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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 29 novembre 2016 dans Accords

    Bonjour,

    En effet, le sujet réel du verbe « serait venu » est « l’idée ». Néanmoins, dans une tournure impersonnelle, le verbe s’accorde toujours avec son sujet apparent, « il ». Donc, l’accord du participe au masculin singulier est ici correct.

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  • Grand maître Demandé le 29 novembre 2016 dans Général

    Bonjour,

    Ah ! je n’avais pas vu que vous aviez reposé la question !  Je vous ai donné des éléments de réponse dans votre précédente question à ce sujet.
    J’écrivais :
    La différence de traitement est très certainement historique.
    Mille vient du mot latin milia,  pluriel de mille (qui a donné mil). La forme plurielle  l’a généralement emporté dans l’usage tout en gardant la prononciation du singulier mil.
    Une petite survivance : l’an mil, en  mil neuf cent deux. Mais, en deux mille dix-sept.

    Quant à cent, il vient du latin aussi, du mot centum  qui était… invariable ! La règle de l’accord de vingt a été fixée par l’Académie en 1694 (à cette époque, l’usage du pluriel était flottant) et a été étendue à cent au cours du XVIIIe siècle.

    Cette réponse a été acceptée par cdarsac. le 1 décembre 2016 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 29 novembre 2016 dans Accords

    Bonjour,

    Quand le sujet est « la moitié » (+ complément), on a le choix d’accorder le verbe soit avec « la moitié » soit avec le complément, selon  l’importance que l’on accorde à l’un ou à l’autre :
    La moitié des députés a voté pour le projet . On insiste sur la proportion des votants.
    La moitié des pommes seront vendues. On met l’accent sur les fruits vendus. Vous pouvez consulter ce site en ce qui concerne l’accord de verbe quand le sujet est une fraction ou un pourcentage.

    Même si l’accord du verbe  semble juste dans vos deux propositions,  comme la relative complète plutôt le nom Français, j’écrirais le verbe acheter au pluriel.  D’ailleurs, vous n’hésitez pas sur l’accord de « passent ». Et n’oubliez pas que Français s’écrit avec une capitale, dès lors qu’il s’agit de personnes (un Français, mais le français pour la langue). 

    « Leur » est ici adjectif possessif et s’accorde avec le nom qu’il détermine. Il s’accorde donc avec « achats » et s’écrit  au pluriel.

    « La moitié des Français qui achètent en ligne passent par Google pour leurs achats. »

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  • Grand maître Demandé le 29 novembre 2016 dans Général

    Bonjour cdarsac,

    Avec le verbe « rester », vous pouvez employer l’un ou l’autre. Vous trouverez ici, le détail de l’usage à propos de ce qui ou ce qu’il :

    https://www.question-orthographe.fr/question/ce-qui-sest-passe-ou-ce-quil-sest-passe/

    Personnellement, chaque fois que j’ai le choix, je préfère la tournure « ce qui », que je trouve plus légère.

    Cette réponse a été acceptée par cdarsac. le 1 décembre 2016 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 29 novembre 2016 dans Général

    Oui, c’est correct. Mille est invariable, mais cent ne l’est pas (ici, ce sont des noms). Du coup, vous avez peut-être trouvé vous-même l’astuce qui vous permettra de vous en souvenir, non ?

    La différence de traitement est très certainement historique.  
    Mille vient du mot latin milia,  pluriel de mille (qui a donné mil). La forme plurielle  l’a généralement emporté dans l’usage tout en gardant la prononciation du singulier mil. 
    Une petite survivance : l’an mil, en  mil neuf cent deux. Mais en deux mille dix-sept.

    Quant à cent, il vient du latin aussi, du mot centum  qui était… invariable ! La règle de l’accord de vingt a été fixée par l’Académie en 1694 (à cette époque, l’usage du pluriel était flottant) et a été étendue à cent  au cours du XVIIIe siècle. 

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  • Grand maître Demandé le 28 novembre 2016 dans Général

    Bonjour,

    Bien sûr, vous avez raison : « C’était déplacé. »  La confusion de votre ami vient de la manière dont la « règle » est rédigée sur le site que vous indiquez. J’y lis : « S’est, s’était sont suivis d’un participe passé. » Cela prête à confusion : la preuve ! Pour bien distinguer le pronom démonstratif « ce » du pronom réfléchi « se », fiez-vous plutôt à ce qui est décrit ici.

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  • Grand maître Demandé le 25 novembre 2016 dans Accords

    Bonsoir,
    Pour compléter la réponse de jean bordes, aucun peut aussi se mettre au pluriel avec les noms qui changent de sens quand ils changent de nombre, comme  échec, ciseau, assise, lunette, menotte…

    Ce menuisier n’a utilisé aucun ciseau.
    Je n’ai retrouvé aucuns ciseaux dans ma boîte à couture.

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  • Grand maître Demandé le 25 novembre 2016 dans Accords

    Bonjour,

    Le Bon Usage (16e édition) donne en effet au paragraphe 946 différents cas de figure concernant l’accord du participe passé quand l’objet direct est « en ».  Il fait état de la règle ordinaire, puis des nuances dans son emploi quand il est associé à un adverbe de degré. Et cite parmi d’autres exemples :
    Les images de cette sorte, on nous en a tant montré. (Duhamel).

    Puis il note (comme bien souvent chez Grevisse) : « Cependant l’usage n’est pas général, et il n’est pas rare qu’on le traite comme un autre pronom personnel et qu’on lui attribue le genre et le nombre du nom représenté : cette variation ne peut donc être taxée d’incorrecte. » Il donne ensuite de nombreux exemples, parmi lesquels je ne trouve pas la phrase que vous citez, mais :
    Des gens comme nous en avons tant connus. (Péguy)

    Ce qui est le plus étrange dans votre exemple, c’est qu’une même phrase semble allier deux choix d’accords différents. Sans autre précision alentour ?
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  • Grand maître Demandé le 23 novembre 2016 dans Question de langue

    Bonjour,

    Je le trouve dans Le Petit Larousse illustré 2017) . Se reculer, verbe pronominal :  se porter en arrière.
    Et dans Le Petit Robert 2017 :  verbe transitif 1. Faire aller, porter en arrière — pronominal : Reculez-vous, vous verrez mieux.

    Se reculer semble donc bien admis par les dictionnaires actuels.

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  • Grand maître Demandé le 23 novembre 2016 dans Accords

    Bonjour,
    « Les emprunteurs jouissent de conditions d’emprunt exceptionnelles qui leur ont permis de réaliser leurs projets et d’optimiser leur budget. »
    Le plus gros problème visible dans cette phrase, c’est « ont ». Il s’agit ici du verbe avoir (on peut le remplacer par « avait »), il faut donc ajouter un t.

    Concernant « leur », adjectif possessif, je comprends votre hésitation, ayant moi-même rencontré cette difficulté dans un écrit récent. Dans ce cas, leur s’accorde en nombre avec le nom qu’il détermine. Or,  puisque vous parlez bien « des » projets  mais « du » budget de chacun, rien ne vous oblige à unifier en écrivant les deux de la même façon. À mon avis, vous pouvez conserver cet accord.

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