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  • Grand maître Demandé le 9 février 2024 dans Général

    Bonsoir,

    On ne dit pas « *au centre de Mexique » mais « au centre du Mexique« .
    En effet, sauf rares exceptions : Cuba, Oman,…, la plupart des noms de pays sont introduits en français par un article défini : la France, le Mexique,  les Etats-Unis.  Lorsque les noms des pays sont utilisés comme complément de nom (comme un génitif ), ils sont introduits par la préposition de + article défini, éventuellement sous la forme contractée : le centre de la France, le centre du [= de le] Mexique, le centre des [=  de les] Etats-Unis.

    Zapata  réclamait la distribution aux paysans des terres  des [=de les] grands  latifundios, car il  souhaitait une partition générale de tous les grands domaines sans distinction de l’un ou l’autre en particulier.
    Si vous dites Zapata  réclamait la distribution aux paysans des terres de (article indéfini) grands  latifundios, alors cela signifiait qu’il ciblait certains d’entre eux, mais pas tous.

     

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  • Grand maître Demandé le 9 février 2024 dans Accords

    Bonsoir,
    Les deux solutions sont possibles et valables l’une comme l’autre.  Si vous voulez insister sur l’effet collectif, préférez le pluriel. Si vous voulez accentuer la relation individuelle, employez le singulier. Par exemple : Les couples arrivèrent au cinéma de plein air dans leur véhicule. Au lancement de la projection, tous  ouvrirent leurs vitres simultanément. 

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  • Grand maître Demandé le 9 février 2024 dans Général

    Bonjour,

    En général, le sens de l’adjectif présent change selon qu’il est antéposé ou postposé :
    les présents résidents = les actuels résidents
    les résidents présents = les résidents physiquement sur place en ce moment

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  • Grand maître Demandé le 9 février 2024 dans Général

    Bonjour,
    Ces constructions sont parfaitement correctes. Au pire, un correcteur (personne ou logiciel) les qualifiera de « lourdes » et vous invitera à plus de concision. Ainsi, vous pourriez dire sans que le sens en soit réduit : « Ces photographies ne racontent rien véritablement de cet établissement. » . C’est à vous de voir dans chaque cas si vous pouvez alléger sans rien altérer de ce qu’est votre intention. 

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  • Grand maître Demandé le 8 février 2024 dans Général

    Bonsoir,
    Si vous venez de Châtelet (et non du théâtre du Châtelet), vous pouvez bien sûr descendre à Odéon retrouver la personne avec qui vous avez rendez-vous à la sortie du métro. La personne vous attend près d’Odéon.

    En parlant ainsi, vous accumulez les métonymies  pour dire de manière plus courte l’information qui devrait être ainsi basiquement exprimée  : Si vous venez de la station du métropolitain parisien « Châtelet », vous pouvez bien sûr descendre de la voiture de la rame du train à la station du métropolitain parisien « Odéon » retrouver la personne avec qui vous avez rendez-vous à la sortie de la station du métropolitain parisien. La personne vous attend près de la sortie de la station « Odéon ».

    L’usage est en effet établi de produire les métonymies de manière différenciée : Le Châtelet/L’Odéon pour les théâtres ; Châtelet/Odéon pour les stations.

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  • Grand maître Demandé le 5 février 2024 dans Général

    Bonjour,
    Le comparatif d’égalité (puisque c’est bien une égalité qui est réfutée dans cette phrase) se construit ordinairement avec la locution aussi.. que, sauf devant un verbe où l’on emploie autant que : c’est aussi facile que délicieux, il a autant parlé que mangé.
    Vous ne vous tromperez donc pas en utilisant aussi… que : Pour ma décharge, ce n’est pas aussi facile que cela paraît. On dit plus facilement : Pour ma décharge, ce n’est pas aussi facile qu’il y paraît. En revanche, le subjonctif n’est pas justifié et l’emploi d’un /n’/ explétif, bien que fréquent, est totalement  superflu.
    La locution si… que peut effectivement remplacer aussi… que dans un comparatif d’égalité, mais pas en toutes circonstances. Or les conditions de substituabilité sont assez mal réglées, d’autant qu’elles sont influencées par des usages régionaux (la substitution est plus fréquente en Belgique, dans le Nord, au Québec). Ce qui paraîtra ainsi audible à l’un choquera les oreilles d’un autre.
    En général, si… que  ne s’emploie qu’en contexte négatif, parfois interrogatif et devant une proposition courte ou elliptique : Ce n’est pas si facile que ça. Ce n’est pas si facile qu‘il y paraît. Est-ce si facile que ça ? , mais on ne dira pas : *C’est si facile que ça. *Ce n’est pas si facile que délicieux. *Ce n’est pas si facile que ce que Georges m’en a dit la semaine dernière.

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  • Grand maître Demandé le 3 février 2024 dans Accords

    Le participe passé été est toujours invariable de fait car le verbe être se conjugue aux temps composés avec l’auxiliaire avoir et que ce même verbe être n’admet jamais de compléments d’objets directs, uniquement des attributs.

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  • Grand maître Demandé le 2 février 2024 dans Accords

    Bonjour,
    Seul est avant tout un adjectif. Il est parfois employé comme adverbe (on peut alors le remplacer par uniquement) et continue néanmoins à s’accorder.
    Dans votre exemple, il est simplement adjectif attribut de elles et se met donc au féminin pluriel.

    Cette réponse a été acceptée par Pierretoularastel. le 2 février 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 31 janvier 2024 dans Général

    Bonsoir,
    /prendre soin de choisir…/, ou éventuellement /prendre soin de bien choisir/, définit le processus de réflexion et de comparaison qui précède un choix. Votre phrase est  syntaxiquement correcte mais de quoi remerciez-vous réellement votre interlocuteur ? D’avoir mené une réflexion attentive ou de vous avoir choisi ? En associant les deux termes, on ne sait pas vraiment ! En général, il suffit de dire :  « Je vous remercie d’avoir choisi notre établissement.« , c’est plus simple et c’est plus clair.

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  • Grand maître Demandé le 31 janvier 2024 dans Question de langue

    L’expression /à l’attention/ est employée quand on requiert l’attention d’une personne pour prendre connaissance d’une information, pour traiter une demande,  etc.
    L’expression /à l’intention/ est employée quand on adresse un objet, un discours, etc. à l’intention d’une personne pour qu’elle en prenne soin, en prenne possession, en reçoive le bénéfice, etc.
    Dans votre cas, ni l’une, ni l’autre des expressions ne convient. Rendre opposable une disposition juridique ne relève ni de l’attention, ni de l’intention. Vous pouvez utiliser à la place /envers/, /contre/,  /pour/, /à l’encontre/, /à l’égard/, etc. :
    « Les opérations d’expertise judiciaire qui étaient déjà opposables à la société XXX le sont désormais envers la société YYY. »

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