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  • Grand maître Demandé le 17 avril 2018 dans Question de langue

    Bonjour, pour ma part, je serai moins catégorique que Jean Bordes. Il est certain que lorsque j’entends « c’est de lui dont je parle » , je sors mon révolver. Et pourtant, comme Sab, je suis beaucoup moins, voire pas du tout, choqué par la phrase : « Tout ce dont je me souviens, c’est de la paire de menottes, etc. ». Je pense que la raison en est la mise en apposition de « Tout ce dont je me souviens » qui se trouve ainsi d’une certaine façon « isolée », indépendante du reste de la phrase. Dans la proposition Tout ce dont je me souviens, dont se rapporte à tout ce. Il a donc déjà un antécédent et de ce fait ne se trouve plus redondant avec le de de la deuxième proposition. Il me semble avoir rencontré cette justification sur Internet (sur un site sérieux) il y a quelque temps mais je ne suis pas parvenu à la retrouver. Quoi qu’il en soit, je dirais que cette formulation n’est pas fautive.

    ————————————————

    (édit.) Trouvé ! 🙂

    Ce n’était pas loin, juste ici (sur la formulation identique « ce dont il a besoin, c’est d’une bonne correction » , voir les réponses de Chambaron et… Jean Bordes (!) ). Sab, c’est bien vous qui avez raison, la tournure n’est pas fautive.

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  • Grand maître Demandé le 17 avril 2018 dans Accords

    Bonjour Tony,

    1) Non, le y ne change rien à l’accord : nous les (y) avons conviés. Seuls la présence du COD et sa position par rapport au verbe influent sur l’accord, pas les autres éléments environnants.

    2) Les deux « sonnent » aussi bien pour moi, le sens est légèrement différent. C’était une belle rencontre : vous envisagez la rencontre dans sa durée (vous avez passé un bon moment ensemble). Ce fut une belle rencontre : vous la voyez de façon ponctuelle, peut-être marque-t-elle le point de départ d’autre chose.

    Cette réponse a été acceptée par Tony. le 17 avril 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 16 avril 2018 dans Accords

    Bonjour, de la même façon que rien, lorsque tout est un nom commun, il s’accorde en nombre : des touts cohérents. Donc c’est avec des petits riens qu’on fait des grands touts.

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  • Grand maître Demandé le 16 avril 2018 dans Question de langue

    Bonjour jbambaggi, je pense que cela ne sera pas une grosse surprise si je vous dis que « sur ce coup-là »  je ne suis pas d’accord avec vous… 🙂 Je maintiens donc qu’ici les virgules ne sont pas nécessaires (pas plus dans qui de Pierre et de Paul a mangé le gâteau que dans qui de vous deux a mangé le gâteau). Votre raisonnement est erroné et voici pourquoi : dans cette phrase, on peut choisir de mettre ou non de Pierre et de Paul en apposition ou, ce qui revient au même, de mettre ou non des virgules de part et d’autre des noms. L’apposition est caractérisée par la présence des virgules et les virgule caractérisent l’apposition, c’est ce qui est clairement expliqué dans l’article que vous citez. MAIS on peut aussi choisir de ne pas mettre de Pierre et de Paul en apposition, donc de ne pas mettre de virgules ; c’est tout aussi correct, le sens est à peine voire pas du tout différent, c’est juste une question de style. Dans ce cas, pas de virgule, pas d’apposition, de Pierre et de Paul est un simple complément du pronom qui  (comme dans qui de vous deux). Et dans ce cas l’article que vous citez ne s’applique pas, il est sans objet puisqu’il n’y a pas d’apposition.

