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Mea culpa ! Après recherches, je reconnais que dans l’exemple de pareto, on n’accorde pas « laisser », car ce n’est pas l’histoire qui imagine.
Voici in extenso copie de l’avis de l’expert Bruno Dewaele dans le Projet Voltaire sur la question :
Les réformateurs de 1990 ont souhaité aligner le verbe « laisser » sur « faire », en décidant que son participe passé serait toujours invariable devant un infinitif. Beaucoup n’en continuent pas moins à appliquer la règle ci-dessus et à distinguer entre « elle s’est laissée mourir » (c’est bien elle qui meurt, d’où l’accord) et « elle s’est laissé critiquer sans réagir » (ce n’est plus elle qui critique, on la critique, d’où l’invariabilité).Cela étant, la seconde partie de ma réponse est, elle, bien correcte. Il faut vraiment tourner sept fois sa plume dans sa main avant d’écrire…
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– Pour l’accord de votre première phrase, vous avez le choix entre singulier et pluriel. Les deux sont acceptables.
– S’imaginer, dans sa forme pronominale, a pour sujet un être animé. Les choses n’ont que rarement de l’imagination ! Donc, vous devriez plutôt écrire : la fin de l’histoire s’est aisément laissée imaginer. Sinon, vous n’accordez effectivement pas ( elle s’est imaginé le pire… ), sauf si le sujet est aussi un vrai COD : elle s’est imaginée [elle-même] en train de gravir les marches du palais des festivals.
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Navré de jeter l’ombre d’un doute sur vos impressions, mais ludique et amusant ne sont vraiment pas synonymes !
Il y a suffisamment de théories sur le jeu pour démontrer qu’il s’agit, chez l’enfant comme chez l’adulte, d’une activité des plus sérieuses. Inversement, on peut s’amuser sans jouer. Il s’agit de logiques différentes que seule une vision superficielle amène à confondre.
Malheureusement trop d’éducateurs associent les deux, mais ce n’est pas la place pour en débattre. En tout cas, de pléonasme point, mais un conformisme évident aux idées dominantes : dire que l’on va jouer sans se débrider semble si inconcevable à nos marchands de pédagogie moderne !
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Attention !
Ce mot n’est pas – encore – francisé (Larousse ne connaît pas). Même en anglais, c’est un gérondif assorti d’un substantif.
Il s’agit d’un anglicisme toxique pour lequel il vaudra mieux chercher un terme ou une expression adaptée au contexte.
Mais si vous êtes contraint de l’utiliser malgré votre amour de la langue française, et qu’il ne prête pas à confusion, écrivez-le au moins en italique et cela donnera : reportings.- 75837 vues
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Belle question…
Si vous avez un peu de temps pour cet honorable sujet de typographie, je vous conseille la lecture détaillée et attentive de l’extrait ad hoc d’un ouvrage de référence : http://www.orthotypographie.fr/volume-I/cabochon-citation.html#Citation
Comme mentionné par Jean Bordes, on pourra utiliser le [sic] pour assumer une incorrection estimée propre à l’auteur cité.
http://www.orthotypographie.fr/volume-II/saint-symbole.html#SicVous disposez aussi d’une convention typographique utile : l’insertion de [?] après un passage qui dérange le commentateur.
N’oublions pas la suppression pure et simple d’un membre de phrase : remplacement par […] du texte coupé.
Et pour finir, l’incontournable [N. D. L. R.] à utiliser avec circonspection.
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Pouvez-vous donner l’adresse du site pour votre deuxième phrase ? Je n’aurais pas accordé…
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Plutôt » à « , mais pour la 176e fois, cinquième s’abrège en 5e !
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Pas aussi simple ! Toujours cette diablerie des noms en apposition…
Lorsque l’ensemble a été lexicalisé avec un trait d’union, pas de problème : les deux s’accordent au pluriel. Exemple : Un wagon-lit, des wagons-lits.
Dans le cas contraire, on est censé se référer à la règle de l’Académie, avec la phrase clé (à mettre au pluriel) : « Les danseuses étoiles regardent des films culte ». Les danseuses sont des étoiles (donc accord), mais les films ne sont pas des cultes (donc désaccord), car ils n’en sont que l’objet.
Pfuittt ! Allez vous y repérer maintenant avec vos poussoirs ! Et les boutons pression, les pulsions-répulsions, les vouloir-c’est-pouvoir, qu’en fait-on ?
Terre vierge, apposez votre marque !
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Dans les deux cas, il y a bien un verbe sous-entendu, mais « que » n’en est le COD que dans le second.
Dans le premier, en effet, le « qu' » représente l’affection, et ce n’est pas l’affection que Maria a voulue, mais le « donner » sous-entendu.
Dans l’autre cas, Isabelle voulait bien des fleurs.
J’espère que c’est plus clair…- 6300 vues
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Je suis la plupart des préconisations mentionnées par mes collègues !
Néanmoins, je complèterais :
– 1 et 3 : abus de majuscules en général, et il est amusant de constater que le site http://www.syndicatduchocolat.fr/ hésite lui-même en permanence entre les différentes graphies.
– 9 : à de rares exceptions près (minibus), les mini-trucs et les maxi-choses s’écrivent tous avec un trait-d’union. D’autre part les millibidules et les mégabins s’en dispensent systématiquement. Nuance paradoxale entre le qualitatif et le quantitatif…- 5918 vues
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