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  • Grand maître Demandé le 27 novembre 2022 dans Accords

    Bonsoir Fariobis … (Philippe 😉 )

    Cela pose toujours autant de questionnement cette règle (à moi aussi 😉 )

    Perso, mon astuce (que l’on m’a apprise) est :

    Si au moment où l’on écrit le participe passé (avec le verbe avoir)  l’on sait déjà de quoi on parle (à quoi le participe passé fait référence, à quoi il est lié), alors on accorde avec ce que l’on sait déjà. Ce qui nous a déjà été dit.

    Ce qui revient à dire effectivement que si ce dont on parle (le fameux COD) a déjà été évoqué avant que l’on écrive le participe passé et, pour la plupart du temps dans ce cas, AVANT le verbe avoir…on accorde avec ce qui a été évoqué.

    (Ce n’est pas forcément valable pour tous les cas de figure, car la langue française est parfois « piégeuse »  (verbes pronominaux et autres réjouissances 😉 ) mais dans la majorité des cas, cette « astuce » tient la route)

    En résumé, d’une manière générale,  si tu sais de quoi on parle au moment où tu écris le participe passé, et que ceci t’a été annoncé avant le verbe « avoir », tu accordes… puisque tu es déjà au courant de quoi on parle  😉 

    (Et pour imager, le verbe « avoir » a ceci d’extraordinaire, s’il te dit avant « lui » de quoi on parle, il t’indique que tu dois accorder. S’il ne le fait pas….Tsss…. vade retro satana,  n’accorde pas 😉 )

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  • Grand maître Demandé le 27 novembre 2022 dans Question de langue

    Bonsoir,

    Je reviens ici (comme promis), pour indiquer à toutes les personnes de France qui, comme moi, ont appris sur les bancs de l’école la version orthographique ‘ porte-manteau » qu’elles n’ont rien qui puisse ressembler à des « malappris ».

    Je reviens ici pour leur préciser clairement que ce souvenir est bien ET réel, ET réalité et que ce souvenir ne peut en rien être qualifié gentiment « d’erreur humaine ».

    De fait, dans les années 70/80/90/2000 les instituteurs (ou professeurs) de l’école publique française enseignaient à leurs élèves la graphie ‘porte-manteau »avec un trait d’union. Ce,  AVANT les rectifications de 1990 (ce qui nous concerne) …. comme également APRÈS les rectifications orthographiques de 1990 recommandées (donc non obligatoires).

    Je pourrais développer le sujet plus avant (j’ai fait une tonne de recherches et ai même sollicité diverses « instances »)  mais je vais faire court.

    Je persiste et signe mes propos quant à la dangerosité de quelques « sachants » n’ayant pas l’humilité d’employer le conditionnel quant à leurs « AVIS ».

    À mes yeux, ces personnes desservent la langue française et sont même « dangereux » dans la transmission du savoir.

    Les apprenants (terme non péjoratif d’autant que j’en fais partie 😉 ) sont ici dans le but d’apprendre et/ou d’évoluer dans la langue française. Il n’est pas du ressort desdits « érudits » de leur laisser penser ou croire que LEUR avis EST parole d’Évangile.

    Je vous cite expressément et volontairement  Catbaloo car je trouve son manque d’humilité dangereux pour les apprenants.

     »  Il n’y a aucune raison rationnelle pour que vous ayez appris à écrire ainsi, sinon l’erreur humaine. »

    Votre « avis » Catbaloo aurait pu bien évidement être « entendable » et source à discussions intéressantes, mais de fait, vous auriez dû avoir humilité, car l’affirmer était et FAUX et NON AVENU,  sur toute la ligne.

    Je réitère.
    Merci, en respect de l’intellect de tous, de bien vouloir employer le conditionnel lorsque vous ne faites qu’exprimer votre… avis.

