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  • Érudit Demandé le 9 mars 2023 dans Accords

    Bonjour MissFlowing,

    La règle est la suivante : lorsqu’un temps composé est formé avec l’auxiliaire « avoir », le participe passé s’accorde avec le COD placé devant le verbe.

    Également, pour identifier le COD, il vous faut poser la question « Qui ? » ou « Quoi ? » ; à ne pas confondre avec le COI « A qui ? », « A quoi ? », « De qui ? », « De quoi ? » qui lui ne s’accorde pas.

    Dans vos exemples, concernant la première phrase, « m’ » est le COI, le COD étant « la démarche ». Le COD étant donc placé après le verbe, le participe passé ne s’accorde pas, et garde la forme « expliqué ».

    Dans votre deuxième phrase, « nous » est bien COD, et s’accordera donc en genre et en nombre. Si les personnes visées sont bien des femmes, il faudra effectivement accorder par « convoquées ».

    Vous souhaitant une bonne journée,

    PrinceV

    Cette réponse a été acceptée par MissFlowing. le 9 mars 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Érudit Demandé le 9 mars 2023 dans Accords

    Bonjour MissFlowing,

    La règle est la suivante : lorsqu’un temps composé est formé avec l’auxiliaire « avoir », le participe passé s’accorde avec le COD placé devant le verbe.

    Également, pour identifier le COD, il vous faut poser la question « Qui ? » ou « Quoi ? » ; à ne pas confondre avec le COI « A qui ? », « A quoi ? », « De qui ? », « De quoi ? » qui lui ne s’accorde pas.

    Dans vos exemples, concernant la première phrase, « m’ » est le COI, le COD étant « la démarche ». Le COD étant donc placé après le verbe, le participe passé ne s’accorde pas, et garde la forme « expliqué ».

    Dans votre deuxième phrase, « nous » est bien COD, et s’accordera donc en genre et en nombre. Si les personnes visées sont bien des femmes, il faudra effectivement accorder par « convoquées ».

    Vous souhaitant une bonne journée,

    PrinceV

    Cette réponse a été acceptée par MissFlowing. le 9 mars 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Érudit Demandé le 9 mars 2023 dans Général

    Bonjour Zisa,

    Dans le mot que vous interrogez, la coupure doit logiquement être opérée entre « sil » et « houette » (silhouette) car le cas qui s’applique ici est la coupure entre deux consonnes. La coupure après « si » sonne en outre, à mon avis,  assez étrangement.

    Voici un article bien détaillé sur le sujet : https://www.btb.termiumplus.gc.ca/tpv2guides/guides/clefsfp/index-fra.html?lang=fra&lettr=indx_catlog_c&page=9JobduAQVXO0.html#_Toc450236115

    Vous souhaitant une bonne journée,

    PrinceV

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  • Érudit Demandé le 9 mars 2023 dans Conjugaison

    Bonjour Alain,

    Dans ce contexte, c’est le participe passé « récompensé » (qui s’accorde en genre et en nombre le cas échéant car, comme vous l’avez souligné, c’est bien le verbe être qui est maquillé derrière cette phrase) qui s’applique.

    Petite astuce : Si vous rencontrez des doutes entre l’usage du participe passé ou du verbe à l’infinitif, il vous est possible de remplacer le verbe en question par un verbe du troisième groupe tel que « vendre », et ainsi entendre quelle forme colle naturellement si vous êtes francophone natif.

    Vous souhaitant une agréable journée,

    Prince V

    Cette réponse a été acceptée par alain1979. le 9 mars 2023 Vous avez gagné 15 points.

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  • Érudit Demandé le 4 mai 2021 dans Accords

    Chère Electra,

    Il semble ici que « juste » soit employé comme adverbe (dans son sens « récemment »), et qu’il soit alors invariable. La première formulation paraît ainsi être la bonne !

    Belle journée,
    PV

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  • Érudit Demandé le 2 mai 2021 dans Question de langue

    Chère Nadouchka,

    En effet, l’emploi du subjonctif imparfait ne se fait guère plus qu’à la troisième personne du singulier pour des raisons esthétiques (voire l’article de Bescherelle sur le sujet : https://bescherelle.com/lemploi-du-subjonctif-imparfait ).

    La forme que vous proposez, «Paul ! l’interpella Sylvie avant qu’il n’eût raccroché »  est tout à fait correcte en ce qu’elle constitue bien une forme du subjonctif, mais à un temps composé (c’est du plus-que-parfait du subjonctif).

    Enfin, du point de vue de l’esthétique, elle me semble très intéressante.

