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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 8 février 2023 dans Accords

    C’est un cas où la virgule change tout :
    On entendit un bruit sourd. C’est le dernier des soldats encore vaillants qui venait de se briser la cheville…
    On entendit un bruit sourd. C’est le dernier des soldats, encore vaillant, qui venait de se briser la cheville…

    Mis entre virgules le groupe adjectival « encore vaillant » est apposé à « dernier » (« des soldats » est complément de ce nom).
    Sans virgules, l’adjectif qualifie le nom le plus proche, c’est à dire « soldats ».

    Comme cous le voyez les deux phrases n’ont pas le même sens. Et c’est vous seul qui savez ce que vous voulez dire exactement.

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  • Grand maître Demandé le 8 février 2023 dans Accords

    °il faudrait que tu me l’a redonnes : pourquoi cette phrase n’est-elle pas possible ?
    l’a = *la + a (verbe ou auxiliaire avoir) au présent (il a) : on a 2 mots –*parfois le
    tu redonnes est une forme conjuguée du verbe « redonner » à la 3e personne du singulier (il ou elle).
    On ne peut jamais utiliser « avoir » ou « être » devant un verbe conjugué.
    Changeons de temps :

    Vous n’accepteriez pas : °tu me l’avait redonnes/ °tu le l’aura redonnes

    Il faut écrire : il fallait que tu me la redonnes : la est pronom et remplace un nom féminin singulier.
    S’il remplaçait un pluriel on aurait ; il fallait que tu me les redonnes
    S’il remplaçait un masculin singulier : il fallait que tu me le redonnes.
    Et avec un nom à la place du pronom, par exemple le nom « clef » : il fallait que tu me redonnes la clef/les clefs.

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  • Grand maître Demandé le 7 février 2023 dans Question de langue

    La pensée, ce n’est pas comme faire du ski, comme l’application d’un bouquet de techniques éprouvées, comme de ces activités pour lesquelles, à partir du moment où on les exerce régulièrement, ça glisse tout seul.
    Ce que j’ai mis en gras est incorrect : à remplacer
    La pensée, ce n’est pas comme faire du ski, comme l’application d’un bouquet de techniques éprouvées, comme de ces activités dont on peut dire que,  si on les exerce régulièrement, ça glisse tout seul.

    Une bonne idée pour l’image qui renvoie au ski  : jeu de mots.

    Si vous voulez employer « quant à  » vous devez forcément dire autre chose car « quant à » signifie « en ce qui concerne » et indique que vous changez de thème. (thème = ce dont on parle)
    En ce qui concerne les activités qu’on exerce régulièrement
    En ce cas forcément vous devez abandonner la comparaison directe
    La pensée, ce n’est pas comme faire du ski, comme l’application d’un bouquet de techniques éprouvées. Quant aux activités comme le ski, si on les exerce régulièrement, généralement ça glisse tout seul.

    Cette réponse a été acceptée par Pompadour. le 7 février 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 7 février 2023 dans Question de langue

    Lasse de bercer sa poupée elle la dépose sur le lit.
    Voici une phrase complète.
    Voyez ce qui se passe si le sujet est masculin :
    Las de bercer sa poupée, il la dépose sur le lit.

    Vous vous demandez si « lasse » est un verbe. Le verbe « lasser » j’imagine.  Ce verbe signifie « fatiguer ».
    Je suppose que le sujet serait « elle » : donc « elle » fatiguerait sa poupée ? aucun sens ! même le sens vous montre que « lasse » ne peut être verbe.
    D’ailleurs, « elle » est déjà sujet de déposer
    Faisons autre chose : mettons la phrase au passé : lassa de bercer sa poupée elle la déposa sur le lit : encore une fois : aucun sens !
    ==> Le verbe a un sujet – le verbe se conjugue
    ==> l’adjectif se rapporte à un nom ou à un pronom il varie en singulier ou pluriel + féminin ou masculin
    ==> un adjectif ne peut être que : épithète, apposé, ou attribut. Jamais il n’est complément.
    ==> Seul le nom peut avoir la fonction de complément *

    ===> lasse/las est adjectif et se rapporte au pronom « elle » (sa fonction est de lui être apposé)

    *je simplifie mais c’est ici nécessaire

    Un conseil : revoyez ce que sont les différentes natures de mots (on dit aussi « classes de mots »).