    (ceci étant dit, Joelle, ou toutes les autres qui ont pu s’interroger quant à leur mémoire, notre souvenir quant à notre apprentissage, même si un avis semblant formel a pu nous en faire douter, n’était pas « erreur »…  il était réel 😉 )

    Sauf autre « certitude » (Catbaloo 😉 ), sujet clos  🙂  🙂  🙂

    Bonne fin de soirée à tous.
    Mes respects

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  • Grand maître Demandé le 24 novembre 2022 dans Question de langue

    À l’attention de Catbaloo, que je cite cette fois volontairement (Il nous est impossible ici de pouvoir échanger via une messagerie entre nous)

    Le savoir me semble (voyez que je reste sous une forme qui implique le conditionnel) être fait pour  » transmettre ». (cela, en revanche, j’en suis convaincue, d’où l’indicatif 😉 )

    Vous paraissez dernièrement penser que le vôtre (d’avis) implique, de fait, vérité absolue.

    La langue française est compliquée sur bien des points (c’est peu de le dire) . Elle induit souvent des courants de pensée… différents. Je pense (je n’en suis pas certaine pour autant, mais je veux le croire) que chacun d’eux a sa place…sous réserve d’avoir l’humilité de préciser que son prisme n’est pas ‘ valeur absolue ».

    Vous êtes venue interagir sur ce post (de vous-même) et vraiment, j’aurais tendance à apprécier car les avis contraires me semblent toujours les bienvenus à toute réflexion.

    Cependant… Vous semblez encore cette fois faire  (et à nouveau faire) confusion entrevotre avis et/ou votre manière de penser, ET vérité absolue.

    Je vous cite
     »  Il n’y a aucune raison rationnelle pour que vous ayez appris à écrire ainsi, sinon l’erreur humaine« .

    Sans blague, et avec tout le respect que je porte à autrui, comment pouvez-vous avoir la prétention d’affirmer ceci ?  Vous avez « référence » indiscutable…?

    Si « oui » vous êtes la bienvenue, mais étayez toutefois vos affirmations. (ne serait-ce que pour notre réflexion et notre compréhension)
    Si « non », j’aurais tendance à vous engager à vous « abstenir ».
    En effet, s’abstenir peut également être signe « d’humilité ».

    Visiblement, vous ne l’aviez pas bien compris (je pense désormais qu’il vous l’est clair) mais je réfute et je repousse toute personne qui aurait la prétention de penser que « son avis » puisse faire foi, encore plus en matière d’apprentissage. Je réfute et repousse toute sorte de « pouvoir » qui n’aurait comme seule base que d’imposer « avis » (les exemples de dérives sont « légion »)
    Je prône humilité gardée en toute chose et, pour moi, cela s’applique pareillement dans la transmission de notre langue française.

    Sous peine, comme vous l’avez fait dernièrement ( à tort ou à raison ?) de demander aux modérateurs de ce site de surveiller et contrôler vos propos et avis « affirmés » sur ce site (propos et avis qui « pourraient » être contraire aux principes mêmes de la langue française), je vous engage à employer le conditionnel pour ce qui n’est que du ressort de « vos avis »

    Merci d’en tenir compte Catbaloo.
    (Et/ou tout-au-moins de ne pas venir interférer à nouveau dans mes posts avec vos « avis » s’ils ne sont étayés par autre que « votre »  propre avis.
    Bien respectueusement

    Ps : je n’ai aucune honte à avoir tort ni à me tromper.
     » Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends  » (Nelson Mandela)
    Sur cette base,  j’aurais honte à laisser quiconque nous dire être dans l’erreur… Si ce n’est pas vrai.

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  • Grand maître Demandé le 23 novembre 2022 dans Accords

    Bonsoir Jercal,

    J’interviens après Tara qui vous a bien orienté 🙂

    Quand j’hésite, je transforme souvent ma phrase au féminin en incluant/changeant des mots où l’on entend clairement si le féminin semble s’imposer.
    (Cela n’est pas valable pour tout et ne me donne pas toujours la réponse, mais parfois cela m’aide 😉 )

    Dans votre cas, (hormis éventuellement utiliser une reformulation sans équivoque sur l’accord), j’aurais essayé ceci :

     » 5 années (année = nom féminin et pluriel parce que plusieurs années) d’expérience » …(et, par exemple)… appriSES ou requiSES. L’accord féminin s’entend parfaitement (et est donc lié directement avec le nom féminin année) Et le pluriel est également logique puisque l’on parle de plusieurs années. 

