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Comme tout bon titre d’ouvrage littéraire, celui-ci est fait pour capter l’attention et donner envie d’en savoir plus. On ne sait donc à ce niveau ce à quoi le pronom en se réfère et qu’on est susceptible de découvrir en achetant le livre et en le lisant.
Cela étant, il joue aussi d’un usage indéterminé de ce pronom lorsqu’il ne renvoie à aucun objet identifié comme dans « je m’en fous » ou « je m’en vais ». Ce peut être un détournement de « moi, ce que j’en dis… ».PS Eu égard au gout de d’Ormesson pour les citations, il est aussi possible qu’il y ait là une réminiscence d’un célèbre poème d’Aragon :
« Et j’en dirais et j’en dirais
Tant fut cette vie aventure
Où l’homme a pris grandeur nature
Sa voix par-dessus les forêts
Les monts les mers et les secrets
Et j’en dirais et j’en dirais »- 447 vues
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> D’autres éléments sont présentés dans votre même question du 26 novembre 2024.
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Je suis très heureux que l’on puisse disposer de la réponse directe du Robert qui sème le doute et a fait tache d’huile chez certains comme J.-P. Colignon. aussi cité dans la réponse de marcel1.
Paradoxalement, bien qu’elle aille à l’encontre de ma propre réponse, je m’en félicite au plus haut point. Elle prouve en effet à quel point l’actuelle règle d’accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir est dénuée de sens. Comme j’en suis depuis longtemps un fervent détracteur, cette étrange position d’un dictionnaire de référence va dans le bon sens. Elle donne un coup de couteau supplémentaire à cette sacro-sainte norme qui ne fait que répandre la confusion.
In fine, vous avez le choix entre :
– respecter l’usage et la tradition et accorder le participe ;
– accompagner les évolutions grammaticales en cours et ne pas accorder.PS Si vous vous intéressez à la question des évolutions en cours dans l’enseignement du français, vous pouvez regarder de près le rapport du Conseil scientifique de l’Education nationale de juin 2024 qui va servir de base aux futures règles enseignées à l’école.
Les éléments relatifs au participe passé se trouvent en pages 22-24 avec la préconisation d’invariabilité dans l’encadré récapitulatif de la page 24.- 477 vues
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Le vocabulaire de la gastronomie a une tendance a être ronflant et un peu boursoufflé.
Le terme appétence a survécu comme synonyme technique ou littéraire d’envie, de désir et surtout d’appétit. Il entretient avec son dérivé appétent le même rapport que compétence avec compétent (de la même famille) et s’applique à une personne qui manifeste cette disposition. Il est donc abusif de parler d’un « plat appétent » mais la langue populaire lui a fait subir le même transfert que gourmand ou curieux : de la personne on est passé à l’objet. C’est bien pour éviter cela que appétissant avait été formé et qu’il plus adapté. La langue médiévale disait plutôt appétable.
Dans tous les cas, il vaut mieux éviter la graphie appétant , forme du participe présent, puisque le verbe appéter est obsolète depuis longtemps.- 3318 vues
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L’emploi d‘étreinte est ici parfaitement justifié. Même si ce n’est pas agréable dans ce cas précis, il s’agit bien du fait de « serrer avec force dans ses bras ».
Cette idée de serrer se retrouve dans les mots de la même famille (contraindre, astreindre, restreindre).Cette réponse a été acceptée par Anaislyd. le 26 novembre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Il semble bien que ce soit le genre autobiographique qui soit défini. Mais il faut supprimer la virgule malencontreuse qui isole le participe du mot auquel il se rapporte.
Donc : « les spécificités du genre autobiographique défini par tel critère. »
Il faudrait néanmoins disposer de la phrase complète pour se prononcer avec certitude.PS Au vu de la phrase complète, c’est bien le genre qui est défini par Ph. Lejeune. D’ailleurs, y aurait-il un intérêt à mettre en évidence des spécificités déjà définies par l’auteur ? En tout cas, la virgule (ou son absence) prend à l’écrit tout son sens.
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Comme dit maintes fois sur ce site, le mots explétifs (dont le ne ici n’est qu’un cas) ont pour caractéristique principale de faire douter le lecteur du sens à leur donner.
Autant donc les éviter, même si certains les parent de vertus stylistiques, vague héritage de la langue du XVIIe siècle.
Votre conclusion est fondée : le ne est ici superflu sauf s’il est réellement à valeur négative (« rien qui n’étaye pas votre théorie » = « je n’ai rien à dire d’autre que des choses qui confirment votre théorie ») ce que seul le contexte peut éclairer.- 384 vues
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Les verbes croire, penser, dire et bien d’autres peuvent aussi être des verbes attributifs et il s’agit donc d’accorder l’adjectif attribut avec le nom (cas similaire aux verbes d’état comme être, paraitre, sembler).
Donc: « Informations que j’aurais pensées inutiles. »
NB Faute d’une bonne analyse, cette erreur d’accord se retrouve parfois dans des textes pourtant relus (voir en exemple cette analyse de fréquence qui donne accès aux différentes attestations littéraires des deux graphies). À noter, entre autres, un extrait de Victor Hugo avec l’accord.- 1463 vues
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Il est étonnant de trouver une telle confusion chez un éditeur reconnu (Éditions Anne Carrière) mais tout arrive à une époque où l’on rogne sur les frais de relecture-correction.
Il y a bien mélange entre les différentes tournures et vous trouvez les bonnes formes dans la réponse de Ouatitm. On a (ou pas, sans intermédiaire) affaire à quelqu’un ou quelque chose , pour le reste c’est « à faire » avec la construction adéquate.- 711 vues
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Il n’y a pas ici plusieurs sujets mais un seul sujet avec un synonyme qui le double. Cela est rendu sensible par la virgule qui n’agit pas comme une conjonction de coordination. (et, ou) qui entrainerait le pluriel. Il en va de même lorsque les différents éléments sont en gradation par exemple et ne constituent qu’une seule entité sémantique.
« Lire davantage, accompagner la lecture, aurait permis »
« Lire davantage et accompagner la lecture auraient permis »
Selon la qualité de la rédaction, la nuance n’est pas toujours évidente et il peut être utile de reformuler.- 1092 vues
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