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  • Grand maître Demandé le 7 février 2023 dans Conjugaison

    Nous avons ici ce qu’on appelle le conditionnel passé 2e forme
    Vous n’avez pas besoin de changer de personne, ni de forme de phrase pour l’employer :
    Le résultat aurait été/eût été le même si nous avions eu ce pouvoir
    =>La subordonnée introduite par « si » demande un plus que parfait qui a une valeur modale (ici hypothèse) et non temporelle

    Aurions nous/eussions-nous eu ce pouvoir que le résultat aurait été/eût été le même
    =>Ce n’est plus la même proposition qui est subordonnée à l’autre. Ici, la subordonnée est : « que le résultat… même ». Les deux propositions peuvent être au même temps : conditionnel passé 1ère ou 2e forme, au choix.
    Il se trouve que « eussions-nous » est peu employé, la forme subjonctif passé tombant en désuétude aux autres personnes que la 3e du singulier qui résiste encore.

    Le conditionnel passé 2e forme est identique au plus que parfait du subjonctif : auxiliaire être (je fusse, tu fusses, il fût, nous fussions, vous fussiez, ils fussent) ou avoir (j’eusse, tu eusses, il eût, nous eussions, vous eussiez, ils eussent) au subjonctif imparfait, suivi du participe passé du verbe à conjuguer.

    Cette réponse a été acceptée par Alexdre. le 7 février 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 7 février 2023 dans Accords

    Un des sens du verbe « consacrer » est : Vouer, destiner ; employer totalement. Et, bien que l’expression soit courante  (« consacrer du temps à quelqu’un »), le terme est en effet trop fort pour être modeste.  On consacre sa vie à la recherche par exemple.

    Merci également à Mme Xxx et l’équipe xxx pour le temps qu’ils m’ont octroyé.

    Octroyer :signifie accorder quelque chose à quelqu’un généralement comme une faveur (TLF)

    Cette réponse a été acceptée par kev57rs3. le 7 février 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 6 février 2023 dans Général

    Oui « que » est COD du verbe porter et donc fait partie du groupe verbal de la subordonnée. Qui est relatif mais aussi pronom.
    Il est pronom et remplace chemise :
    La chemise que tu portes est sale>> les phrases de base :
    La chemise est sale.
    tu portes cette chemise

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  • Grand maître Demandé le 6 février 2023 dans Accords


    La formulation est  incorrecte
    . Je n’avais pas fait attention.
    Il y a plusieurs incorrections.
    D’abord la principale manque : j’en ajoute une
    Ensuite il manque un verbe pour une des propositions

    La phrase : Je  considérai ma vie pour entrevoir un bonheur fait de petites choses, qui mises bout à bout ressemblait fort bien à l’idée que je m’en faisais.

    Voici les propositions de base qui forment cette phrase complexe :
    Je considérai ma vie
    Pour entrevoir un bonheur fait de petites choses
    ce bonheur ressemblait fort bien à l’idée
    je m’en  faisais  cette
    idée
    Et puis :
    ces petites choses, mises bout à bout —-+ verbe——-———————–

    Le verbe est manquant dans cette dernière  proposition
    Je lui en donne un. Par exemple :
    Ces petites choses, mises bout  à bout changeaient tout.

    Il s’agit maintenant de relier ce propositions dans une phrase complexe :
    Je considérai ma vie pour entrevoir un bonheur fait de petites choses mises à bout et qui changeaient tout, qui ressemblait fort bien à l’idée que je m’en faisais.
    ==> La phrase est correcte cette fois mais les deux relatives introduites par qui enchâssées troublent le sens qu’on peut essayer d’éclaircir avec « et »  qui souligne que la relative qui suit et le participe passé « mises » sont sur le  même plan. Mais la phrase demeure trop peu claire.
    On essaie de dire trop de choses en même temps et mieux vaut faire deux phrases :
    Je considérai ma vie pour entrevoir un bonheur fait de petites choses qui ressemblait fort bien à l’idée que je m’en faisais. Ces petites choses, mises à bout  changeaient tout,

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  • Grand maître Demandé le 5 février 2023 dans Accords

    Pour entrevoir un bonheur fait de petites choses, qui mises bout à bout ressemblait fort bien à l’idée que je m’en faisais.

    L’accord du PP se fait avec « qui » lui-même reprenant « choses », et donc féminin pluriel.

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  • Grand maître Demandé le 5 février 2023 dans Conjugaison

    De façon pragmatique : j e pense qu’il serait plus judicieux de changer de construction pour en adopter une qui accepte le conditionnel.
    Je vous propose ceci :
    Exemple : Étant donné qu’il aurait déménagé pour faire plaisir à son père, imaginez ce qu’il  sera capable de faire quand il apprendra qu’il a besoin de lui

    ==> Étant donné que les gens auraient pu rester dix ans sur un jeu non modifié, imaginez un peu le temps qu’il passeront sur un jeu qui peut être bidouillé

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