    Donc « 5 ans (an = nom masculin et pluriel car au nombre de 5) d’expérience demandÉS  » (même logique) 

    N.B. Il n’est pas simplement demandé de l’expérience, il est demandé d’en avoir (sous-entendu pouvoir en justifier) 5 années, 5 ans. Ce sont ces 5 ans qui sont demandés (et non pas juste de l’expérience)

    Je ne dis pas que mon « astuce personnelle » est forcément conforme à logique admise, mais je vous en fais part 😉

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  • Grand maître Demandé le 23 novembre 2022 dans Général

    Bonsoir à tous,

    Je reviens ici apporter éléments de réponse (complémentaires) sur la locution  » à priori ».
    En effet, mes propos (respectueux) à enjoindre à humilité (et donc à savoir utiliser le conditionnel quand rien n’est tranché), n’étaient pas débat, mais simple demande (pour le bien de ceux qui sont ici pour « apprendre », dont moi).
    Malgré ceci, mes propos ont visiblement été considérés comme se voulant amener « débat » et ont suscité discussions épistolaires 😉 « animées » (N.B. la définition de débat est exactement cela : discussions animées)

    La liberté d’expression ne me dérange pas (au contraire) et j’aurais même eu tendance à ne pas revenir sur le sujet, MAIS il me semble juste, (pour le respect et le savoir des « apprenants »), de revenir clore celui-ci avec les éléments suivants (liens à suivre, mes messages sont déjà bien trop longs, j’en suis consciente 😉 )

    1 – Présentation des rectifications de l’orthographe :
    https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/23195/lorthographe/rectifications-de-lorthographe/recommandations-generales-liees-aux-rectifications-de-lorthographe/presentation-des-rectifications-de-lorthographe

    2 – Questions fréquentes sur les rectifications de l’orthographe :
    https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/23275/lorthographe/rectifications-de-lorthographe/recommandations-generales-liees-aux-rectifications-de-lorthographe/questions-frequentes-sur-les-rectifications-de-lorthographe

    3 – Rectifications liées à l’accentuation des mots d’origine étrangère :
    https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/23168/lorthographe/rectifications-de-lorthographe/rectifications-liees-aux-accents-et-au-trema/rectifications-liees-a-laccentuation-des-mots-dorigine-etrangere

    4 – « À priori », accent ou non ? Origine latine ? Cheminement, historique, évolution, points de vue, etc. (article étayé et sourcé très enrichissant) :
    https://web.archive.org/web/20150822134307/http://www.langue-fr.net/A-priori-a-posteriori-accent-ou-pas-accent

    5 – Centre National de ressources textuelles et lexicales – Définition de « à priori » :
    https://www.cnrtl.fr/definition/%C3%A0%20priori

    6 –Et, parce que cela peut intéresser beaucoup d’entre nous , une liste des graphies conformes aux propositions de rectifications de l’orthographe :
    (notez que  » à priori« , avec un accent grave, y figure)
    https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/23190/lorthographe/rectifications-de-lorthographe/recommandations-generales-liees-aux-rectifications-de-lorthographe/liste-alphabetique-de-mots-rectifies

    J’aurais tendance à vouloir rajouter que les rectifications de l’orthographe ont été proposées par la France en 1990. L’Académie française les a par la suite approuvées… MAIS QUE (je cite l’un des passages de mes liens) :

     » Les rectifications de l’orthographe n’ont pas de caractère obligatoire. Les anciennes graphies demeurent correctes, et ce, pour une période indéterminée. Les deux graphies sont donc encore admises. »

    L’uniformisation dans un même texte

    On peut donc continuer de rédiger un document uniquement en orthographe traditionnelle. On peut aussi, si on le désire, rédiger uniquement en orthographe rectifiée, ou n’appliquer qu’une partie des rectifications. Ainsi, dans un même texte peuvent coexister graphies rectifiées et graphies traditionnelles. On pourrait par exemple avoir aout et coût (suppression de l’accent circonflexe sur le u lorsqu’il n’a pas pour fonction de distinguer des sens ou des temps de verbes), et le texte serait exempt de fautes, car les deux graphies sont acceptées. De même, on pourrait trouver potpourri et coût (d’une part, respect de la graphie rectifiée sans trait d’union et, d’autre part, préférence pour la graphie traditionnelle avec l’accent circonflexe sur le u). Cependant, dans un même texte, il faut s’assurer de l’uniformisation de la graphie d’un même mot. Si l’on écrit le mot aout sans accent circonflexe une première fois, on doit continuer de l’écrire de cette façon tout au long du document. »

    En conclusion, au même titre qu’il me semblerait inexact d’affirmer que la graphie « A priori » se doit d’être coiffée d’un accent sur le « a », il peut nous apparaître inexact l’affirmation selon laquelle la graphie « À priori » se doit d’être sans accent.

