Pendant ce temps, tous les autres se pressent vers les bancs.

Vous avez raison Sfertel : « vers les bancs » est un complément essentiel du verbe. Les autres se pressent aurait en effet un sens différent.

Extrait de l’article de la BDL

La règle générale d’accord avec des sujets unis par un coordonnant est de faire accorder le verbe avec l’ensemble des sujets, c’est-à-dire de mettre celui-ci au pluriel même si les sujets sont au singulier. Toutefois, avec le coordonnant ou, il faut considérer le sens qui prévaut dans le contexte; ou peut en effet exprimer soit une idée de choix, soit une idée d’addition ou de choix.

Lorsque les sujets sont au singulier et qu’ils peuvent tous faire l’action exprimée par le verbe, l’accord se fait au pluriel; c’est alors l’idée d’addition ou de choix qui prévaut, puisque tous les sujets peuvent faire l’action.-
Le directeur ou le chef de service doivent être présents à la réunion de demain.

Lorsque les sujets sont au singulier et qu’un seul d’entre eux peut exécuter l’action exprimée par le verbe, l’accord se fait au singulier; c’est l’idée de choix qui domine et qui impose l’accord avec un seul des sujets.
La directrice ou son adjointe prendra la parole.

Lorsque les sujets sont au singulier et que le deuxième sujet est entre virgules, le verbe est au singulier, et ce, même si les deux sujets peuvent faire l’action exprimée par le verbe; il y a alors généralement une idée de rectification exprimée par le second élément. De même, lorsque le sujet est suivi d’un synonyme placé entre virgules, le verbe doit être au singulier.
–  Sa persévérance, ou plutôt sa patience, lui permit d’obtenir ce qu’il désirait.
–  La bernache du Canada, ou outarde, est un oiseau migrateur.

Banque de dépannage linguistique – Sujets unis par ou

Question de Tarik : Sur son front » est un cod ou ccl ?
La question de Tarik nous place immédiatement dans la perspective de la grammaire traditionnelle.
Dans ce cas  on répond dans cette perspective évidemment.
Pas de transformation passive possible.
Pas de pronominalisation possible.
Marie a mangé la pomme => la pomme a été mangée par Marie – Marie la mange
Sa chevelure pèse sur son front =>…?
Marie frappe contre le mur => le mur est frappé contre par Marie – Marie le frappe contre ?

BDL : En nouvelle grammaire, la notion d’« objet » n’est pas retenue puisqu’elle pose des difficultés; en effet, définir l’objet comme « la personne ou la chose sur laquelle s’exerce l’action » est impossible dans bien des emplois, par exemple : Elle a douze ans; Ce garçon cause des soucis à sa mère; Michel refuse la réalité. Puisque la notion d’« objet » est vague et qu’elle fait appel au sens, elle a été écartée au profit du seul critère syntaxique; c’est l’absence de la préposition devant le complément qui définit le complément direct.
Banque de dépannage linguistique – Le complément direct

Je ne suis pas sûr que tu viendras/je n’étais pas sûr que tu viendrais.
Nous avons là deux temps qui expriment le futur, l’un dans le système du présent « viendras », l’aitre dans le système du passé « viendrais ».
Ce futur du passé est un temps de l’indicatif au même titre que l’autre. Il est regrettable que les tableaux de conjugaison ne le mentionnent pas dans le mode indicatif. Actuellement heureusement les enseignants l’apprennent à leurs élèves (au collège) mais cela n’a pas été toujours le cas.
Pas de mode conditionnel ici donc.

BDL :
On emploie le conditionnel avec une valeur temporelle pour évoquer un événement futur par rapport à un événement situé dans le passé. Le verbe au conditionnel est alors employé en corrélation avec un verbe au passé (à l’imparfait, au passé simple, au passé composé ou au plus-que-parfait de l’indicatif), de la même façon que le futur simple est employé en corrélation avec un verbe au présent dans des contextes similaires. On nomme souvent cet emploi du conditionnel le futur du passé.
Banque de dépannage linguistique – Valeur temporelle du conditionnel

===>je suis heureux, je n’étais pas sûr que je connaîtrais tes enfants.

Merci  Catbaloo pour votre remarque qui m’a permis de rectifier.

Tenez-vous en au mot « tenue »  :
TLF : (Ensemble de) vêtement(s) accompagné(s) de ses/leurs accessoires que porte une personne et qui varie(nt) selon les circonstances, selon son activité, sa profession.

Alors qu’uniforme : Tenue réglementaire que doivent porter les hommes d’une même unité militaire. Donc surtout pas.

je vous propose cette formulation :

Il leva la tête, intrigué par le bruit, et sa main prit appui contre le plancher pour s’aider à se lever, tant son corps était lourd.

Une lourde chevelure blonde pesait sur son front.
Je comprends votre raisonnement : vous voyez « front » comme un objet sur lequel porterait l’action : sémantiquement vous avez raison. Mais pas syntaxiquement et c’est de syntaxe qu’il s’agit.
– Le Complément d’objet direct est mis directement à côté du verbe, c’est à dire sans préposition
– la phrase qui le comporte peut être transformée en phrase passive —> °son front était pesé par une lourde chevelure (?)
D’ailleurs le verbe « peser » n’est pas transitif : il n’a jamais de COD

Voici une phrase où « front » est  COD
Une lourde chevelure blonde barrait son front —> son front était barré par une lourde chevelure

Cette fois-ci la transformation passive est possible
—
La préposition « sur » indique le lieu – sur son front est donc un complément de circonstance choisi parmi d’autres :
Une lourde chevelure blonde pesait
sur son front : lieu
depuis toujours : temps
inconfortablement : manière
par conséquent : conséquence
etc.

Une chouette faisait entendre son cri aigu.
L’imparfait est un des temps du récit au passé. Il évoque ici l‘arrière-plan du récit.
L’imparfait présente les faits de cet arrière plan, comme ici le cri de la chouette,  dans leur déroulement (et non dans leur succession).

faire ressortir = mettre en évidence, faire apparaître

l’auteur fait ressortir que la vie d’étudiant... construction tout à fait correcte.

Il n’est d’ailleurs pas très habile (mais pas incorrect non plus)  d’utiliser « fait » qui fait écho au premier : l’auteur fait ressortir le fait que la vie d’étudiant même s’il ne s’agit là que d’homonymie.