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En effet. Tu ne t’en es pas souciée.
Auxiliaire être >> accord avec le sujet.- 1516 vues
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Le sens découlant de chaque mode :
je n’ai pas encore vu un spécialiste qui dise le contraire : le fait exprimé dans la subordonnée est évoqué comme une éventualité mise en doute
je n’ai pas encore vu un spécialiste qui dit le contraire : il existe peut-être des spécialistes qui disent le contraire mais je n’en ai pas encore vu. Le fait 2 n’est pas nié—
– Il y a ici alternance. Les deux modes sont possibles : je n’ai pas encore vu un spécialiste qui dit/dise le contraire
– La forme négative n’implique pas forcément le subjonctif.
– Ce n’est pas forcément le doute qui est exprimé par le subjonctif.A l’appui de ces trois affirmations [ « Vers une analyse factoriellede l’alternance indicatif/subjonctif » Pascal Amsili et Floriane Guida Laboratoire de Linguistique Formelle Université Paris Diderot
[email protected]] :– Les situations d’alternance provoquent des discussions de deux ordres parmi les linguistes : d’une part des discussions à propos de la réalité de l’alternance : peut-être sous l’influence d’une vision prescriptive, ou peut-être sous l’influence des cas particuliers étudiés par les uns ou les autres,
– Dès que la positivité de la croyance est remise en cause, le subjonctif devient possible, alors que l’indicatif est seul possible en contexte[…]déclaratif positif– La négation adverbiale par pas constitue le contexte le plus étudié, il n’y a pas de doute que ce type de contexte donne lieu à l’alternance […]. Les négations réalisées avec les autres semi-négations[…] : personne, rien, jamais, plus… — semblent également capables de donner naissance à l’alternance.
Max ne croit pas que Claude {est /soit} malhonnête.
Personne ne croit que Claude { est /soit} malhonnête.
Rien ne permet de penser que Claude { est/soit} malhonnête.
Une mère n’a jamais l’impression que son enfant { est /soit } malhonnête.
Marc ne pense plus que Claude { est /soit } méchant.Quant aux facteurs qui déterminent le choix voici ceux qu’avance l’auteur de cet article
– le sujet du verbe introducteur (le ‘je » favorisant le subjonctif)
– le type de phrase
– la forme du verbe elle-même
– le verbe introducteur
– le contexte conversationnel
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Votre deuxième question : c’est la seule chose dont je me souviens » ou « c’est la seule chose dont je me souvienne »?
On peut employer l’un ou l’autre mode.
Le subjonctif met l’accent sur les éventualités considérées et éliminées et exprime l’effort fait pour se souvenir
L’indicatif affirme un fait : le souvenir de cette seule chose.- 8464 vues
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ces fiches, je les ai perdues »ou « je les aies perdues » ou « je les ai perdu
Votre question incite à faire plusieurs mises au point :
– Tout d’abord le temps employé :
J’ai perdu est un temps composé (passé composé) d’un auxiliaire conjugué (avoir : j’ai tu as il a…) et du participe passé du verbe (perdre > perdu). L’auxiliaire conjugué ne peut prendre la marque d’un genre (féminin >e) ni d’un nombre (>S), ces marques étant réservées aux noms, aux adjectifs, aux participes passés principalement.
Au présent : je perds – imparfait : je perdais – passé composé : j’ai perdu – …
– ensuite : quand le participe passé s’accorde-t-il et avec quoi ?
Il faut connaître la fameuse règle : on regarde l’auxiliaire.
Avec être l’accord du PP se fait avec le sujet (très généralement)
Avec avoir l’accord du P se fait avec le COD quand celui-ci est placé avant (sinon, pas d’accord)Ici on a l’auxiliaire « avoir » (ai) on a un COD placé avant : « les » (pronom personnel qui reprend « fiches » et qui donc est féminin pluriel).
On fait donc l’accord : ces fiches, je les ai perdues.- 23112 vues
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Voici l’extrait d’un article qui répond bien à votre question, me semble-t-il :
Les verbes de parole insèrent le dialogue dans le récit ; ils font partie du récit. Ils sont conjugués au temps du récit
(passé simple ou présent de narration). Ils ne sont pas obligatoires.
Un verbe de parole peut se situer :
– avant le dialogue : il est alors suivi des deux points :
Hier, après le dîner, mon père nous a regardés, l’air énervé, et il a dit : «Ecoutez-moi bien ! Cette année, je ne veux pas de discussion, c’est moi qui décide ! Nous irons dans le Midi. »
– à l’intérieur du dialogue :
«Eh bien, a dit ma mère, ça me paraît une très bonne idée. »
– après le dialogue : «Et la plage, c’est des galets ? a demandé ma mère. »
Remarque : Dans les deux derniers cas, le verbe de parole est employé dans une proposition incise, placée entre virgules et
construite avec un sujet inversé.http://www.clg-monet-magny.ac-versailles.fr › pdf- 1206 vues
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Oui, « combien » est parfois pronom :
Dictionnaire de l’Académie :
Pronom. Combien sont-ils ? Combien l’ont déjà regretté ! Des soldats, combien sont revenus ? Parmi ces livres, combien sont déjà oubliés !De combien l’eau est-elle montée ? c’est le cas ici, vous l’avez montré. combien = quelle quantité : il remplace un nom, c’est donc un pronom.
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En effet.
Bouger de + un complément de lieu est correct : bouger/partir de là/ de chez soi par exemple.
En général on emploie bouger + complément de lieu plutôt à la forme négative : je ne bougerai pas de là ; « où je suis » est alors un pléonasme qui peut être voulu : tous les pléonasmes ne sont pas fautifs, il peut s’agir d’un effet d’insistance.- 821 vues
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Ce que dit le dictionnaire de l’Académie :
Quand une interrogative partielle commence par un pronom interrogatif sujet ou par un déterminant interrogatif, il est de meilleure langue de ne pas reprendre ce sujet par un pronom personnel, même si cette construction se trouve sous la plume de grands auteurs. On se souviendra donc que l’on dira plutôt Combien d’auteurs sont sélectionnés ? que Combien d’auteurs sont-ils sélectionnés ?Il convient donc de choisir :
En quoi apprendre aux enfants à se coller de la peinture partout est du mimétisme ?
ou :
En quoi est-ce du mimétisme (que) d’apprendre aux enfants à se coller de la peinture partout ?
(Pour l’utilisation ou non du « que » et du « de » voir cette page : Ce + verbe être + (que ?) + de + infinitif — Forum littéraire)Cette réponse a été acceptée par Balovi. le 7 janvier 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Il est des choses qu’il faut absolument que je vous dise concernant ce travail.
Cette phrase est tout à fait correcte.
Après « il faut que » le subjonctif est requis.- 777 vues
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La réunion se tiendra à 14h au gymnase à l’issue de laquelle nous irons nous promener.
Mais il vaut mieux faire simple :Après la réunion qui commencera à 14h, au gymnase, nous irons nous promener.
A l’issue de la réunion qui commencera à 14h, au gymnase, nous irons nous promener.- 1360 vues
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