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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 26 juin 2021 dans Général

    Sur le principe, il n’y a pas lieu, en français, de ne pas accentuer un e (minuscule) ou un E (majuscule) devant une consonne simple. Nom commun, nom propre, prénom, verbe, adjectif suivent la même règle de  retranscription de la prononciation. Pour les prénoms, Éliane, Émile, Éric, Édouard ou Élizabeth obéissent à  ce principe confirmé par le calendrier officiel des saints chrétiens.
    Cela étant, la mauvaise habitude de ne pas accentuer les capitales, prise pendant des décennies,  jointe au gout des noms d’origine étrangère non francisés, a semé le trouble. Nombre de personnalités y ont aussi contribué. On trouve donc de tout comme à La Samaritaine.
    À  vous de savoir quelle logique vous suivez pour votre enfant, son prénom l’accompagnant assez longtemps… en général.
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  • Grand maître Demandé le 25 juin 2021 dans Accords

    S’il vous reste dix balles, mettez-les dans l’bastringue de la machine à orthographe !
    Mais les djeun’s payent avec des cartes bancaires ou avec leur phone, alors tout fout l’camp…

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  • Grand maître Demandé le 24 juin 2021 dans Question de langue

    Bonne question qui correspond à un travers hélas devenu banal dans les médias.
    À l’oral, les gens font comme ils veulent, l’intonation pallie les approximations de construction. Mais à l’écrit, l’absence de reprise du sujet est source de confusion car la ponctuation ne suit pas toujours clairement l’idée du rédacteur.
    Dans l’exemple joint, le mot pourquoi est-il une question ou l’introduction à une explication ? Le cas est fréquent avec comment, quand, etc.
    Il ne s’agit pas là de niveau de langue mais de structuration insuffisante de la pensée, ce qui est répréhensible chez des professionnels.Ce n’est qu’un des aspects de ce que je nomme le charabiamédia, sorte de sabir équivoque qui envahit écrans et journaux…

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  • Grand maître Demandé le 23 juin 2021 dans Général

    Comme toujours, la typo est affaire de contexte et de choix éditoriaux sur l’ensemble d’un ouvrage (ou d’une revue). Il faudrait savoir ce qu’il y a autour.
    Cela étant, ici, vous pouvez avoir le choix entre :
    1. Voyons… « La culture nous rend-elle plus humain ? » Ce serait bien. [Le point est inutile mais votre « citation » est isolée et sans verbe]
    2. Voyons… La culture nous rend-elle plus humain ? , ce serait bien. [On ressent mieux via l’italique l’intitulé d’un article par exemple et la citation est alors intégrée à la phrase].
    3. La citation est un peu longue ici, mais on pourrait aussi imaginer l’utilisation de petites capitales (titre d’un éditorial par exemple).
    D’une manière générale, la typo soignée est plus affaire de gout que de normes académiques qui en donnent parfois une caricature ridicule…

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  • Grand maître Demandé le 13 juin 2021 dans Question de langue

    Je m’amuse toujours des tentatives de définition du « complément d’objet direct ». Ce concept linguistiquement aberrant a été élaboré par le système scolaire de la IIIe République uniquement pour cautionner et mettre en oeuvre la règle  baroque d’accord du participe après l’auxiliaire avoir. Voir le Ngram de fréquence très parlant pour cette formule.
    Il est donc voué à ne causer que des soucis, comme toute construction contre nature des grammairiens. Mais cela est une autre histoire…

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  • Grand maître Demandé le 6 juin 2021 dans Accords

    Accorder le participe (élu) au féminin revient à conférer au nom (membre) le genre féminin : une membre..
    Voilà qui va faire s’étrangler l’Académie et les dictionnaires qui refusent obstinément de conférer le statut d’épicène à nombre de mots (une ingénieur, une auteur, etc.) et s’emmêlent les pieds à forger des formes bizarres.
    Personnellement cela ne me heurte pas, mais le sujet n’est pas grammatical, il est idéologique.

