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  • Grand maître Demandé le 29 octobre 2015 dans Conjugaison

    Bonjour,

    D’une manière générale les verbes du premier groupe (-er) ne prennent pas de s à la deuxième personne du singulier de l’impératif présent.

    Mange ta soupe.
    Garde ton petit frère.
    Joue dans ta chambre


    Lorsque ces verbes sont suivis des pronoms  en ou y (non suivis eux-mêmes d’un infinitif) on met un s final pour éviter un hiatus; en  comme  y sont liés au verbe par un trait d’union.

    La soupe est bonne, manges-en   
    Ne prends pas tout aujourd’hui, gardes-en pour demain.
    Parles-en à ton père.

    Penses-y plus souvent

    Certains  verbes en (-ir) suivent la même règle : cueillir, offrir, ouvrir…
    Cueille quelques cerises et offres-en à nos amis.

    À l’impératif les  pronoms personnels toi et te sont élidés et remplacés par « t’»

    Va-t’en
    Méfie-t’en
    Souviens-t’en

    Vous écrirez aussi:

    N’aie pas peur vas-y
    Si tu veux affirmer quelque chose de façon catégorique, aies-en la certitude.

    Cette réponse a été acceptée par Deschamps. le 29 octobre 2015 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 28 octobre 2015 dans Accords

    Bonjour,

    Je pense  plutôt qu’il s’agit de la manière de poser une opération.

    addition en ligne :
    23 + 54 =… ( la somme, résultat de l’addition est sur la même ligne que les deux termes à additionner)

    addition en colonne :
    23
    +
    54
    ───
    =.  .
    (ici, on additionne colonne par colonne, 3 unités +4 unités = 7 unités ;  2 dizaines + 5 dizaines = 7 dizaines)

    Quand vous ferez une addition,  ne pensez plus aux unités, aux dizaines, aux centaines, aux mille; tout se réduit aux plus simples opérations, pourvu que les chiffres soient bien rangés.

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  • Grand maître Demandé le 27 octobre 2015 dans Général

    Bonjour,

    L’Académie vous répond:

    http://www.academie-francaise.fr/la-base-pour-dabord

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  • Grand maître Demandé le 27 octobre 2015 dans Question de langue

    Bonjour,

    Les deux formes, cancérigène et cancérogène, sont aujourd’hui admises. Cancérigène est plus courant, cancérogène plus technique.

    D’autres termes ont la même signification: carcinogène et oncogène.

    L’oncologie ou carcinologie ou cancérologie est la spécialité médicale d’étude, de diagnostic et de traitement des cancers. Un médecin qui pratique cette discipline est appelé oncologue ou cancérologue.

    Écrivez: Y a-t-il avec des traits d’union.

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  • Grand maître Demandé le 27 octobre 2015 dans Accords

    Bonjour,

    Voici une suggestion,

    La banque organise des sessions d’informations d’ordre général  dont la teneur est absente de conseils.

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  • Grand maître Demandé le 27 octobre 2015 dans Accords

    Bonjour,

    Lorsque quelque signifie PLUSIEURS, il est placé devant un nom au pluriel ou devant un adjectif suivi d’un nom au pluriel.
    C’est alors un adjectif indéfini et comme tel, il prend un s final qui est la marque du pluriel.
    J’ai mangé quelques cerises.
    Ce matin j’ai fait quelques courses; cela m’a coûté vingt-cinq euros et quelques(euros sous-entendu)

    Vous devez donc écrire quelques bonnes qualités(plusieurs qualités)

    Quant à la seconde partie de la phrase, la librairie Larousse ne devrait pas se contredire.

    Dans « Les difficultés de la langue française – Larousse » on lit:
    Savoir-faire de même que savoir-vivre, ne s’emploie pas au pluriel.

    il faut donc écrire : quelque savoir-faire.

    Cette réponse a été acceptée par Isisarsinoe. le 27 octobre 2015 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 26 octobre 2015 dans Accords

    Bonjour,

    Il s’agit de l’expression : « comme tel », qui s’accorde avec le nom sous-entendu.

    Des planches présentées comme des hors-textes et tirées comme tels (tels des hors-textes)
    La musique est un art international  et comme tel ne doit pas se soucier de frontières.(comme tel art)

    En ce qui concerne votre phrase je ne suis pas parvenu à en déterminer le sens.
    Elles ne peuvent être considérées comme telles ──►  le pronom personnel « elles » représente les sessions ou les informations ?

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  • Grand maître Demandé le 26 octobre 2015 dans Accords

    Bonjour,

    Il s’agit de subordonnées introduites par que  ou (qu’).

    Après un verbe principal exprimant une opinion, une déclaration, une perception, le verbe de la subordonnée se met au subjonctif, quand le fait est envisagé simplement dans la pensée et avec un sentiment personnel, ce qui se présente souvent lorsque ces verbes sont dans une principale négative, interrogative ou conditionnelle.

