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  • Grand maître Demandé le 26 juillet 2021 dans Question de langue

    Votre enthousiasme fait plaisir à lire et je ne peux que vous encourager aux  jeux d’écriture et à la création de mots.
    J’en suis d’ailleurs féru et ai publié deux ouvrages de mots-valises et d’autres calembredaines lexicales, l’essentiel du travail littéraire ayant porté sur la rédaction des définitions qui doivent surprendre et non être redondantes avec le mot. Quelques joyeux drilles (J, Yanne, A, Finkielkraut, A. Créhange et d’autres) m’avaient devancé dans cet exercice dans lequel chacun peut affirmer un style propre.
    Ce site étant peu adapté et les ouvrages n’étant plus en librairie ni chez des tiers, je vous invite à éventuellement me contacter en MP (message privé) via Twitter (compte @Chambaron13), compte dont la lecture peut par ailleurs vous intéresser (il est presque exclusivement consacré à la linguistique et à l’étymologie).

    Cette réponse a été acceptée par Vartol. le 26 juillet 2021 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 21 juillet 2021 dans Question de langue

    Le problème de nombreuses sources est qu’elles ne justifient que rarement leurs positions : c’est comme ça ou un tel  a dit…  D’où la confusion dans les réponses et un coup de canif à la prétendue clarté de la langue française 
    Pourquoi donc aller mettre un trait d’union entre des adverbes ? Cela ne se fait jamais. Dans toutes les tournures de ce type (ici même, là même, aujourd’hui même, par ici même), même signifie précisément et il n’y a pas lieu d’insérer un trait d’union.
    Le seul cas où l’Académie a préconisé le trait d’union est lorsque même suit un pronom personnel : moi-même, eux-mêmes, etc.  Le mot est alors un adjectif (il s’accorde au pluriel) et a le sens de en personne.Le trait d’union ne se justifie pas vraiment non plus, mais sans doute a-t-on voulu éviter toute confusion entre même lui et lui-même qui ont des sens différents…

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  • Grand maître Demandé le 21 juillet 2021 dans Accords

    Cette tournure familière relève du jargon de l’immobilier et a été popularisée par le célèbre animateur Stéphane Plaza dans son émission vedette. Le prix du bien s’entend une fois déduite la commission de l’agence, seul prix final intéressant le vendeur.
    Les guillemets ne sont utiles que si le contexte l’impose, l’adjectif net s’accorde et le nom vendeur reste plutôt au singulier (nets pour le vendeur, forme générale) même si le pluriel peut se comprendre.

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  • Grand maître Demandé le 18 juillet 2021 dans Accords

    Comme vous le savez peut-être, les académiciens ont décidé (il y a longtemps) qu’il n’y aurait pas d’accord du participe passé après en., même si celui-ci est C.O.D.
    Ne me demandez pas pourquoi, je n’ai jamais pu en trouver la raison. En fait, il n’y en a pas, c’est un pur résultat de l’arbitraire de cette Académie qui n’a eu de cesse de compliquer l’accord contre nature du participe passé après l’auxiliaire avoir.
    Vous pouvez donc soit ne pas accorder pour vous sentir conforme à la règle en vigueur, soit ne pas accorder par conviction de l’inutilité de l’accord. Voilà une position nuancée qui ravira tout le monde…

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  • Grand maître Demandé le 18 juillet 2021 dans Général

    Quelle bonne initiative !
    Le statut de « grand maitre » s’étant passablement démocratisé (il dépend beaucoup du volume d’activité sur le site), vous pouvez aussi vous assurer de la notation au Certificat Voltaire qui figure dans le profil des participants. Sans être obligatoire, c’est une garantie solide sur le niveau des contributeurs (du moins dans la conception de ce site. Voir ici).

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  • Grand maître Demandé le 16 juillet 2021 dans Accords

    Dans votre exemple, faveurs peut être aussi bien complément de vouloir que d’un hypothétique obtenir qui ne serait pas répété. Vous avez donc le choix grammaticalement en fonction du sens (accord dit par syllepse ).
    L’absence d’accord ne se comprend que si le complément est effectivement le verbe à l’infinitif.

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  • Grand maître Demandé le 6 juillet 2021 dans Question de langue

    Dans votre exemple, le ne n’est pas un élément de négation mais un mot explétif, sans utilité grammaticale. C’est une forme ancienne qui n’a d’intérêt que littéraire (lorsqu’on  a des prétentions dans le domaine). On peut donc le retirer sans problème pour clarifier la phrase.
    Formes simples conseillées :
    – […] sans qu’il aboutisse jamais à des propositions définitives.
    […] sans jamais aboutir à des propositions définitives.

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  • Grand maître Demandé le 2 juillet 2021 dans Général

    Comme je me doutais à la lecture de la question de ce que verrais, je fais une brève incursion : l’Académie française qui modifie à peine une fois par siècle son dictionnaire n’a évidemment pas mis à jour le mot égo.
    Entretemps, le mot est devenu courant et s’est totalement francisé. Il faut donc l’accentuer normalement comme tous les mots latins ou étrangers. Sauf à vouloir passer pour un pédant égotiste , il faut donc écrire égo (qui admet un pluriel régulier, égos).  Cette modification a d’ailleurs été entérinée par les recommandations de 1990 et on la trouve en variante dans tous les dictionnaires. L’ancienne graphie reste tolérée pour les nostalgiques des archaïsmes ou du sens philosophique strict (dans la pensée kantienne).
    Vous pouvez néanmoins conserver la forme d’origine dans alter ego, locution latine pour laquelle l’italique s’impose si vous la considérez comme non francisée.

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  • Grand maître Demandé le 26 juin 2021 dans Général

    1. Le plus souvent, dans un texte en français, c’est l’italique qui indique précisément ce qui n’est pas francisé, et ce quelle que soit la langue d’origine.
    Ce balisage (c’est le terme technique) permet au lecteur une identification rapide même si les graphies sont proches. La francisation ou traduction peut s’indiquer entre parenthèses dans le texte ou dans une note de bas de page.
    2. Les majuscules ne sont nécessaires que si les mots en appellent une dans la langue d’origine (exemple : les substantifs en allemand).
    Donc, vos formes  « Elle déambule dans la carrera del Daro » ou « Stop au paseo de los Tristes » me semblent correctes.

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  • Grand maître Demandé le 26 juin 2021 dans Général

    Sur le principe, il n’y a pas lieu, en français, de ne pas accentuer un e (minuscule) ou un E (majuscule) devant une consonne simple. Nom commun, nom propre, prénom, verbe, adjectif suivent la même règle de  retranscription de la prononciation. Pour les prénoms, Éliane, Émile, Éric, Édouard ou Élizabeth obéissent à  ce principe confirmé par le calendrier officiel des saints chrétiens.
    Cela étant, la mauvaise habitude de ne pas accentuer les capitales, prise pendant des décennies,  jointe au gout des noms d’origine étrangère non francisés, a semé le trouble. Nombre de personnalités y ont aussi contribué. On trouve donc de tout comme à La Samaritaine.
    À  vous de savoir quelle logique vous suivez pour votre enfant, son prénom l’accompagnant assez longtemps… en général.
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