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  • Grand maître Demandé le 29 octobre 2015 dans Accords

    En matière de langue, on ne raisonne pas toujours en termes de « fautes ». Il y a souvent des usages encore flottants, des positions non cohérentes des grammairiens ou des linguistes, des évolutions à des stades divers. Je soutiens une position (mais d’autres ne la partagent pas) consistant à dire que le plus important est de maîtriser ce que l’on dit et écrit, et à pouvoir rendre compte de ses choix de manière argumentée.

    Pour votre question, et conformément à la première partie de ma réponse, vous accordez ou non selon le contexte, votre connaissance du sujet, et le public auquel vous adressez. Pour les ingrédients cités, franchement, ils peuvent accepter le singulier ou le pluriel sans heurter qui que ce soit…

    Cette réponse a été acceptée par Silver. le 8 avril 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 29 octobre 2015 dans Question de langue

    Terme relativement récent n’ayant pas encore trouvé sa place.

    L’analyse Ngram de fréquence est parlante : Cancérigène précède et domine Cancérogène dans les années 20 à 60, puis les deux se concurrencent équitablement. Pas de position académique. À suivre tant que l’on est vivant…

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  • Grand maître Demandé le 27 octobre 2015 dans Général

    Au choix !
    Aucune contrainte, ni grammaticale ni de style…

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  • Grand maître Demandé le 27 octobre 2015 dans Général

    Vous trouverez facilement de nombreuses définitions de « sigle » et « acronyme ». Mais elles ne sont pas concordantes d’un dictionnaire à l’autre, et l’on ressort frustré du travail de compilation.

    Personnellement, je fais simple et me fie à la notion suivante, appuyée sur la prononciation et non sur la formation :
    — ce qui s’épèle est un sigle pur : I.G.N., C.G.T., S.N.C.F. Dans un document soigné, le point abréviatif est indispensable après chaque lettre. Seules les capitales sont acceptables, accentuées si nécessaire : É.D.F.
    — ce qui se prononce comme un mot est un acronyme dérivé d’une siglaison (ÉNA, INSEE, SIMCA) et peut se trouver lexicalisé comme un nom commun (ovni, radar) ; les points abréviatifs d’origine sont fréquemment éliminés, et l’on peut écrire les mots longs très connus en minuscules : Benelux. Le fait que l’on utilise des syllabes et non la seule initiale accroît cette tendance : Afnor (mixte initiales et syllabe).

    Pour certains mots, le doute peut subsister : si vous prononcez ONU comme un mot, vous pouvez supprimer les points. Si vous épelez : O.N.U.

    Les sigles étrangers ne prennent pas de points : le GATT, une norme ISO.  Comme pour les mots non francisés, l’italique marque l’origine étrangère.

    Avec cela, on règle 99 % des cas. Si vous voyez encore des problèmes précis, n’hésitez pas à reformuler une question spécifique.

    Cette réponse a été acceptée par indiana56. le 27 octobre 2015 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 27 octobre 2015 dans Accords

    Le mot « zéro » s’est substitué, dans le jargon publicitaire ou familier, aux expressions comme « pas de … » ou « sans… ». Donc, application de la règle habituelle d’accord du complément selon le sens :
    — Zéro sucres : on parle plutôt des sucres dans l’alimentation.
    — Zéro sel : on parle plutôt du sel.

    Cela étant, on constate — à défaut d’une règle explicite — un usage dominant du singulier, peut-être sous l’influence de « aucun… ». L’exemple type est le célèbre « zéro défaut », massivement écrit au singulier, alors que l’on attendrait un pluriel.

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  • Grand maître Demandé le 27 octobre 2015 dans Accords

    Comme les crayons, les feuilles sont « de couleur », car en général il n’y en a qu’une par crayon ou par feuille.

    On peut certes imaginer des feuillets « de plusieurs couleurs », mais on préfèrera alors « multicolores »…

    Lorsque j’étais enfant, les gens achetaient encore beaucoup d’objets chez le « marchand de couleurs » — le droguiste — de leur quartier.  Cela a bien disparu. J’ai l’impression que ça a coïncidé avec l’apparition de la télévision en couleurs…

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  • Grand maître Demandé le 25 octobre 2015 dans Accords

    Je souscris à la réponse de Nanou0, mais complète sur la typographie orthodoxe des siècles dans un texte soigné :  « XIXe siècle ».
    — numéro en chiffres romains petites capitales si possible, à défaut en capitales réduites à une taille légèrement supérieure à celle des minuscules (ex. : capitales 10 points contre 12). Ce site ne permet malheureusement pas de présenter la version correcte, aisément réalisable sous Word ;
    — abréviation de ixième  en « e » et en exposant de préférence.

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  • Grand maître Demandé le 25 octobre 2015 dans Accords

    C’est assez simple finalement :
    – Si l’article est au singulier : nom suivant au singulier ;
    – Si l’article est au pluriel : nom au pluriel.
     « Le 1er et le 2e rang sont occupés par les invités de marque ; les autres spectateurs se sont installés aux 3e et 4e rangs. »

    En cas de doute, essayez avec un substantif mettant phonétiquement en relief la différence : le huitième et le neuvième cheval, les huitième et neuvième chevaux.

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  • Grand maître Demandé le 25 octobre 2015 dans Conjugaison

    Beaucoup de tortures pour la règle classique d’accord du participe.
     « Cet exercice demande des efforts » : efforts est bien un C.O.D.  classique…

    En revanche, la confusion peut venir, dans ce cas précis, de la proximité avec une phrase comme « Les deux euros que cela m’a coûté », car là « deux euros » n’est pas C.O.D. mais complément circonstanciel. Ça m’a coûté combien ?

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  • Grand maître Demandé le 22 octobre 2015 dans Accords

    Il s’agit indéniablement là de style oral très familier.

    Si vous devez absolument l’employer (retranscription d’un dialogue par exemple), il est préférable d’écrire : « Elle nous en aura fait une, de frayeur». Le « vrai » COD une  se trouvant placé après, il n’y a pas lieu d’accorder le participe.

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