    Je ne pense pas qu’il puisse réussir.
    Croyez-vous qu’il puisse réussir ?
    Si vous pensez qu’il puisse réussir, vous vous trompez.

    MAIS, car il y a un mais

    Même quand la principale est négative ou interrogative, ces verbes d’opinion , de déclaration, de perception, demandent l’indicatif dans la subordonné si l’on veut marquer la réalité d’un fait.

    Elle ne croit pas que la santé vaut plus que tout.
    Il ne s’aperçoit pas qu’il court à sa ruine.
    Croyez-vous que la véritable amitié est rare ?

    Vous avez donc le choix du mode dans la subordonnée.

    1- Indicatif:
    Il exprime la certitude, la déclaration, la pensée , le jugement.

    2- Subjonctif:
    Il exprime une idée d’incertitude, d’éventualité, la volonté, le sentiment, l’hypothèse ou la simple possibilité.

    Cela dit, vos deux phrases sont correctes.

    Écrivez quand même : Quelle est la règle ?

    Cette réponse a été acceptée par Monesi64. le 27 octobre 2015 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 25 octobre 2015 dans Accords

    Bonjour

    Accord du participe passé suivi d’un infinitif.

    Le participe passé suivi d’un infinitif s‘accorde avec le nom ou le pronom complément d’objet placé avant lui si celui-ci fait l’action exprimée par l’infinitif.
    Les musiciens que j’ai entendus jouer.
    J’ai entendu qui ? les musiciens, (et ils jouaient)──► donc accord

    reste invariable dans le cas contraire.

    Dans votre phrase:
    Ce ne sont pas  « eux » qui félicitent; « ils » sont félicités par le jury

    Vous devez donc écrire:

    Il se sont vu féliciter par le jury.

    Remarque I:

    Se voir sert d’auxiliaire du passif, soit avec l’infinitif, soit avec le participe passé.

    1- Avec un infinitif
    Ils se sont vu condamner à dix ans de prison.
    Elle s’est vu remettre le bijou par le voleur.

    2- Avec un participe passé
    Je les ai vus endormis dans le bois.
    Ils les ont vus errant à l’aventure.
    Ils se sont vus obligés de faire la preuve de leur bonne foi.

    Un moyen simple pour savoir s’il faut employer l’infinitif ou le participe passé consiste à changer le verbe en –er par un verbe ayant une autre finale, par exemple –ir ou –tre. Le participe passé de ces verbes étant différent de l’infinitif, on reconnaîtra aisément la forme qui convient.
    Exemples :
    – Depuis deux ans, Maurice a vu augmenter ses responsabilités. (On pourrait remplacer augmenter par croître; c’est donc l’infinitif qui convient.)
    – Il s’est senti abandonné par ses amis. (On pourrait remplacer abandonné par trahi; c’est donc le participe passé qui convient.) ref : BDL

    Remarque II:

    Solécisme: Construction qui n’est pas conforme aux règles de la syntaxe d’une langue  ou qui n’est pas acceptée dans  un usage jugé correct.

    On peut rattacher à cette faute la construction délicate avec la locution « s’être vu » + l’infinitif », où la tentation est forte de placer par concision le «pronom réfléchi  » comme complément du second verbe à l’infinitif, quand il ne devrait être que son sujet. Généralement, le contexte sauve le sens.

    « Il s’est vu décerner le premier prix. »
    Au lieu de :
    « Il s’est vu recevoir le premier prix. »

    Normalement, dans le premier cas, on devrait traduire qu’il s’est vu lui-même en train de décerner un prix. Mais il est sûr que le sens voulu était qu’il a vu un prix qui lui a été décerné.

    « Se voir » correspond à une « vision de soi faisant une action » et non la « vision d’un fait qui se réalise pour soi ».

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  • Grand maître Demandé le 25 octobre 2015 dans Accords

    Bonjour,

    L’adjectif en rapport avec les expressions suivantes :

    Il n’y a de… que
    Il n’y a pas plus…que 

    se met toujours au masculin singulier.

    Il n’y a de divin que la pitié.
    Il n’y a d‘important que la vérité.
    Il n’y a pas plus douillet que les hommes.

    Remarque:

    Lorsque le verbe est accompagné de ne…que, l’attribut s’accorde généralement avec le complément d’objet lorsque que celui-ci précède l’attribut:

    Elle n’a pas que la figure de plaisante.

    et reste invariable dans le cas contraire.

    Elle n‘a de plaisant que la figure.( la figure n’étant pas le véritable objet direct, mais une correction au complément d’objet direct non exprimé)

    Toute émotion n’a d’exquis que sa surprise.

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