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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 3 juin 2021 dans Question de langue

    Question intéressante qui met le doigt sur les incohérences des graphies depuis des siècles par l’Académie française qui n’a jamais eu de vrais principes directeurs. Tout le monde se casse la tête avec l’arbitraire de ses choix si longs à évoluer. Son dernier Dictionnaire remonte à… 1935 .
    Cela étant, on peut remarquer que :
    1. le préfixe entr– peut être accolé soit à un mot désignant deux éléments identiques séparés (entrecôte, entrejambe, entrefilet, etc.), soit à un nom désignant un élément unique situé entre deux  autres non désignés (entraide, entrevue, entretien, entreprise, etc.). Dans certains cas, il est difficile de retrouver intuitivement le sens réel : entraxe, entretoise, entretien, entrechat, entrave, entregent, entrelacs, entre-soi.
    2. Avec le temps, le trait d’union qui marquait bien la séparation a disparu et le préfixe s’est soudé. Le mot complet nouveau a alors acquis une autonomie nouvelle : un entre-actes devient un entracte sans problème.
    3. Certains mots étaient déjà au pluriel, sans singulier : entrailles, entrefaites.
    Toutes ces difficultés ont dû provoquer une uniformisation consciente ou non pour gommer le s initial. Cela permettait aussi de marquer le pluriel.
    Au total, pas de logique globale mais une astuce : jamais de s au singulier sauf si le mot comporte un trait d’union…

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  • Grand maître Demandé le 1 juin 2021 dans Général

    Quelques suggestions, à utiliser selon le contexte :
    complaisant
    accommodant
    facile
    coulant
    bienveillant
    souple
    diplomate
    commode
    bonhomme
    arrangeant
    de bonne composition

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  • Grand maître Demandé le 30 mai 2021 dans Question de langue

    Voilà une bonne occasion de ressortir cette question qui fait débat…
    Question-orthographe  – Novembre 2017
    J’ai  récapitulé dans la réponse d’Évinrude les points saillants de différentes analyses.
    Personnellement, dans le doute, je privilégie le de lorsque la matière est « brute » et en pour les objets manufacturés, les assemblages et les sens figurés.
    C’est une option personnelle, mais elle a l’avantage d’être facilement mémorisable et duplicable dans le temps…

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  • Grand maître Demandé le 29 mai 2021 dans Question de langue

    Familièrement, cela veut dire « se contenter du strict nécessaire », sans produits sophistiqués ou exotiques. En pire,  il y a « on va manger des pommes de  terre », souvent considérées  comme la nourriture des pays pauvres.

    Cette réponse a été acceptée par zeinab7116. le 29 mai 2021 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 26 mai 2021 dans Général

    Les abréviations et symboles (ici des unités physiques) relèvent de la typographie et non de l’orthographe.  On s’adapte au contexte.
    Vous choisirez donc la solution qui convient au type de document concerné : écriture complète pour des mentions occasionnelles ou non quantifiées,  symboles pour des mentions fréquentes, quantifiées ou techniques.
    N.B. Les symboles d’unités ne sont pas des abréviations. Ils ont leur code propre et doivent respecter les normes de leur domaine. Ils ne portent jamais la marque du pluriel. Toujours mettre une espace insécable fine entre un nombre et son unité.
    Ex. : un câble de 5 km (de longueur),  un fil électrique de 5 Ω,  une puissance de 10 MW, un budget de 150 G€…
    Il y a de nombreuse subtilités dans les symboles et il faut se reporter à des documents techniques pour apprendre à les maitriser…

    Cette réponse a été acceptée par law. le 27 mai 2021 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 26 mai 2021 dans Général

    J’ai souvent eu le cas en correction. Si vous devez soigner la typographie, il faut appliquer les principes qui ont fait leurs preuves et éviter de chercher des heures.
    — forme non francisée (à valeur de citation) : en italique, dans la graphie d’origine, éventuellement avec l’alphabet non latin (diacritiques, caractères spécifiques)
    —forme francisée : celle qui est reconnue en typographie française pour le toponyme ou l’odonyme en question… s’il existe.
    Pour les mentions répétitives, passez la première fois de l’original au francisé par une mention entre parenthèses, que vous reprendrez pour la suite.

    « Il adorait, la nuit venue, parcourir la Fifth Avenue (la Cinquième Avenue) qui offrait un visage si différent de celui de son activité diurne.  Il descendait ainsi jusqu’à Times Square. »

    Ici, Times Square ne peut être traduit, à ma connaissance en tout cas (je ne l’ai jamais vu). Si vous estimez que le lieu est suffisamment connu pour le lecteur, vous pouvez passer en romain, avec ou sans transition.

    Je répète souvent que la typographie, à la différence de l’orthographie très figée, est un art propre à chaque ouvrage ou texte. Il n’y a jamais une seule solution, mais des choix, cohérents entre eux, propres à chaque auteur, correcteur ou éditeur…

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  • Grand maître Demandé le 15 mai 2021 dans Accords

    Question intéressante et inédite sur ce site (me semble-t-il).
    Faire est un verbe polysémique et il faut être prudent.
    Dans la première phrase, il a clairement le sens de être, paraitre, sembler, donc d’un verbe attributif : Ils ont fait [sont apparus comme] de beaux mariés. Donc, pas d’accord.
    Dans la seconde, il est transitif, avec le sens de fabriquer, comme dans Qui t’a fait roi  ?  Donc accord du PP selon la règle si le COD est antéposé. 

     

     

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  • Grand maître Demandé le 11 mai 2021 dans Général

    Le plus souvent le h initial des langues étrangères (surtout en allemand) est dit aspiré (le français est une exception, cela a un historique bien connu). Il n’y a donc pas lieu d’élider, sinon par méconnaissance de ce fondamental linguistique…

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  • Grand maître Demandé le 10 mai 2021 dans Question de langue

    Cela doit s’interpréter selon les choix généraux du typographe de l’ouvrage (le correcteur généralement, j’en sais quelque chose). Voilà pour ce qui me concerne :
    – entre parenthèses dans une citation et dans la même typographie que le texte, c’est qu’elle est de la main de l’auteur de la citation.
    – entre crochets ou dans une autre typographie (inversion italique-romain), elle est de la main du correcteur (ou de l’éditeur).
    C’est simple et de bon goût. Cela étant,  dans les deux cas, je ne comprends pas le sens dans l’exemple que vous donnez. Si c’est de l’auteur, cela peut renvoyer à un élément manquant dans la citation.

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  • Grand maître Demandé le 6 mai 2021 dans Général

    Dans ce sens précis, on intègre un élément à/dans un ensemble (ou cet élément s’intègre à/dans un ensemble) et non parmi d’autres éléments. Personnellement, je n’utiliserais donc pas avec « parmi » qui me semble une extension abusive du sens de « devenir partie intégrante » du tout. Il y a confusion avec « s’introduire ».

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