49530
points
Questions
15
Réponses
6607
-
C’est au fond très simple.
Il existe deux « leur »
– le déterminant possessif qui s’accorde avec le nom possédé mais aussi avec le possédant.
J’ai ouvert ma porte (à moi) – mon livre (à moi) – mes fenêtres (à moi)
J’ai ouvert ta porte – ton livre – tes fenêtres (à toi)
…
J’ai ouvert ma porte – ta porte – sa porte – notre porte – votre porte – leur porte
J’ai ouvert mes portes – tes portes – ses portes – nos portes – vos portes – leurs portes
==> leur/leurs selon le nombre– le pronom « leur » qui est un pluriel. Au singulier, on utilise « lui » :
Je leur ai parlé (à plusieurs personnes)
Je lui ai parlé (à une seule personne)Cette réponse a été acceptée par Calixe. le 7 mai 2022 Vous avez gagné 15 points.
- 1277 vues
- 6 réponses
- 0 votes
-
Si vous le faites, c’est un écart par rapport à son emploi ordinaire : vous faites une métaphore car « agripper » demande un sujet vivant dont l’acte est volontaire.
Autrement dit, cela n’est possible que dans un texte littéraire en vue d’un effet particulier ou si à l’oral, on recherche l’originalité.Voici précisément ce qu’en dit le TLF :
B.− Au figuré [Le sujet désigne un sentiment lancinant ou violent] :7. J’ai toujours un serrement de cœur sur le seuil de ma chambre « qui n’a pas de chance ». Au-dessus de la fenêtre, un piton à rideaux, trop haut planté, conserve un bout de cordon qui oscille et accueille mon arrivée. Mais je ne veux pas me laisser agripper par le découragement. L. Frapié.8. … la mélancolie du départ agrippait sauvagement mon cœur, l’affreux fantôme de ma solitude ancienne me menaçait de dessous les ponts… O.-V. Milosz.Cette réponse a été acceptée par Andrewg379. le 6 mai 2022 Vous avez gagné 15 points.
- 1093 vues
- 1 réponses
- 0 votes
-
Oui à toutes vos questions. A l’écrit comme à l’oral cette structure est courante.
Le Robert :
Que est la conjonction de subordination la plus fréquente :J’aimerais que vous me souteniez.
Crois-tu qu’il va neiger ?Elle a la particularité de pouvoir remplacer une autre conjonction dont on veut éviter la répétition :Quand la nuit tomba et que l’orage gronda… (= Quand la nuit tomba et quand l’orage gronda…)
Si nous cassons quelque chose et qu’elle s’en aperçoit… (= Si nous cassons quelque chose et si elle s’en aperçoit…)Cette réponse a été acceptée par Andrewg379. le 6 mai 2022 Vous avez gagné 15 points.
- 1427 vues
- 1 réponses
- 0 votes
-
Valeurs du singulier :
Dans l’exemple qui suit, au singulier, pomme est traité comme une matière.
Une compote de pomme / une compote de pommesParfois, comme dans le cas de plateformes de financement participatif. il a une valeur généralisante, globalisante.
- 1019 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
D’accord avec Lou évidemment,
1- Quand je suis arrivé en France, j’ai été émerveillé par l’architecture de certains bâtiments.
Les deux procès (« arriver » et « être émerveillé ») étant simultanés, le passé composé est le temps approprié.2- En 2006 les premiers smartphones sont sortis et il n’y avait alors pas énormément d’applications.
Cette fois-ci le premier verbe au passé composé indique une action de 1er plan. L’imparfait du 2e verbe marque une pause dans la situation, au moment de la sortie des premiers smartphones.- 872 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Puisque le sujet est une personne, on choisira « à bord de ».
> je navigue à bord d’un bateau.
Je réserverais la préposition « en » ou « sur » pour le lieu où on se déplace : je navigue en mer- sur le fleuve- 1127 vues
- 2 réponses
- 0 votes
-
Lorsqu’ils se réfèrent au type de vin ou fromage, ce sont des noms communs qui s’écrivent sans majuscule et avec un s au pluriel. Un champagne, de bons champagnes, des roqueforts.
Si on avait : la filière des vins de Champagne on aurait une majuscule parce que là, le nom renvoie à une région.
Cette réponse a été acceptée par jumper44. le 5 mai 2022 Vous avez gagné 15 points.
- 3532 vues
- 4 réponses
- 0 votes
-
Impossible de choisir pour vous.
Vous saurez que :
– le passé simple présente l’action dans sa globalité et sert à faire avancer le récit d’action en action (je simplifie par souci de clarté).
– l’imparfait place le lecteur au cœur de l’action et permet de donner des informations secondaires au récit, ou de faire une pause dans une description ou une brève notation descriptive.Voyez ces deux petits textes :
Les nuages envahirent peu à peu le ciel nocturne. La lune se cacha puis ressortit comme plus brillante. Les objets prirent un relief particulier. Je me sentis un peu désorienté.Les nuages envahissaient peu à peu le ciel nocturne. La lune se cachait puis ressortait comme plus brillante. Les objets prenaient un relief particulier. Je me sentais un peu désorienté.
Ils sont tous les deux parfaitement corrects. Le temps choisi change complètement l’effet : le premier donne une impression de mouvement; l’autre est un tableau.
- 991 vues
- 5 réponses
- 0 votes
-
Remarque : la plupart des adjectifs qui se terminent en [ik] s’écrivent -ique, au féminin comme au masculin.
Public/publique fait exception, avec laïc/laïque.
Quant à chic, il est un adjectif invariable.- 2376 vues
- 3 réponses
- 0 votes
-
Il est attribut. Adjectif attribut.
tel fut le calcul = le calcul fut tel.
Un adjectif peut prendre sa place : il y en a d’ailleurs deux autres qui lui sont juxtaposés.
Surtout, il s’accorde avec le nom : La machination fut telle, inconnue et incomprise des Français.Mais votre hésitation se comprend dans la mesure où on peut dire : le calcul fut ainsi, on peut penser à une fonction d’adverbe. Mais « tel » n’est jamais adverbe (il s’accorde).
Pronom : non. Le pronom tel/telle « désigne une personne (ou un ensemble de personnes) que l’on ne veut pas (ou qu’on ne peut pas) désigner avec précision (TLF)Un exemple : En attendant, Odette souffrait de ce que telle de ses amies, épousée par un homme qui était resté moins longtemps avec elle qu’elle-même avec Swann, et n’avait pas, elle, d’enfant […] Proust
Et puis « tel ou tel »- 1093 vues
- 1 réponses
- 0 votes
