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La « factorisation » des déterminants n’est pas en soi une erreur mais elle dépend beaucoup de la tournure de la phrase (présence et position d’un adjectif, article défini ou indéfini, etc.)
Si l’on tient à conserver leur intégrité aux chrononymes (noms propres de périodes ou d’évènements historiques), les majuscules sont préférables.
Au total, les deux formes que vous proposez sont également défendables, même si la seconde est sensiblement plus courante. Les publications, en particulier historiques, reflètent d’ailleurs ces choix (voir ICI, cliquez avec le bouton droit pour faire apparaitre les majuscules et minuscules dans la colonne de droite).Cette réponse a été acceptée par BOURGET. le 2 décembre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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C’est un cas surprenant. J’ai retrouvé ledit concours d’origine et il n’y a pas d’erreur. On peut d’ailleurs constater dans les publications l’abondance d’attestations avec l’accord au singulier, particulièrement dans la première moitié du XXe siècle. Il semble que cette construction était utilisée non pour signifier qu’il y avait plusieurs douzaines (ou dizaines ou centaines) mais que des lots étaient composés de 12 (10 ou 100) pièces.
On disait « empiler des assiettes par douzaine » ou « vendre des œufs par douzaine ». Cet usage a vieilli et l’on dit plutôt de nos jours « à la douzaine ».
Dans l’exemple de G. Droz, les oiseaux s’envolent en petits groupes, chacun assimilé à une douzaine.Cette réponse a été acceptée par Marie-Claude. le 2 décembre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Votre question a dû avoir des difficultés à attirer des réponses eu égard à sa nature.
Elle entrainait trop de développements hors du strict domaine de la langue.- 316 vues
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On devrait plutôt avoir « à peine eus-je eu le temps de m’interroger sur son attitude qu’il était déjà de retour » qui correspond à « j’eus à peine le temps de m’interroger sur son attitude qu’il était déjà de retour ».
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Cette pratique d’inversion sujet-verbe à la 1re personne du singulier est l’objet de débats depuis des siècles et ne peut se résumer.
Vous trouverez ICI un billet quasiment exhaustif sur le sujet.
Je ne le reprends pas mais souligne deux points :
— Une série de verbes est analysée en détail dont votre exemple avec prétendre.
— Comme l’Académie française l’a souligné, il est souvent peu productif de se lancer dans des constructions hasardeuses et il vaut mieux utiliser la forme est-ce que. Seuls quelques verbes monosyllabiques s’emploient couramment avec cette inversion. À l’oral ou à l’écrit, on prend à coup sûr le risque du ridicule, de la confusion ou de la critique sans aucun avantage stylistique.- 1005 vues
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Il n’y a pas de problème purement grammatical à mettre au pluriel.
Cela étant, la graphie au singulier prédomine très largement dans toutes les appellations d’organismes, quelles que soient la ou les formations dispensées (des centres de formation d’apprentis, de formation professionnelle, etc.)
La distinction est d’ailleurs souvent totalement inaudible mais aussi parfois invisible sans qu’il y ait de souci : des centres de secours.- 791 vues
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Lorsque les historiens auront établi que la Troisième Guerre mondiale a bien eu lieu et qu’on l’étudiera, on cessera de parler d’une éventuelle troisième guerre mondiale qui pourrait porter un tout autre nom.
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Comme expliqué en détail dans votre question sur Démocrates et Républicains, affecter une majuscule à un nom commun est un élément de contexte.
– l’Histoire vaut pour la valeur absolue « ensemble des faits passés méritant d’être notés » : un professeur d’Histoire, entrer dans l’Histoire, écrire l’Histoire.
– l’histoire vaut pour la valeur relative dans un emploi indéfini (une bonne histoire), au pluriel (les histoires belges), avec un complément (les histoires d’amour finissent mal) ou au figuré (c’est tout une histoire).
Pour la question des majuscules, vous ne trouverez aucune autre réponse satisfaisante. Tous les cas se ramènent à ce principe unique appliqué par tous les typographes (français), qui ne consultent jamais aucun dictionnaire pour décider d’une majuscule. C’est le sens qui la détermine.- 1482 vues
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Par une décision ancienne de l’Académie, vingt et cent ont été considérés dans certains cas comme des noms valant pour vingtaine et centaine. C’est le même cas que mille et millier. On accorde donc lorsque ce nom est au pluriel (quatre-vingts = quatre vingtaines) mais pas au milieu d’un nombre ou s’il n’y a qu’une seule vingtaine (quatre-cent-vingt, mille-vingt).
C’était sans doute mal conçu mais c’est devenu la norme et personne n’a eu le courage de remettre d’aplomb la logique.
À noter que Suisses et Belges, qui ne relevaient pas à l’époque des décisions de l’Académie, ont adopté un système plus cohérent avec huitante ou octante, etc.
Autre note : vingt et cent valent aussi comme ordinaux pour vingtième et centième. On écrit donc page quatre-vingt et page trois-cent sans accord.- 1323 vues
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Il est fréquent qu’un complément circonstanciel soit encadré par deux virgules (une seule en début ou en fin de phrase), ce qui signale qu’il est déplaçable ou amovible :
« [Au sein de l’aéroport Charles-de-Gaulle,] un enfant trottine délaissé… »
Mais si vous inversez sujet et verbe, vous fermez cette possibilité et la virgule d’incise doit donc disparaitre :
« Au sein de l’aéroport Charles-de-Gaulle trottine un enfant délaissé… »
Vous ne pourriez pas commencer la phrase directement par trottine.Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 28 novembre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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