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Oui, je pense aussi qu’il faut accorder puisqu’il a un COD et qu’il est placé avant.
En construction pronominale, argotique et populaire . Se coltiner qqc.
Il a été insupportable et elle se l’est coltiné toute la journée. L’ : masculin singulier
Elle a été insupportable et elle se l’est coltinée toute la journée. L’ : féminin singulier
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Une majorité des Français ont ce problème d’orthographe.avec l’article indéfini « une », ne renvoie pas à la majorité mathématique, mais plutôt « au plus grand nombre de >> le verbe est au pluriel. – déterminant : des = de + les
Une majorité de Français ont >> même chose le déterminant a changé : de + déterminant zéro (sens indéfini)
La majorité des Français a – (si on insiste sur le collectif, mais « ont » est possible aussi si on prend en compte le complément)
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Comment utiliser le verbe Soussigner ?Le verbe « soussigner » n’est plus employé, sauf dans cette formule. On ne dit plus « je soussigne » ou « nous soussignons ». Ce verbe vient du latin subsignare, « inscrire au bas, offrir en garantie, engager sa parole ». La forme « sous-signé » n’existe plus non plus et il convient de l’éviter La Culture Générale Vos questions
– Est-il incorrect et fautif d’utiliser un verbe si l’Académie l’indique point en usage ? : L‘Académie est un point de référence. Parfois un peu « en retard » par rapport à l’évolution des mots. Mais son dictionnaire n’est pas le seul à ne traiter que « soussigné ». Larousse accepte le verbe mais j’hésite toujours à le suivre. Ses articles ne sont pas toujours très convaincants. Le TLF aussi ce qui peut inciter à l’utiliser autrement que dans la formule habituelle.
Employer le verbe « soussigner » dans d’autres formes que le PP et dans d’autres contextes que le « je /nous.. soussigné/s » n’est a priori pas incorrect mais, selon l’Académie, à peu près aussi décalé que si vous utilisiez le verbe « cuider » à la place de « penser. et pourquoi le faire ?
L’employer au passif : un texte soussigné est dans cet esprit, une impropriété car c’est la personne qui signe au bas du texte qui est soussignée.– Un auteur qui voudrait employer ce verbe pour apporter une note un peu plus « riche » (ou différente) serait-il en défaut ?
par exemple ? Je pense avoir répondu plus haut mais là vous êtes encouragée à le faire par le TLF.
Je soussigne le texte– Le cas échéant, comment emploierait-on concrètement et correctement ce verbe dans une phrase ?
Voyez ce qu’en dit le TLF : le verbe est alors à utiliser comme : signer au bas de (un acte, un contrat…) –> difficile de le mettre au passif le contrat est soussigné évoque immédiatement la formule semi figée : « je, soussigné (dont la signature est ci-dessous).
Pour ma part, je chercherais l’originalité de style ailleurs.
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Que vous aviez tenté de nous joindre
Lorsque vous posez une question, il vaut mieux, quand c’est possible, citer au moins une phrase complète : c’est très important pour l’analyse.
Je complète donc pour obtenir une phrase.
J’ai appris que vous aviez tenté de nous joindre.
– tout d’abord : dans cette phrase (et forcément dans la vôtre) « que » est conjonction de subordination. Ce n’est pas le pronom relatif qui reprendrait un nom de la principale. « Que » est mot de liaison entre la principale « j’ai appris » et la subordonnée (ce qui suit)
– « vous » est sujet de la périphrase verbale « aviez tenté de nous rejoindre » – et « aviez tenté » n’a aucun COD.
> Tenter peut-être analysé comme un co-verbe ou un semi-auxiliaire qui modalise le « vrai » verbe – joindre- auquel cas la périphrase verbale n’a aucun COD.Par conséquent : e PP reste invariable.
Cette réponse a été acceptée par gmmbrr. le 25 juillet 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Ma réponse n’est pas satisfaisante >> voir celle de Marcel
Le participe passé des verbes impersonnels ou employés de façon impersonnelle est invariable.Et cette phrase est impersonnelle (ça est ici pronom impersonnel).BDL : Certains verbes personnels, c’est-à-dire qui se conjuguent à toutes les personnes, peuvent aussi être employés à la forme impersonnelle, entre autres faire et avoir.
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- Les grands froids qu’il a fait en janvier ont nui au tourisme d’hiver.
- Les festivités qu’il y a eu dans cette ville ont laissé de merveilleux souvenirs.
- Les psychiatres qu’il m’est arrivé de rencontrer tenaient tous le même discours.
- De ces livres, il s’est vendu des milliers d’exemplaires.
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Alors pourquoi ?
Il me semble que la réponse est assez simple : le verbe impersonnel n’a pas de COD dansl es phrases ci-dessus : grands froids, festivités, livres sont sujet réel. psychiatres est COD de rencontrer et pas d’arriver.
Pour ce qui concerne votre phrase : Les embrouilles que ça m’a fait, je ne vois que cette explication : pas de sujet réel donc pas de prédicat du sujet « réel ». Le sujet ne porte pas « réellement » d’action sur quelque chose
Ce n’est là qu’une tentative d’explication.Petite remarque : L’accord du participe passé contrairement aux autres accords n’induit pas une logique structurelle, son application est dépendante de données syntaxiques, sémantiques et morphologiques. Un automatisme apparaît difficile et, dans tous les cas, chèrement acquis. En effet, au niveau de l’apprentissage, de tels repères sont difficiles à mettre en place. Luce Petitjean – « Un vieux casse-tête : l’accord du participe passé. »
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Il est vrai que ce qu’on appelle les déictiques (personnels, spatiaux, temporels) sont utilisés en fonction de la situation de communication.