    Si je n’avais fait ces recherches (toutes), en ma qualité « d’apprenante » j’aurais pensé que la seule graphie non fautive était « A priori » sans accentuation, ce qui EST faux.
    Voilà pourquoi, j’ai voulu attirer l’attention, sur le préférentiel choix de l’emploi du conditionnel, dans certains cas.

     »Respectueusement » 😉



    Cette réponse a été acceptée par Cocojade. le 23 novembre 2022 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 22 novembre 2022 dans Question de langue

    Bonjour,

    Pour ceux qui se sont intéressés à ce post et qui aimeraient avoir une règle généraliste sur les liaisons, j’ai trouvé quelques éléments de réponse (lien ci-dessous)

    https://www.lalanguefrancaise.com/quiz/quiz-liaisons-va-vous-etonner

    En ce qui concerne ma question sur la liaison entre un nom et son adjectif postposé, celle-ci semble bien être facultative (comme l’avait indiqué Tara)

    Bonne journée 🙂

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  • Grand maître Demandé le 20 novembre 2022 dans Général

    Et pour ceux qui souhaiteraient connaître un exemple concret de « là » ou je trouve que le conditionnel est de mise, en voici un.

    Une personne m’a indiqué ceci :
    « A priori (sans accent) « … là où j’en avais mis un

    Je ne doute aucunement que la remarque était bienveillante et faite dans l’unique but de m’enjoindre à ne pas refaire cette erreur… MAIS :

    « A » priori ou bien « à » priori… ?

    Éléments de réponses ci-dessous.
    – Bien que non favorisée par ceux-ci, la variante francisée (avec l’accent) paraît admise/tolérée de nos jours par Le Larousse et Le Robert qui en font mention.

    – Le Lexique des règles typographiques de l’imprimerie nationale (3e édition) note que l’on rencontre parfois « à priori » francisé (ainsi qu’à fortiori et à postériori)

    – Les rectifications orthographiques proposées en 1990 par le Conseil supérieur de la langue française recommandent que les mots empruntés à des langues étrangères suivent les règles des mots français. Il n’évoque pas « à priori » dans son rapport, mais si l’on suit sa logique… l’accent est accepté.

    – Le CNRTL semble directement privilégier la version avec l’accent.

    – Le document « Langues et cité » (ministère de la Culture) de septembre 2006, tranche clairement pour « à priori ».

    – « à priori » (avec accent) a également été de mise de la 6ᵉ à la 8ᵉ édition du dictionnaire de l’Académie française.

    Cette locution (avec accent) est loin d’être récente (textes ci-dessous recopiés tels qu’écrits)

    » Le Mystère de la Trinité, & de l’Incarnation, ne se peut prouver cuidemment [evidemment] sans l’Assistance de la Revelation, qui sert de raison à Priori en matiere de Creance. » François Garasse. La somme théologique des vérités capitales de la religion chrestienne, 1625

    « Tandis qu’il le prouvait à priori, le vaisseau s’entr’ouvre, tout péris… » Voltaire, Candice…, 1759

    « Une des grandes erreurs d’un siècle, qui les professa toutes, fut de croire qu’une constitution politique pouvait être écrite et créée à priori…  » De Maistre, Essai sur le principe générateur des constitutions politiques, 1814

    Enfin, de manière moins empirique, on trouve çà et là dans la presse (aujourd’hui encore) :

    « Le projet semble à priori plutôt séduisant. Il est, en outre, conforme aux critères permettant de bénéficier de l’aide de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine » Anru. (Lesechos.fr)

    » Une défense qui a le mérite d’exclure à priori la constitution d’un fichier illégal, mais qui vient achever de contredire ce qu’affirmait M. Ménard. ( Lemonde.fr)

    En résumé, en dehors de ne pas être née en 1625 (promis  ) pour me trouver excuse d’avoir toujours écrit  » à priori » avec un accent, il me semble parfois juste de s’efforcer de « nuancer » un avis en employant le conditionnel.

