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Bonjour Juliano, les trois temps (présent, passé composé, futur) peuvent être employés, mais chacun confère un style, un ton différent à la phrase. Le passé composé est le plus classique, purement narratif (vous relatez un fait) mais à mon sens ne convient pas vraiment à la description d’un film, car trop statique, trop « plat ». Le présent est plus dynamique, vous décrivez l’action du film au moment où elle se déroule (c’est un peu un style « journalistique », à la manière d’un récit de grand reporter). Le futur donne lui un style « historique », plus emphatique ou « dramatique ». Ma préférence personnelle irait au présent, le plus dans l’esprit et dans le style d’un synopsis (mais bien entendu, cela reste comme toujours parfaitement subjectif… 😎).
Cette réponse a été acceptée par Juliano. le 2 novembre 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Tony,
A. Un brin de… désigne au sens figuré une petite quantité d’une chose non mesurable, le plus souvent abstraite, donc au singulier : un brin d’humour, un brin de fantaisie. Mais l’expression (figée et un brin datée) un beau brin de fille s’apparente lui au sens propre de brin (comme dans un brin d’herbe) — analogie florale du même registre qu’une belle plante.
B. Oui, c’est cela (féminin ou masculin selon que Paul a cité les références ou les ouvrages).
C. Non, pas nécessairement le pluriel, on accordera en matière de voiture(s) selon son goût au singulier ou au pluriel, exactement comme si l’on disait il s’y connaît en voitures (il connaît toutes les marques et les types de voitures et leurs caractéristiques) ou il s’y connaît en voiture (il connaît bien la technique automobile et tout ce qui touche à la voiture en général). Certains cas peuvent incliner vers (voire imposer) l’un plutôt que l’autre, mais ici les deux peuvent également convenir, à mon sens.
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Bonjour BBFolk, oui, les deux premières phrases sont correctement orthographiées : on parle à quelqu’un donc sans nous être parlé [l’un à l’autre], en revanche on reconnaît quelqu’un donc nous nous sommes reconnus (nous avons reconnu nous[-mêmes], le second nous est bien COD placé avant le verbe). Enfin, on s’est reconnus puisque on est ici mis pour nous, le participe passé qui s’y rapporte s’accorde donc au pluriel.
La troisième phrase est correcte pour ce qui concerne l’accord des participes, mais effectivement fautive (ou du moins inélégante) pour l’emploi du pronom se qui n’est pas en accord avec le nous de la proposition principale.Cette réponse a été acceptée par BBFolk. le 30 octobre 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Tony,
A. Le mot panel est généralement considéré comme un anglicisme, mais surtout il est employé dans un sens précis (échantillon de population ou groupe de spécialistes débattant d’une question) qui n’est pas celui que vous lui donnez. Il vaut mieux ici parler d’un « ensemble de cours », d’une « série de cours » ou de « tout un éventail de cours ».
B. L’emploi de dit(e) ne rend pas le style plus soutenu, mais ce n’est pas non plus un renforcement, au contraire, cela affaiblit plutôt le sens de l’adjectif qui le suit (cette tournure est souvent employée pour exprimer que l’auteur de la phrase n’est pas forcément d’accord avec le qualificatif, ou du moins qu’il ne reflète pas sa propre opinion).
C. La seconde formulation me semble effectivement plus soutenue, ou du moins d’un meilleur style que la première (mais les deux ont bien exactement le même sens).
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Bonjour Juliano, la nuance entre croire à quelque chose et croire en quelque chose (ou quelqu’un) avait été discutée ici, vous y trouverez des informations plus précises. Quoi qu’il en soit, croire à un rêve me semble tout à fait correct, et même préférable dans ce contexte à croire en un ou en ses rêves : j’ai fait un rêve et j’y crois, je crois à ce rêve, je crois à ce que j’y ai vu et ce que j’y ai fait…
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Bonjour Briaudet, non, dîner est un verbe intransitif (on ne dîne pas quelque chose), donc son participe passé est invariable. La seule forme possible du participe passé est dîné (comme dans elles ont dîné chez nous hier soir), on ne peut donc jamais rencontrer les formes dînée/dinés/dînées (impossible de les placer au Scrabble, notamment… 😊).
Cette réponse a été acceptée par Briaudet. le 25 octobre 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Magicoco, pour ma part je laisserais les première année au singulier, précisément pour la même raison que celle donnée par Prince : il s’agit de désigner un groupe d’élèves en première année. Ceci se confirme d’ailleurs à l’oral : en prononçant à haute voix « Les premières années d’étude sont les plus difficile » et « Les première année ont cours dans l’amphithéâtre B », la liaison (les premières_z_années) se fait normalement entendre dans la première phrase mais pas dans la deuxième, confirmant l’emploi du singulier.
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Bonjour Zully, la vitrocéramique est une matière, vitrocéramique est un nom commun. Pour parler d’un objet composé de cette matière, il faut donc dire en vitrocéramique. Ce n’est bien sûr pas la cuisinière elle-même qui est en vitrocéramique mais juste la plaque de cuisson. En toute rigueur, il conviendrait de dire « cuisinière avec plaque de cuisson en vitrocéramique ». Mais pour éviter cette désignation à rallonge, il est habituel dans le langage courant de faire l’ellipse et de parler de « cuisinière vitrocéramique » où vitrocéramique est utilisé comme nom épithète (comme dans « pommes vapeur » pour « pommes de terre cuites à la vapeur »).
Cette réponse a été acceptée par Zully. le 23 octobre 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour, en fait ce qu’il faudrait plutôt dire est « Quand [une fois que, dès que] tu auras trouvé le chat, appelle-moi » puisqu’on se réfère à un événement du futur. L’utilisation du passé composé (tu as trouvé) à la place du futur antérieur (tu auras trouvé) est analogue à l’emploi d’un présent à valeur de futur (l’année prochaine, nous allons en Italie), qui est tout à fait correct et habituel dans le langage courant (dans le langage soutenu ou à l’écrit, il est préférable dans les deux cas utiliser le futur).
Cette réponse a été acceptée par sabcdefg. le 24 octobre 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour, l’expression « Devine quoi ? » ou « Devinez quoi ? » n’est pas incorrecte, mais elle est du registre familier, donc à réserver à l’oral ou pour retranscrire un dialogue parlé (à noter que cette expression est très fréquemment utilisée par les américains — et notamment leur président — pour ponctuer des discours, c’est pourquoi quand on la trouve dans des articles en français, il s’agit la plupart du temps de traductions de l’anglais). J’avais un doute sur l’emploi du point d’interrogation car il ne s’agit pas à proprement parler d’une phrase interrogative (devine est à l’impératif, la forme de la phrase est le discours indirect donc il n’y a pas lieu normalement de la terminer par un point d’interrogation : où vas-tu ? mais je te demande où tu vas) donc j’aurais dit personnellement que le point d’interrogation est ici incorrect. Cependant le Petit Larousse cite comme exemple pour le verbe deviner : devine qui vient dîner ? (avec le point d’interrogation) donc il semble qu’il soit malgré tout admis dans ce contexte (ce qui à vrai dire me laisse quelque peu perplexe car je n’y vois pas de justification grammaticale, je suppose que c’est l’usage qui a fait force de loi).
Cette réponse a été acceptée par sabcdefg. le 22 octobre 2018 Vous avez gagné 15 points.
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