    Bon dimanche,
    PV

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  • Érudit Demandé le 2 mai 2021 dans Question de langue

    Cher Alain,

    Etant donné que le nom « regard » est ici complété par un adjectif (« farouche »), il me semble qu’il n’y ait aucun pléonasme au sens péjoratif de son emploi, car le mot regard n’est ici pas un terme superficiel, il sert de support au sens qu’apportera l’adjectif (farouche).

    En effet, un pléonasme est, selon le CNRTL, un « Terme ou expression qui ajoute une répétition (consciente ou inconsciente) à ce qui a été énoncé. »
    Mais un pléonasme n’est pas nécessairement quelque chose de mauvais, certains sont très courants toujours selon le CNRTL («je l’ai vu de mes yeux, entendu de mes oreilles»).
         Le pléonasme que nous décrions généralement est plutôt la répétition futile qui alourdit le discours inutilement !

    Je vous invite à lire cet article : https://www.cnrtl.fr/definition/pléonasme

    Bon dimanche,
    PV

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  • Érudit Demandé le 21 avril 2020 dans Conjugaison

    Bonjour,

    Je ne suis pas tout à fait d’accord avec la justesse de la phrase au niveau de l’accord des temps.

    Récapitulons : Il y a 4 mois (passé au moment du discours), vous appreniez que vous deviez rendre un devoir dans une échéance de 2 mois (passé au moment du discours).
    C’est pour cette raison que je suis gêné par votre utilisation du conditionnel pour le verbe falloir. L’utilisation de l’imparfait ne serait-elle pas plus appropriée pour correspondre à votre passé composé ?

    Cela donnerait ceci : « Il y a 4 mois, j’ai appris qu’il fallait que je fasse un devoir maison 2 mois plus tard ».

    Toutefois, je trouve encore cette phrase inesthétique (c’est certainement ce qui vous gêne également) à cause de la formule « 2 mois plus tard ».

    C’est pour cela que je proposerais de trouver une autre formulation, par exemple : « Il y a 4 mois, j’ai appris qu’il fallait que je fasse un devoir maison dans un délai de 2 mois. »

    Je ne prétends pas avoir la meilleure formulation, mais c’est un essai !

    Belle journée

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  • Érudit Demandé le 20 avril 2020 dans Accords

    Bonjour Faucon,

    Je trouve votre question très intéressante. En effet, la construction de votre phrase interrogative peut amener à se poser des questions.

    Comme vous l’avez relevé, le premier lien établit le principe, à savoir que le COD s’accorde avec le PP lorsque placé avant ce dernier dans le cas de la présence de l’auxiliaire avoir… C’est une des règles élémentaires. En principe, le « nous » devrait donc s’accorder avec votre PP « trompée » pour former « trompées » (dans l’hypothèse de femmes qui parleraient de leurs maris hommes…).

    Toutefois, comme vous l’avez également noté, une règle spéciale existe lorsque le pronom « nous » ne renvoie en réalité qu’à une seule personne. Cela peut être l’utilisation d’un « nous de majesté » ou « nous de modestie », mais pas seulement !
    En effet, comme le relève la Banque de dépannage linguistique ici, « Lorsque le pronom nous désigne une seule personne, l’adjectif ou le participe qui s’y rapporte se met au singulier ».

    Comme les juristes le savent, specialia generalibus derogant, c’est à dire que les règles spéciales dérogent aux règles générales. Ici donc, il faut se tourner vers cette dernière règle qui interroge l’identité du « nous ».

    La question qui se pose est donc de savoir à quoi renvoie « nous » dans votre phrase.
    Très clairement, votre pronom « nous » renvoie ici au pronom « on », dont l’utilisation renvoie soit à une personne inconnue (3e personne du singulier), soit à « nous » dans un usage familier (1e personne du plur).

    On se pose alors une seconde question : à quoi renvoie « on » ?
    Il apparaît ici que le « on » employé renvoie à une personne inconnue, puisqu’il s’agit d’une question que j’appellerais d’interrogation générale (comme la vérité générale mais en interrogation…).

    Ainsi, il apparaît que la forme valable de la question, dans un contexte général (si on s’en tient à l’hypothèse d’une femme en général qui s’exprimerait), serait celle que vous avez écrite :
     » Comment réagir quand on découvre que notre mari nous a trompée ? « 

    J’espère avoir fourni une bonne analyse.

    Belle journée

    PS : Je n’arrive pas à insérer de guillemets français sur ce site… mille excuses !

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  • Érudit Demandé le 13 avril 2020 dans Général

    Bonjour Prince, Bonjour Joelle,

    Je n’osais pas tellement contredire Prince, mais je suis d’accord avec votre réponse (Joelle), je pense que « mensonge » n’est pas une réalité abstraite céans.

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