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  • Grand maître Demandé le 20 novembre 2022 dans Question de langue

    Bonjour Catbaloo,
    Je vous remercie pour votre retour (malgré la mort annoncée qui s’ensuivra probablement pour l’un des protagonistes 😉 )

    En revanche, je ne suis pas en accord avec votre avis concernant la locution « à priori », avis selon lequel vous semblez dénier sans appel la version avec accent.

    – Bien que non favorisée par ceux-ci, la variante francisée (avec l’accent) paraît admise/tolérée de nos jours par Le Larousse et Le Robert qui en font mention.

    – Le Lexique des règles typographiques de l’imprimerie nationale (3e édition) note que l’on rencontre parfois « à priori » francisé (ainsi qu’à fortiori et à postériori)

    Les rectifications orthographiques proposées en 1990 par le Conseil supérieur de la langue française recommandent que les mots empruntés à des langues étrangères suivent les règles des mots français. Il n’évoque pas « à priori » dans son rapport, mais si l’on suit sa logique… l’accent est accepté.

    – Le CNRTL semble directement privilégier la version avec l’accent.

    – Le document « Langues et cité » (ministère de la Culture) de septembre 2006, tranche clairement pour « à priori ».

    – « à priori » (avec accent) a également été de mise de la 6ᵉ à la 8ᵉ édition du dictionnaire de l’Académie française.

    Cette locution (avec accent) est loin d’être récente (textes ci-dessous recopiés tels qu’écrits)
     » Le Mystère de la Trinité, & de l’Incarnation, ne se peut prouver cuidemment [evidemment] sans l’Assistance de la Revelation, qui sert de raison à Priori en matiere de Creance. » François Garasse. La somme théologique des vérités capitales de la religion chrestienne, 1625

    « Tandis qu’il le prouvait à priori, le vaisseau s’entr’ouvre, tout péris… » Voltaire, Candice…, 1759

    « Une des grandes erreurs d’un siècle, qui les professa toutes, fut de croire qu’une constitution politique pouvait être écrite et créée à priori…  » De Maistre, Essai sur le principe générateur des constitutions politiques, 1814

    Enfin, de manière moins empirique, on trouve çà et là dans la presse (aujourd’hui encore) :

    « Le projet semble à priori plutôt séduisant. Il est, en outre, conforme aux critères permettant de bénéficier de l’aide de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine » Anru. (Lesechos.fr)

     » Une défense qui a le mérite d’exclure à priori la constitution d’un fichier illégal, mais qui vient achever de contredire ce qu’affirmait M. Ménard. ( Lemonde.fr)

    En résumé, en dehors de ne pas être née en 1625 (promis 😉 )  pour me trouver excuse d’avoir toujours écrit  » à priori » avec un accent, il me semblait juste de « nuancer » votre affirmation. En effet, ici, comme dans bon nombre d’autres cas (ce que vous savez déjà), rien ne semble tranché de manière irrévocable.

    Vous remerciant de m’avoir incitée à mener cette petite enquête 😉

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  • Grand maître Demandé le 19 novembre 2022 dans Conjugaison

    Bonsoir DEMOULIN,

    Les verbes du 1er groupe  (et le verbe « aller ») ne prennent pas de « s » à la 2e personne du singulier de l’impératif.

    Sauf suivis par « en » et « y » (où l’on rajoute également un trait d’union)

    Parle-moi, mais parleSEN
    Va chercher du pain,  mais vaSY

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  • Grand maître Demandé le 29 octobre 2022 dans Question de langue

    Complément d’information et élément de réponse 🙂

    Selon l’Académie française

    Le sens du verbe variera alors selon qu’il sera suivi de la préposition à ou de la préposition de. Participer à signifie « prendre part à une activité donnée », alors que participer de signifie « avoir une similitude de nature avec, relever de ». On se gardera bien de confondre ces différents sens.

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