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Bonjour,
L’endémisme ne se définit que par rapport à un territoire. Une espèce est nécessairement endémique d’une zone géographique. On dit ainsi que cette mésange est endémique des îles Canaries.- 1533 vues
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Les rectifications orthographiques s’inscrivent dans une démarche habituelle et récurrente de l’Académie française. Celles de 1990 ont essuyé en 2016 une terrible tempête médiatique parce que les éditeurs scolaires ne s’étaient décidés à intégrer les rectifications que tardivement, réveillant la verve de quelques internautes de mauvaise foi et provoquant la réaction épidermique et infondée de l’essayiste politique Hélène Carrère d’Encausse, doyenne de l’Académie française, qui ne s’était pas donnée la peine de relire le rapport de l’illustre écrivain Maurice Druon. Depuis lors, moyennant un rétropédalage édifiant de l’Académie pour ne pas désavouer sa doyenne, les choses se sont calmées et les préconisations entrent pour la plupart dans l’usage.
L’Académie publie sur son site une présentation de ces rectifications et fournit le lien vers le rapport d’origine.
Comme l’indique Joëlle, on privilégie désormais la soudure des mots composés chaque fois que cela n’entraîne pas de difficultés de lecture (§1) et plusieurs mots dont le préfixe auto a ainsi été soudé figurent dans la liste des orthographes recommandées.
Concernant plus particulièrement la redondance du pronom réfléchi se et du préfixe auto, on constate que si le verbe pronominal est uniquement de sens réfléchi, aucun néologisme ne semble surgir (exemple : se défendre / autodéfense mais pas s’autodéfendre) mais s’il peut y avoir concurrence entre le sens réfléchi et le sens réciproque, alors la construction redondante permet de lever l’ambiguïté (exemple : se congratuler / autocongratulation avec une tendance à voir apparaître le vocable s’autocongratuler).
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Bonsoir,
L’autosuffisance se passe du trait d’union, respectant ainsi la recommandation de l’Académie française de coller les préfixes d’origine latine au nom qu’ils affectent.
Qu’en est-il alors du verbe correspondant ? Il est absent des dictionnaires , car le verbe se suffire existe déjà pour exprimer la même idée ; s’autosuffire serait un pléonasme, car le pronom réfléchi s’ et le préfixe auto disent la même chose.Cela dit, on refuse qu’on s’autosatisfasse mais on permet de s’autocensurer.
Cette réponse a été acceptée par moloc. le 24 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Bonsoir,
Une brèche s’ouvre ou se forme dans quelque chose. Si c’est entre deux entités, c’est qu’il y a déjà un écart.- 789 vues
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Bonjour,
L’expression « tout(e)s … confondu(e)s » se tient toujours au pluriel car il faut au moins deux choses pour les fondre ensemble ( c’est le sens premier du verbe confondre) : toutes peines confondues, tous sentiments confondus, etc.
Dans une communication d’entreprise, est-ce néanmoins utile de rappeler que les positions des personnels sont différentes ? Vous avez déjà utilisé la formule l’ensemble des salariés : il est déjà très clair que la communication doit être générale, sans aucune mise à l’écart.- 25804 vues
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Bonjour,
Tout dépend du nom de la place.
Si celle-ci accueille la mairie mais a été baptisée par exemple « place du Quatorze-Juillet« , alors on écrira : « Ils établirent une baraque sur la place de la mairie. » (La mairie désignant le bâtiment où siègent les instances et les services municipaux, ce n’est ni un nom propre en soi ni le nom propre de cette place).
À l’inverse, si la mairie a donné officiellement son nom à la place où elle se trouve, alors on pourra aussi écrire : « Ils établirent une baraque sur la place de la Mairie. » ou même « Ils établirent une baraque place de la Mairie.«Cette réponse a été acceptée par karen777. le 24 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Antidote a ses limites analytiques. Le sujet étant éloigné, le logiciel a pris le substantif plausible le plus proche. Une prochaine version sera peut-être plus performante. Tentez (provisoirement) d’ajouter une virgule après administré pour tester la réaction d’Antidote.
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Bonjour,
Lorsqu’on évalue la quantité que chacun retire ou apporte à un ensemble, on dit que c’est sa part (sa part du gâteau, sa part de responsabilité(s), etc.). C’est un premier argument en faveur du singulier. Avec le déterminant leur, on a la liberté de choix entre singulier et pluriel quand les « possesseurs » sont plusieurs et qu’ils ont chacun leur propre « possession ». Cependant, il semble que la phrase veuille révéler une vérité générale en rapport avec un jugement donné. C’est donc à chaque fois une situation singulière qui est évoquée et un second argument en faveur du singulier pour leur. De manière courante, il serait donc plus cohérent d’écrire : « Ainsi dissimulés derrière leurs costumes et autres perruques ridicules, leur part de responsabilité(s) serait moindre lorsqu’ils rendent un jugement, dont ils ne sont pas certains qu’il soit le bon. »
Maintenant, il est possible que le contexte vous encourage à insister sur un caractère collégial des jugements ou sur des responsabilités qui peuvent être différenciées en plusieurs parts même pour un seul juge. Ce serait une intention un peu surprenante et on attend alors que le reste du texte fasse comprendre pourquoi vous sortez de la formulation la plus évidente.Cette réponse a été acceptée par annemarie. le 24 avril 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Bonsoir,
L’expression impersonnelle « Il semble que » peut faire suivre l’indicatif comme le subjonctif.
L’indicatif accompagne une information quasi certaine (« Il semble que tous les Français sont d’accord.« ) ; il semble, de manière très formelle, exprime alors une sorte de constat, de conclusion à un fait.
Le subjonctif maintient une part d’interrogation, de doute, d’éventualité, de recherche d’assentiment : (« Il semble que tous les Français soient d’accord.« ) ; il semble continue à signifier que ce ne pourrait être qu’une apparence.
En intercalant ici un pronom personnel, l’expression « Il me semble » ou « Il nous semble » acquiert un sens purement formel d’atténuation polie pour introduire un avis. L’avis, en tant que tel, constitue une information, certes subjective mais une information tout de même ; celle-ci s’exprime à l’indicatif.- 1645 vues
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Pourquoi ne citez-vous pas la phrase complète ? Les verbes, voire les phrases, qui précédent sont de précieux indicateurs pour vous conseiller.
L’emploi du passé antérieur (après qu’ils eurent envahi) est tout à fait cohérent avec un évènement daté et terminé. Les autres propositions de Joëlle conviennent bien aussi.
Le plus-que-parfait existe cependant aussi après la locution après que : « Toujours bien reçus et appréciés, ces marsouins, après qu’ils avaient passé par les mains d’Endicott, habile accommodeur de sauces. » (Jules Verne – Le Sphinx des glaces). Cet emploi correspond à quelque chose de répétable, d’habituel en concordance avec des verbes conjugués à l’imparfait.
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