Le profil de marcel1
Grand maître
5226
points

Questions
1

Réponses
536

  • Grand maître Demandé le 6 novembre 2023 dans Question de langue

    La préposition en introduit un complément circonstanciel qui indique la manière dont les personnes étaient habillées, et il est tout à fait possible de mettre un pluriel, et c’est bien la même logique que pour le possessif :
    vision distributive (= singulier) : À cette soirée, les femmes portaient une robe de soie >>> des femmes en robe de soie ;
    vision collective (= pluriel) : À cette soirée, les femmes portaient des robes de soie >>> des femmes en robes de soie.
    Dans le cas présent, robe, costume, et autres vêtements désignent bien un vêtement particulier, on le voit parce qu’il est possible de caractériser ces vêtements de façon très contextuelle, ce qui serait impossible si le vêtement désignait un type.
    Des femmes en robe(s) de soie achetée(s) dans des maisons de haute-couture / en robe(s) de soie mal repassée(s) / défraîchie(s) / etc.
    Des hommes en costume(s) faits d’étoffes raffinées / en costume(s) froissé(s).

    • 1673 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 4 novembre 2023 dans Accords

    Je rejoins Tara dans l’absolu, cependant pour le cas présent, la question se pose de la correction de cette tournure. Elle est usitée, très manifestement, mais elle ne se trouve dans aucun dictionnaire « de référence ». Wiktionnaire la donne avec la mention style journalistique.

    La tournure qui existe est, à la forme non pronominale : attacher quelqu’un à son service ; et à la forme pronominale : s’attacher au service de quelqu’un, où on voit que dans les deux cas, le COD est une personne (dans la forme pronominale, c’est le pronom réfléchi qui a cette fonction), et que dans les deux formes le service (au singulier) est COI. Le fait que le sujet et le COD soient obligatoirement des personnes (physiques ou morales/ou par métonymie) est sensé, puisqu’il s’agit de dire qu’une personne prend à son service une autre personne (forme non pronominale), ou qu’une personne se propose d’être au service d’une autre (forme pronominale) : ce qui est attaché, c’est donc une personne.

    Si on reprend notre tournure litigieuse, on voit que le COD n’est plus une personne, mais service(s), ce qui signifie que ce qui est attaché, c’est le service, ce qui est sémantiquement un peu étrange, d’ailleurs l’antéposition du COD me parait fort étrange :
    ???Les services d’une agence qu’elle s’était attachés.

    • 4214 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 4 novembre 2023 dans Conjugaison

    Quel est le sujet du verbe contempler ? Est-ce que c’est le paysage qui contemple Paul et Marie, ou bien est-ce Paul et Marie qui contemplent le paysage ?
    C’est comme vous le constater la deuxième solution, donc le verbe se conjuguent au pluriel.

    • 731 vues
    • 1 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 2 novembre 2023 dans Accords

    (Ces participes n’ont pas la valeur d’un adverbe, mais d’une préposition.)
    On voit que si on substitue à passé une préposition synonyme – après – il est tout à fait possible de joindre à cette dernière la locution à peine : À peine après les fêtes, il se remit à étudier, donc À peine passé les fêtes (il est cependant possible d’accorder le participe antéposé, même si cette forme est plus rare que le non-accord).

    • 1613 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 2 novembre 2023 dans Question de langue

    La règle (hors licence poétique, littéraire, donc dans un registre de communication neutre), c’est qu’en principe en cas de termes coordonnés, les déterminants sont répétés (voir Grevisse). Les exceptions, c’est (1) lorsque les termes coordonnés forment une unité (l’omission est possible et courante, mais non obligatoire) :
    Donnez vos nom, prénoms, âge et lieu de naissance. Ici les termes forment l’unité « identification de la personne ».
    Mes père et mère = l’unité « parents ».
    Et (2) lorsque les termes coordonnés désignent une même chose/personne (dans ce cas l’omission est obligatoire) : mon père et ami = mon père qui est également mon ami.

    Ça, c’est la théorie, la pratique prend pas mal de liberté avec la règle (voir par exemple ce billet).

    Si vous estimez que dans votre énoncé/contexte pommes et poires forment une unité, vous êtes dans les clous (à mon avis un peu à côté tout de même – sauf encore une fois si c’est de la poésie), et sinon, vous êtes hors des clous normatifs, mais pas à contre courant de l’usage.

    Cette réponse a été acceptée par ababault. le 2 novembre 2023 Vous avez gagné 15 points.

    • 1142 vues
    • 4 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 2 novembre 2023 dans Accords

    Votre phrase est un peu étrange, mais admettons, elle passe si on met une virgule devant presque toute la famille* :
    Un soir, il n’y a pas très longtemps, nous nous sommes réunis, presque toute la famille.
    se réunir
    est un verbe pronominal réfléchi transitif direct= réunir ses amis, réunir ses employés, donc ici nous a réuni nous, le pronom réfléchi est bien COD, il est placé avant le verbe, on accorde donc le participe en genre et en nombre, par conséquent, si nous = que des femmes (peu probable qu’une famille ne soit composée que de femmes) >>> nous nous sommes réunies ; si nous = que des hommes (même remarque que précédemment) ou un mélange d’hommes et de femmes >>> nous nous sommes réunis.

     

    * La forme sans virgule avec presque toute la famille = COD conviendrait avec la forme non pronominale (et produirait un énoncé qui cette fois ne serait plus étrange, mais tout à fait banal) : Un soir, il n’y a pas très longtemps, nous avons réuni presque toute la famille. 

    • 864 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 2 novembre 2023 dans Général

    Les deux sont possibles, en toute rigueur « concordancesque », on devrait effectivement avoir l’imparfait du subjonctif, mais cette forme tombe en désuétude.

    • 626 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 2 novembre 2023 dans Accords

    (Hormis le sens de la phrase qui me parait un peu obscur). Votre phrase =  ce parfum m’a murmuré cette quête éternelle (= COD), autrement dit, que mis pour quête éternelle est COD de murmurer, ce COD étant placé avant l’auxiliaire, on accorde le participe passé, donc c’est bien murmurée.

    • 588 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 2 novembre 2023 dans Accords

    A priori, je dirais plutôt le participe présent : les différences existant entre… = les différences qui existent entre…
    Voyez avec la  phrase complète si en remplaçant existant par un adjectif synonyme, par exemple tangible, réel, etc. la phrase reste sensée. Si c’est le cas, alors les deux formes (participe présent > existant, et adjectif > existantes) sont possibles, sinon seule l’est la forme participiale.

    • 960 vues
    • 2 réponses
    • 0 votes
  • Grand maître Demandé le 1 novembre 2023 dans Général

    Il me parait difficile de tirer de métrologie = science de la mesure, l’adjectif (ou participe passé) métrologié (ou gué) pour signifier qui a subi des mesures (si c’est bien de cela qu’il s’agit).
    Est-ce que étalonné conviendrait ? (Je n’y connais rien en métrologie / mécanique.)

    • 897 vues
    • 3 réponses
    • 0 votes