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  • Grand maître Demandé le 6 juin 2021 dans Question de langue

    Comme correcteur (y compris traductions), je réintroduis souvent les points abréviatifs dans les sigles et les ouvrages paraissent ainsi.
    Cela étant, de nombreux éditeurs ont renoncé à la typographie soignée qui faisait le charme des livres classiques et se fichent allègrement de ce qui ralentit le travail de relecture et d’impression.
    Chacun appréciera à l’aune de son expérience…

    La fonction essentielle du point abréviatif est de rappeler que chaque lettre doit se prononcer et représente un mot, ce qui différencie le sigle de l’acronyme prononcé et écrit comme un nom. L’Institut national de l’audiovisuel peut se graphier L’I.N.A. (prononcé l’i-aine-a) ou L’Ina (prononcé lina).
    Les sigles et acronymes d’origine étrangère doivent être traités avec précaution car on ne sait pas toujours si ce sont des citations de la langue d’origine (graphie et prononciation), ce qui suppose l’italique, ou des formes francisées. Comme l’anglais n’utilise pas le point abréviatif, on devrait donc écrire les  termes en italique, en capitales et sans les points : OK, FBI, USSR, etc.
    Dernier point : les dictionnaires, en particulier celui de l’Académie française, ne sont jamais une référence typographique. C’est incompatible avec leur histoire et leur A.D.N. Ce sont des « normalisateurs » et la typographie est affaire de contexte : c’est irréconciliable à vie.

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  • Grand maître Demandé le 5 juin 2021 dans Accords

    Votre intuition était bonne, malgré les apparences.
    En effet, si l’on est cohérent syntaxiquement, il n’y a accord qu’avec le sujet grammatical, sans incorporer les incises (ou incidentes) quelle qu’en soit la forme. Une incise doit pouvoir être retirée sans altérer d’un iota la graphie du reste de la phrase.
    Dans votre exemple, « ainsi que du linge et des serviettes » est une incise placée en fin de phrase, introduite par une virgule avant ainsi que. Ce n’est pas une énumération…
    Et je demandai que me soit montée une ample provision de nourriture, ainsi que du linge et des serviettes.
    Et je demandai que me soit montée une ample provision de nourriture (ainsi que du linge et des serviettes).
    Et je demandai que me soit montée une ample provision de nourriture — ainsi que du linge et des serviettes.
    Mais :
    Et je demandai que me soit montés une ample provision de nourriture, du linge et des serviettes.

    Autres exemples, plus visibles :
    Jacques, ainsi que ses camarades, ira chez ses cousins. 

    Jacques, comme tous ceux de son âge, est un écervelé. 

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  • Grand maître Demandé le 3 juin 2021 dans Question de langue

    Question intéressante qui met le doigt sur les incohérences des graphies depuis des siècles par l’Académie française qui n’a jamais eu de vrais principes directeurs. Tout le monde se casse la tête avec l’arbitraire de ses choix si longs à évoluer. Son dernier Dictionnaire remonte à… 1935 .
    Cela étant, on peut remarquer que :
    1. le préfixe entr– peut être accolé soit à un mot désignant deux éléments identiques séparés (entrecôte, entrejambe, entrefilet, etc.), soit à un nom désignant un élément unique situé entre deux  autres non désignés (entraide, entrevue, entretien, entreprise, etc.). Dans certains cas, il est difficile de retrouver intuitivement le sens réel : entraxe, entretoise, entretien, entrechat, entrave, entregent, entrelacs, entre-soi.
    2. Avec le temps, le trait d’union qui marquait bien la séparation a disparu et le préfixe s’est soudé. Le mot complet nouveau a alors acquis une autonomie nouvelle : un entre-actes devient un entracte sans problème.
    3. Certains mots étaient déjà au pluriel, sans singulier : entrailles, entrefaites.
    Toutes ces difficultés ont dû provoquer une uniformisation consciente ou non pour gommer le s initial. Cela permettait aussi de marquer le pluriel.
    Au total, pas de logique globale mais une astuce : jamais de s au singulier sauf si le mot comporte un trait d’union…

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  • Grand maître Demandé le 1 juin 2021 dans Général

    Quelques suggestions, à utiliser selon le contexte :
    complaisant
    accommodant
    facile
    coulant
    bienveillant
    souple
    diplomate
    commode
    bonhomme
    arrangeant
    de bonne composition

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