Ces produits que nous avons voulus plus écologiques et durables.

    Vous dites « A mon sens non puisque c’est le fait qu’ils soient plus écologiques et durables que nous avons voulu et non les produits. »
    Dans ce cas, on aurait non pas votre phrase, mais celle-ci :
    Nous avons voulu que ces produits soient plus écologiques et durables  → Que ces produits soient plus écologiques et durables, nous l’avons voulu. (Et là, effectivement voulu reste invariable puisque son COD l’ représente une proposition et non un mot.)

    • 742 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes