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Bonjour grmber, communiquée s’accorde ici avec adresse, donc au féminin (e-mail est quant à lui un nom — épithète — se rapportant également à adresse) : Votre adresse e-mail a été communiquée.
Cette réponse a été acceptée par gmmbrr. le 2 octobre 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour, en n’a pas ici une fonction particulière, il fait partie de la locution verbale « en finir » définie (entre autre) dans le CNRTL :
C. 2. En finir. Mettre définitivement fin à une chose, à une situation qui menace de s’éterniser. Il y a dans les disputes un moment où il faut en finir (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, t. 4, 1859, p. 70). […]
En finir est couramment utilisé dans plusieurs expressions plus ou moins figées comme Finissons-en ! ou Pour en finir avec cette question… et donc des discussions à n’en plus finir.
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Bonjour Maria,je dirais pour ma part que vous avez raison, les deux formulations sont correctes. Si le subjonctif est obligatoire dans la formulation directe Je déplore que vous m’ayez menti, il ne l’est plus lorsque la phrase est scindée en deux propositions car dans ce cas, que vous m’avez menti ne se rapporte plus à je déplore mais à c’est : Ce que je déplore, c’est quoi ? C’est que vous m’avez menti. Notez également que la tournure simple Je déplore que vous m’ayez menti n’est pas tout à fait équivalente car on y perd la notion d’insistance sur ce que je déplore (… c’est ça, et pas autre chose).
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Bonjour, l’orthographe classique considère pare-brise comme invariable (des pare-brise) car ce dispositif sert à nous parer de la brise (le vent). Cependant, ainsi que le rappelle le Bescherelle, les rectifications orthographiques de 1990 préconisent (ou du moins autorisent) la marque du pluriel sur les noms composés : des pare-brises. Les deux orthographes sont donc actuellement possibles.
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Bonsoir Tony,
A. En théorie, les deux sont possibles, mais la deuxième vous faites de la conduite accompagnés, certes grammaticalement correcte, n’en fait pas moins tout à fait artificielle. Dans la vraie vie, l’association conduite accompagnée ne se rencontre guère que dans le sens « légal » qu’on lui connaît…
B. Les deux sont grammaticalement possibles, bien sûr, mais j’accorderais plutôt au singulier en considérant de fonctionnaire comme complément du nom le statut (comme dans ils exercent le métier d’avocat où d’avocat est complément du nom le métier) : les agents ont (le statut de fonctionnaire) — les parenthèses sont sous-entendues.
C. Pas d’alternative ici, seul le pluriel est possible (difficiles se rapportant à d’autres choses).
Cette réponse a été acceptée par Tony. le 27 septembre 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Marie, lorsque le pronom on est employé au sens de nous (dans le langage parlé), le verbe s’accorde à la troisième personne du singulier mais les adjectifs, les participes passés et les possessifs, eux, suivent le sens et sont ceux de la première personne du pluriel : comme on était pressés, on a pris nos affaires et on est rentrés chez nous. Donc dans la phrase du titre, si on est mis pour nous, il faut dire [on est chez nous,] on veut protéger notre pays. Si on avait le sens général (pourrait être remplacé par chacun), il faudrait laisser le possessif à la troisième personne du singulier : en général, on fait ses courses là où l’on a ses habitudes, ou ici [quand on est patriote, ] on veut protéger son pays.
Cette réponse a été acceptée par MarieBRRR. le 26 septembre 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Fifi, après si ou même si, vous ne pouvez pas employer le futur, c’est le présent qui s’impose : même si vous vous confiez. Pour la seconde proposition, on peut utiliser le futur (même s’il pleut demain, je viendrai te voir) mais dans votre phrase, l’essentiel marque un fait général (permanent) et non ponctuel, il me semble donc préférable de le laisser au présent : l’essentiel est d’en savoir un peu plus sur vous (mais ce n’est qu’une nuance de sens, le futur serait grammaticalement correct).
Une petite remarque de style : remplissez ce questionnaire, je vous prie… est plutôt une tournure orale, s’il s’agit d’une consigne écrite, il vaut mieux formuler ainsi : je vous prie (ou plus couramment nous vous prions) de remplir ce questionnaire.
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Bonjour Tony,
A. beaucoup de choses qu’ils ont entreprises (la présence de beaucoup ne change pas le genre : beaucoup de filles sont belles). Ils ont tous répondu présent : il faut laisser présent au singulier car chaque personne utilise cette expression pour elle-même (vous pouvez l’écrire entre guillemets : ils ont tous répondu « présent ! »).
B. Même si ici revolver ne désigne pas exactement la couleur des yeux (mais plutôt l’éclat, l’intensité du regard), il paraît logique dans cette construction de lui faire suivre la règle qui s’applique aux noms d’objets ou de matières utilisés comme couleurs et donc le laisser invariable : elle a les yeux revolver (comme les yeux azur). Toutefois, le pluriel ne serait pas faux (en suivant votre raisonnement : les yeux [comme des] revolvers).
C. Oui, le subjonctif est de rigueur après je ne comprend pas que : je ne comprends pas qu’ils aillent/qu’ils n’aillent pas là-bas.
Cette réponse a été acceptée par Tony. le 25 septembre 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Tony, vos trois questions sont délicates car elles relèvent toutes d’un style de langage très familier ou d’expressions ou locutions populaires et il est difficile d’y apporter des réponses fondées sur la stricte logique grammaticale. Cela dit :
A. oui, « etc. » représente ici d’autres personnes, le sujet est donc au pluriel et il faut accorder le verbe en conséquence (au pluriel, comme vous l’avez fait). Mais comme dit plus haut, la tournure « Yannis, etc. » est très cavalière et à réserver au langage parlé (peu soutenu).
B. Idem… toujours en langage familier, « tranquille » est utilisé ici de façon adverbiale pour « tranquillement » (à mon sens, on ne peut pas le considérer comme un adjectif se rapportant non à faisons mais à son sujet sous-entendu soit nous — esayez avec un autre adjectif, ça ne va pas). Je le laisserais donc au singulier (mais de toute façon, encore une fois, il s’agit de langage très familier qu’il est difficile de retranscrire à l’écrit). Notez aussi qu’il faut écrire faisons-en… avec un trait d’union.
C. Ibidem… la locution « tout debout » est figée, je pense qu’il vaut mieux la laisser telle quelle, même au féminin. De plus, la règle qui permet d’accorder l’adverbe tout au féminin (elle-même une exception consacrée par l’usage) s’applique devant les adjectifs féminins commençant par une consonne, or debout n’est pas un adjectif mais lui-même un adverbe (comparez avec : elle est tout près — et non pas toute près). J’écrirais donc elle rêve tout debout.
Cette réponse a été acceptée par Tony. le 23 septembre 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Caroline, il y a bien quelques circonstances particulières où midi reste invariable, par exemple dans l’expression tous les samedis midi ou je viendrai vers les midi. Mais dans le cas général, notamment lorsqu’il désigne la partie de la journée, il s’accorde normalement. Voir par exemple le Bescherelle (tous les midis) ou encore une phrase de Pierre Louÿs citée dans le CNRTL (les midis de la terre africaine). Soyez donc rassurée et ne frissonnez plus rétrospectivement… 😊
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