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  • Grand maître Demandé le 16 avril 2018 dans Accords

    Bonjour Mary, techniquement vous avez raison, on pourrait (devrait ?) considérer ici administratif comme nom, au sens de service administratif (je travaille dans l’administratif), mis en apposition de responsable, comme dans responsable qualité ou responsable paie (responsable du service administratif, du service paie, etc.). Dans ce cas il n’aurait effectivement pas à s’accorder avec responsable. Cependant force est de constater que elle est responsable administratif sonne bizarrement et qu’on a naturellement tendance à dire elle est responsable administrative. Cette tendance est sans doute due à (ou du moins renforcée par) l’existence de l’adjectif administratif/tive qui signifie justement relatif à l’administration et dès lors se trouve justifié dans ce contexte tout en sonnant plus « juste » à l’oreille.

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  • Grand maître Demandé le 16 avril 2018 dans Accords

    Bonjour Marieh, autre est dans cette phrase un adjectif et s’accorde normalement avec le nom qu’il qualifie, ici ressources donc : vos ressources autres que votre pension

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  • Grand maître Demandé le 16 avril 2018 dans Question de langue

    Bonjour, ici la question est a priori posée en mode exclusif : c’est soit François soit Paul qui a mangé le gâteau. La conjonction appropriée est donc ou. Et les virgules sont possibles mais pas indispensables. La meilleure proposition me semblerait donc être la deuxième, mais la première est également correcte.

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  • Grand maître Demandé le 16 avril 2018 dans Accords

    Bonjour Caillou, vous avez parfaitement décrit l’alternative et vous y avez vous-même répondu. C’est à vous (ou à l’auteur de la phrase) de décider si, de son point de vue, ce sont les traits du visage qui sont encadrés ou si c’est le visage lui-même qui est encadré. Les deux orthographes sont possibles, correctes et précisent chacune l’un de ces deux points de vue. Il semble que pour vous ce soit plutôt le visage, vous écrirez donc Les traits de son visage, encadré par de longs cheveux blancs, … mais le pluriel (et donc considérer que les cheveux encadrent les traits du visage) serait tout aussi plausible.

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  • Grand maître Demandé le 16 avril 2018 dans Accords

    L’exemple des Nuls n’est pas erroné, il est indécidable car il dépend de ce qui suit les points de suspension.

    Malgré les apparences et la longueur de certaines explications, la règle est simple et basée sur le sens (et uniquement sur le sens) : si quelque marque un degré (peut être remplacé par si ou aussi ), il reste invariable. Si quelque marque une sélection (peut être remplacé par quel(le)(s) que soi(en)t le/la/les), il s’accorde. Point. Essayez, ça marche à tous les coups, nul besoin de se perdre dans des considérations de nom, d’attribut, d’adjectif, suivi ou non de nom, etc..

    Pour en revenir à l’exemple des Nuls, le problème est que sans le contexte on ne peut pas savoir si dans quelque(s) bonnes paroles que ce soit, quelque(s) exprime un degré (de si bonnes paroles) ou une sélection (n’importe quelles bonnes paroles).  En fin de compte, la seule chose que l’on puisse dire avec certitude est que cet exemple est particulièrement mal choisi…

    Espérant ne pas avoir ajouté à la confusion ambiante… 🙂

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  • Grand maître Demandé le 13 avril 2018 dans Accords

    Bonjour jbambaggi et Jean Bordes, je reviens sur la phrase la luge, c’est sensationnel pour laquelle vous affirmez tous les deux que la virgule est obligatoire. Pourtant il est très fréquent de trouver ce genre de construction X c’est Y sans virgule, notamment dans des slogans, des titres d’oeuvres, etc., du genre : « Au volant, la vue c’est la vie », « Le travail c’est la santé », « Perrier c’est fou », « L’aventure c’est l’aventure », etc. Dans tous ces cas, non seulement l’absence de virgule n’est pas choquante, mais je dirais même que c’est sa présence qui serait gênante et en modifierait sinon le sens, du moins le rythme et le côté percutant. Ces exemple sont-ils réellement tous fautifs ? Sinon, s’agit-il vraiment d’appositions ? Je serais curieux d’avoir des références et des avis sur ce sujet…

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