Ici ne devrait être possible qu’en situation : où es-tu ? je suis ici. Autrement dit, si « je » se déplace, « ici » se déplace aussi. Par conséquent, dans un récit, ici ne devrait pas indiquer l’endroit où se trouvent les personnages mais toujours l’endroit où se trouve le narrateur.
Pourtant, ici fait exception :
Ici, un déictique pas tout à fait comme les autres Marcel Vuillaume – extrait (c’est moi qui souligne):
« Quant aux emplois d’ici dans les narrations fictives, leur étude reste à faire. On sait que, par la vertu de la fiction, le lecteur, avec le narrateur à ses côtés, peut se déplacer librement dans l’espace de l’univers narré et être le témoin oculaire des événements qui s’y déroulent – ce qui ouvre en principe la possibilité de référer au moyen d’ici à un lieu qui englobe la position qu’il est censé occuper. En voici un exemple :
(Quand il [= Rohan] descendit le grand escalier, la porte de la cour fut ouverte à deux battants et montra son cheval noir, harnaché comme pour une bataille. […] On eût dit, à le voir, un soldat breton des compagnies de Mercœur, au temps de la Ligue. Rohan s’était habillé ainsi pour rendre visite au comte de Toulouse.
Là-bas, parmi ces courtisans à perruques immenses et à chapeaux plats empanachés, il allait faire naître plus d’un sourire […].
Ici, dans la salle basse du manoir, le contraste était moins frappant, parce que les serviteurs de Rohan ne suivaient pas la mode de beaucoup plus près que lui. La maison était vieille et tenait aux vieux us ; hommes, meubles et murailles, tout parlait du passé. (Féval, La Louve, 1878) »
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Il en va de même pour -ci et, le lecteur étant censé occuper l’espace fictif, vous pouvez parfaitement écrire dans un récit :
– Comment quelqu’un avait-il pu lui dire d’aller autre part alors qu’il se sentait manifestement heureux ici ?
-Je me rendis compte que le départ allait être douloureux ; je me sentais comme chez moi ici
-J’étais heureuse de passer une dizaine de jours dans un lieu comme celui-ciSi ce n’est pas un récit, il en va évidemment autrement
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On va essayer d’y voir clair :
1 Ce qui lui arrive est une tragédie. (ce = cela)
Cette phrase complexe : principale + subordonnée relative est construite à partir des deux phrases de base :
cela est une tragédie
cela lui arrive2 Ce qu’il lui arrive est une tragédie.
Cette phrase complexe : principale + subordonnée relative est construite à partir des deux phrases de base :
cela est une tragédie
il lui arrive celaen 1 Voilà pourquoi on a le pronom « qui » sujet : « qui » remplace « cela » sujet
en 2 Voilà pourquoi le pronom « que » (qu’ devant il) remplace « cela » sujet réel
« il » demeure sujet apparentLes deux phrases ont le même sens mais leur subordonnée a des formes différentes. En 1 : forme personnelle, en 2, forme impersonnelle.
Cette réponse a été acceptée par Vaelyn. le 30 juin 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Tout ce que les entreprises d’État avaient à faire, c’était de suivre rigoureusement le plan annuel de production que leur donnait l’État.
Suivre est attribut du sujet c’ (qui reprend la proposition : « tout ce que les entreprises d’État avaient à faire »)
L’infinitif attribut présente ici une équivalence* avec le sujet et il faut l’introduire avec « de ».
*pensez à similitude égalité identitéL’infinitif attribut n’est pas introduit quand il ne fait que caractériser le sujet.
Partir c’est mourir un peu – ce n’est pas progresser ça !
Pour comprendre ce que signifie « caractériser » : penser à l’adjectif : partir c’est lâche – l’état dans lequel vous êtes est lymphatique.Je sais que la différence est parfois difficile à saisir.
L’infinitif attribut- 2186 vues
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Eh bien non.
1 Il réorganisa ses documents, qui avaient été mélangés, et attendit.
En effet, la relative ici n’est pas déterminative puisque le nom est déjà déterminé par le possessif.
La relative fournit une information supplémentaire, et c’est pour cela que la virgule est requise, et même deux virgules. On appelle ce genre de relative explicative, ou appositive, ou descriptive, ou parenthétique. Elle ajoute à l’antécédent une qualification mais ne sert pas à le déterminer.2 Il réorganisa les documents qui avaient été mélangés, et attendit.
Ici la relative est déterminative. Elle précise quels documents il réorganise. Elle est essentielle à la détermination (sa caractérisation) du nom. Elle définit, à l’intérieur d’un groupe générique, « les documents en général », une catégorie plus restreinte*.* en phrase 1 c’est le personnel « ses » qui définit cette catégorie
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Qu’est-ce que c’est que toutes ces choses qu’il s’est mis à raconter
Auxiliaire « être » : accord avec le sujet : le sujet est masculin singulier : « il ».
Certains verbes pronominaux ont un COD et en ce cas ils fonctionnent comme avec l’auxiliaire avoir (accord du PP avec le COD s’il est placé avant)
Le verbe pronominal « se mettre à « , signifie « commencer à » n’a pas de COD ici. Il est là pour modifier le verbe raconter. C’est en fait un semi-auxiliaire qu’on appelle inchoatif *
* inchoatif = qui désigne le début de l’action- 761 vues
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