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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 19 juin 2017 dans Accords

    Quelque, devant un nom (précédé ou non d’un adjectif épithète), est adjectif dans sa construction avec que  (registre soutenu). Il s’accorde donc.
    S’il précède un adjectif attribut ou un adverbe, il est adverbe et ne s’accorde pas.
    Cela explique les deux cas de vos exemples :
    1. Le groupe « bons marcheurs » est attribut de « ils » (usage du verbe être) : pas d’accord.
    2. Le groupe « bonnes chaussures » est composé d’un nom précédé d’un adjectif épithète (verbe avoir) : accord.

    P.S. Une astuce est de tenter de remplacer « quelque » par « aussi ». Si cela a du sens, c’est un adverbe et on ne l’accorde pas. Sinon, on accorde.
    >>> Quelque (aussi) bons chercheurs qu’ils soient…

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  • Grand maître Demandé le 18 juin 2017 dans Accords

    À priori, un flux comporte quantité d’éléments si ceux-ci sont dénombrables : un flux d’échanges, d’électrons, de personnes, etc.
    Le singulier se justifie uniquement si l’objet du flux n’est pas en quantité dénombrable : un flux d’électricité, d’eau, etc.

    Cette réponse a été acceptée par rosecoutard. le 18 juin 2017 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 18 juin 2017 dans Accords

    C’est bien la politique qui est générale et non le discours !
    Cela semble évident, sauf pour le rédacteur de l’article… hélas. Il s’agit là d’une « appellation contrôlée » à l’Assemblée et un journaliste ne devrait pas l’ignorer.

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  • Grand maître Demandé le 18 juin 2017 dans Général

    Bonjour,
    Le présent site www.question-orthographe est en bonne partie indépendant des autres services du Projet Voltaire. Pour les questions relatives aux exercices proposés sur d’autres sites, il est préférable de contacter directement le webmestre compétent, les contributeurs n’ayant pas spécialement accès à ces données, même s’ils répondent volontiers aux questions avec leur propre sensibilité.

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  • Grand maître Demandé le 17 juin 2017 dans Général

    Il s’agit très exactement de la version linéaire d’une liste habituellement présentée avec des « puces » mais ponctuée de la même manière. Votre phrase peut se présenter sous la forme suivante :
    Après le repas, il y avait  :
    — la sieste ;
    — la balade au jardin ;
    — la partie de tennis ;
    — l’observation des oiseaux ;
    — et enfin, le repos.
    C’est très orthodoxe, mais peu courant dans un texte généraliste et donc un peu surprenant…

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  • Grand maître Demandé le 16 juin 2017 dans Question de langue

    Le réponse fournie par PhL est très orthodoxe, mais il convient de mettre en garde contre les usages que l’Académie qualifierait d’abusifs.
    C’est le cas ici, où « interrogeant » n’est pas employé au sens littéraire des auteurs du XIXᵉ siècle, mais de manière moderne.  Ce n’est pas incorrect, c’est seulement… journalistique et quelque peu irritant.

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  • Grand maître Demandé le 14 juin 2017 dans Accords

    Cette tournure est un peu familière – on emploiera mieux prétendre, qualifier de… – mais, si l’on décide de l’employer, il faut assumer l’accord : « Ces pays qu’on a dits hospitaliers. »

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  • Grand maître Demandé le 13 juin 2017 dans Général

    Si un complément au pourcentage est introduit, l’accord se fait effectivement indifféremment avec l’un des deux. Il n’y a pas de différence perceptible entre les deux solutions… selon moi.

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  • Grand maître Demandé le 13 juin 2017 dans Accords

    Le verbe « se ressentir de… » n’est pas un pronominal réfléchi dans lequel le sujet exerce l’action sur lui-même (comme laver ou se laver). Dans son sens de « éprouver l’influence de…, subir les suites de… », il peut être considéré comme un essentiellement pronominal et s’accorde donc systématiquement avec le sujet.
    — Exemple avec une personne : Elles se  sont ressenties de leurs origines.
    Exemple avec une chose : Les ravitaillements s’en  sont ressentis.

    N.B. Votre phrase « les conséquences s’en sont ressenti(es) » n’est pas correcte au niveau du sens : quelque chose ou quelqu’un se ressent d’un évènement ou d’un état de fait et cela occasionne des conséquences. Mais ces conséquences ne peuvent pas « se  ressentir » elles-mêmes de quoi que ce soit…

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  • Grand maître Demandé le 13 juin 2017 dans Général

    L’accord du verbe avec un pourcentage n’est pas toujours intuitif. Le mieux est de se référer à la règle rappelée de manière simple par l’Académie.
    Dans votre exemple, le pourcentage n’ayant pas de complément, on accorde au pluriel si la valeur est égale ou supérieure à 2 : « 50 % sont déduits du salaire. » Mais on aurait : « 1,5 % est déduit du salaire. »

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