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L’absence de virgule entre verbe et sujet est une des rares constantes de la ponctuation en français. Il n’y a pas lieu d’y déroger ici.
Seule l’insertion d’une incise peut donner l’impression contraire, mais ce n’est qu’une impression purement « visuelle » puisque l’incise est par nature autonome et amovible : Lui, en colère, l’accuse de trahison. Elle, révoltée, réclame simplement sa liberté.Cette réponse a été acceptée par Ariane db. le 8 décembre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Il faut poser la question aux personnages : un dialogue retranscrit les paroles et tout dépend donc du profil des interlocuteurs et des conditions de l’échange. Comment sont-ils censés parler ?
Cette réponse a été acceptée par catoulou. le 7 décembre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Le malaise provient, selon moi, d’un emploi maladroit de la conjonction dès que et non d’un strict problème de concordance des temps. Elle est employée ici avec une valeur conditionnelle équivalente à si. mais qui ne lui correspond pas. Il aurait fallu choisir entre « je voulais te la donner si elle avait refusé » (ce n’était pas attendu) et « je te l’aurais donné dès qu’elle avait refusé » (c’était attendu).
Il y a sans doute contamination de la locution conjonctive dès lors que (à partir du moment où) qui a, elle, une vraie valeur de condition : « Je voulais te la donner dès lors qu’elle aurait refusé. »- 400 vues
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Autres solutions selon le contexte :
Je ne vais pas m’abaisser à…
Je ne condescendrai pas à…
Je ne me ravalerai pas à…Cette réponse a été acceptée par Anaislyd. le 6 décembre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Combien appelle invariablement le pluriel, donc : « Combien de X passent… »
Pour l’accord de vie et de maison, c’est le sempiternel sujet des compléments sans déterminant. Il y a tolérance grammaticale à utiliser les deux, le singulier par défaut étant suffisant mais le pluriel plus rassurant pour ceux qui craignent de se voir reprocher de l’avoir oublié. Inutile de passer trop de temps à chercher des raisons, c’est la langue française qui est faite comme cela.- 980 vues
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La question est intéressante mais elle relève plus, à mon sens, de la linguistique que de normes académiques (langage dit soutenu). Comme on ne peut ici développer un traité complet sur la question, je me contenterai d’une ébauche de réponse, d’autres intervenants pouvant donner leur idée sur le sujet.
L’inversion sujet-verbe, orale ou écrite, n’a pour but que de marquer la différence fondamentale avec une affirmation. C’est une différence suffisamment importante pour qu’elle bouleverse la syntaxe d’une phrase. L’inversion déplace l’accentuation et met en relief le verbe (l’action pour laquelle on sollicite une réponse). Si la différence orale entre « vous viendrez » et « vous viendrez ? » est perceptible, elle se dilue voire disparait dès que la phrase rallonge à l’écrit. La langue écrite ne peut attendre un simple point d’interrogation final pour identifier une question. C’est l’inversion qui compense cela. In fine, la langue « soutenue » n’est que de l’écrit, clair et analytique, utilisé aussi à l’oral.- 730 vues
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Oui, c’est clairement une métonymie, procédé très courant d’élagage de l’expression lorsque le contexte le permet.
Même si le nom est pompeux et est utilisé comme effet de rhétorique ou de style, c’est une pratique très répandue dans la langue orale et familière (cf. boire un verre). Comme la prose de M. Jourdain, chacun en fait sans s’en rendre compte…Cette réponse a été acceptée par CVB. le 5 décembre 2024 Vous avez gagné 15 points.
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Le verbe advenir est un verbe vieilli qu’on ne rencontre plus guère que dans des locutions (advienne que pourra) ou des textes à dominante littéraire.
Rien n’interdit en théorie de l’employer avec un pronom : « Et il lui advint, en effet, une aventure faite pour impressionner de plus braves. » (Mauriac) Mais cette construction est peu courante et doit donc s’accorder avec le style du reste du texte sous peine de passer pour pédante ou humoristique.- 406 vues
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La réponse de principe peut paraitre simple, mais l’usage en a souvent fait à sa guise avec les doublets issus d’un même verbe.
La forme infinitive du verbe devrait en effet être réservée à l’action même, le participe au résultat de cette action : on perçoit encore cela, par exemple, dans un sourire (action ) comparé à un souris (expression du sourire, mot vieilli).
Vu la concomitance de l’action et de son résultat, l’usage, cautionné par l’Académie, n’a souvent conservé que la forme infinitive : un parler régional (et non un parlé, pourtant aussi logique), un lancer de javelot, un toucher extraordinaire d’un instrument de musique.
De la même manière, la forme infinitive a souvent éclipsé le doublet en -ance : souvenir pour souvenance, repentir pour repentance, savoir pour sapience, etc.).
Mais pour les verbes du premier groupe, étant donné l’homophonie, cela a été plus hésitant et la forme participiale s’est conservée pour des usages essentiellement techniques : tracé ou dégradé en dessin, jeté en danse ou en haltérophilie, drapé ou plissé en couture, etc.
À noter le cas amusant du verbe aller qui continue de semer le doute entre un aller simple (des allers-retours) et des allées et venues. (voir ce billet)- 601 vues
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