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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 3 mars 2020 dans Accords

    C’est la colle que tu as prise : ceci ne vous pose aucun problème n’est-ce pas ? A moi non plus.

    Pourtant, comme vous,  je recule devant : c’est de la colle que tu as prise.
    Pourquoi ?
    Simplement parce que « de la colle » indique une quantité et donc un élément neutre.
    Il faut donc écrire : c’est de la colle que tu as pris,  le cod n’étant pas « colle » mais une certaine quantité de quelque chose.
    C’est la même chose qui se passe quand on dit en parlant de la colle : j’en ai pris.

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  • Grand maître Demandé le 3 mars 2020 dans Accords

    Votre dernière phrase est nettement incorrecte. Elle n’a pas de cohérence dans les temps : le PC marque l’antériorité dans le présent, alors que « passer » est au futur.
    Dans la phrase 1, c’est l’inverse :  le présent de « passer » a une valeur de futur  et répond à  « envoyer » qui est au futur antérieur

    La phrase 2 est très acceptable :  le PC et le présent ont tous deux une valeur de futur (futur antérieur pour « envoyer). Ce choix est très fréquent à l’oral pour exprimer un futur proche.
    La phrase 3  utilise les temps de façon classique.

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  • Grand maître Demandé le 3 mars 2020 dans Accords

    – Auxiliaire « avoir »
    – cod : « poitrine »  : placé après le verbe
    >>> pas d’accord

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  • Grand maître Demandé le 3 mars 2020 dans Accords

    L’histoire veut : proposition principale
    qu’ il se retrouva à court de serviettes un jour : proposition subordonnée conjonctive cod de la principale
    où il recevait de la visite : proposition subordonnée relative  complément du nom « jour ».

    Votre phrase est en effet correcte. On peut cependant opter pour le subjonctif  ‘il se retrouvât » mais le sens permet l’indicatif.

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  • Grand maître Demandé le 3 mars 2020 dans Question de langue

    Il s’agit en effet de différences de sens.
    Il est tombé dans les escaliers : il a fait une chute – Il a tombé la veste (on change d’ailleurs d’auxiliaire) : il a fait tomber sa veste
    Le chien aboie – Le chef aboyé des ordres
    Marie pleure pour un rien – Marie pleure sa jeunesse

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  • Grand maître Demandé le 2 mars 2020 dans Général

    Soso a écrit : les raisons sont identiques à ceux reprochés à certains élèves dans le cadre leur départ.

    La locution (prépositionnelle) « dans le cadre de » signifie « dans les limites de ». Certes La locution est parfois employée au sens de « à l’occasion de, lors de », mais au moins faut-il lui faire introduire l’idée d’un laps de temps relativement long. Ici le laps de temps évoqué par « départ » est court.

    Il faudra aussi choisir en toute connaissance de cause  « identique », sachant que l’adjectif signifie exactement : « semblable, tout en étant distinct ».
    Sinon, il vaudrait mieux écrire simplement  : Les raisons sont les mêmes que celles qui ont été reprochées à certains élèves lors de leur départ .

    Il vaut très généralement mieux opter pour une expression simple et claire.

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  • Grand maître Demandé le 1 mars 2020 dans Conjugaison

    Il faut peut-être préciser ceci :
    La forme du conditionnel a deux valeurs bien distinctes :
    – valeur temporelle de futur dans le passé. C’est d’ailleurs la valeur originelle. Il correspond au futur du présent Exemples :
    Présent : il me déclare que le livreur passera à 10 heures.
    Passé : il me déclara que le livreur passerait à 1 heures.
    – valeur modale (hypothèse -condition – irréel – atténuation ..)
    Exemples :
    Nous pourrions partir à 10 heures – je serais un roi et j’aurais un château magnifique –  tu aurais pu réussir – pourrais-tu me prêter tes jumelles ?

    Pour ce qui concerne l’emploi de peut-être, en effet, comme le dit Barde, c’est un adverbe. Il est donc invariable.
    Il peut être suivi de l’indicatif ou du conditionnel (voir les exemples de Barde), mais jamais du subjonctif.
    On dira : il est probable qu‘il vienne mais : il viendra peut-être

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  • Grand maître Demandé le 28 février 2020 dans Accords

    « Au risque de décevoir les partisans de l’indicatif -ou du subjonctif- il n’existe pas de réponse exclusive. La locution «il semble que» peut en effet se construire avec les deux modes. L’Académie française emploie ainsi tantôt l’indicatif «il semble que tous ceux qui ont pris part…», tantôt le subjonctif «il semble que vous ayez voulu…», «il semble que je n’aie rien de mieux à faire que…». Mais attention! N’allez pas croire que l’on puisse s’amuser à jouer aux apprentis sorciers avec la grammaire française. «Il semble que» répond à deux règles très précises, note le dictionnaire Larousse.

    ● Indicatif, subjonctif et conditionnel

    On emploiera le subjonctif quand la formule «il semble que» exprimera une incertitude, une éventualité. Exemple: «Il semble qu’il se soit perdu». On l’utilisera également, dans la majorité des cas, «après les formes négatives ou interrogatives». Exemple: «Il ne semble pas qu’il se soit donné beaucoup de mal», «vous semble-t-il qu’il soit aussi heureux qu’il le dit?».

    On emploiera en revanche l’indicatif pour souligner «une réalité que l’on constate selon toute apparence», une affirmation ou une certitude. Exemple: «Il semble qu’il s’est perdu.» On l’usitera également pour «exprimer un avis». Exemple: «Il me (te, lui) semble qu’il a grandi.»

    À noter que l’on pourra également employer le conditionnel avec la formule «il semble que», si cette dernière marque une éventualité ou l’expression atténuée d’une opinion. Exemple: «Il me semble que ce pantalon t’irait mieux.»
    -F. Langue française-

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  • Grand maître Demandé le 28 février 2020 dans Général

    Ah tiens ? Expliquez-nous votre réaction (-1 à toutes les deux) s’il vous plaît.

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  • Grand maître Demandé le 27 février 2020 dans Conjugaison

    Du point de vue de Grevisse (1990:244), espérer entraîne l’indicatif, quand le fait est considéré dans sa réalité. On emploie le subjonctif quand il est accompagné d’une négation, d’une interrogation ou d’une proposition conditionnelle qui peuvent inverser le rapport réel / irréel. Cependant, même dans ces cas, l’indicatif est possible si l’on veut marquer la réalité du fait.
    Dans Le Bon Usage, on trouve le subjonctif après espérer dans une phrase à l’impératif (pris affirmativement ou négativement) et dans une phrase affirmative lorsque le prédicat se charge «d’une affectivité qui le [espérer] fait tomber dans la même orbite syntaxique que souhaiter.
    Ceci est un extrait d’une réponse de Czardas (voir lien ci-dessous)

    espérer que + subjonctif | Question Orthographe Voltaire

    En réalité on trouve beaucoup d’occurrences de »espérer + subjonctif » lorsque le verbe est mis au gérondif.
    en espérant que léducation serve à rompre le cycle de la pauvreté qui les enferme […]

    Nombreux sont ceux qui rêvent de mourir, en espérant que ce moment soit aussi
    celui de leur arrivée […]
    Ces actions sont ensuite vendues sur le marché en espérant que leurs cours subissent une
    baisse importante […]

    Cette relation doit simplement se poursuivre en espérant que davantage d’argent aille au
    développement de solutions biologiques plutôt que chimiques […]

    Nous espérons que notre site nouvelle formule vous plaise et que vous en tirerez beaucoup

    de bénéfices[…]


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