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Bonsoir,
Nul et non avenu est une expression juridique courante, qui se dit d’un acte manifestement nul et par insistance. Elle exprime qu’avant même son annulation par l’autorité compétente (juge, supérieur hiérarchique), il convient de faire comme si cet acte n’avait jamais été accompli.
Elle ne peut pas être jugée pléonastique car et non avenu est ajouté par insistance.
Oui, dans un contexte juridique, on peut dire et écrire : Vos courriers sont nuls et non avenus. Ou mieux : les décisions/les actes que vous m’avez notifiées (és) par vos courriers sont nulles (nuls) et non avenues (us).
(J., ex-juriste pénaliste).
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Bonsoir Tony.
A. Adjectifs employés adverbialement
Comme adverbe, fort est toujours invariable. Il modifie alors un verbe, un adjectif ou un autre adverbe et prend les sens suivants : « avec une grande force », « une grande intensité », « « beaucoup », « très »… Elle crie fort. La pluie tombe fort.
Quand droit se rapporte à un verbe avec le sens de « en ligne droite » ou de « directement », il est employé adverbialement et reste invariable.
Attention ! regarde bien droit devant toi ! Cette maison donne droit sur le potager. La pluie tombe droit. Je vais la couper droit.B. Premier, en premier, etc.
Oui : Ce ne sont pas toujours les mauvaises personnes qui partent les premières. = Ce ne sont pas toujours les mauvaises personnes qui partent en premier. Ici, les premières = nom féminin et en premier = loc. adverbiale. Autre ex. : Dans la fable que vous connaissez bien, la tortue arriva la première/en premier.
Terminer premier (= « avant les autres ») où premier est en fonction d’attribut : j’accorderais en genre ==> Elle a terminé première, comme le font au demeurant les auteurs.
Elle a terminé la première est correct.C. Accords discordants du verbe et de l’adj. quand le sujet est un nom collectif suivi de son complément
Il y aurait beaucoup de précisions à apporter à la règle générale que tu rappelles. Ce n’est toutefois pas l’objet de ta question.
Oui, si notamment le sens s’y prête, on peut accorder le verbe avec le collectif et l’adjectif avec le complément.
Henri Briet (L’accord du verbe, collection « Grevisse. Langue française) donne ces exemples : Une constellation d’assiettes anciennes s’incrustait/s’incrustaient dans l’étoffe havane des murs. Un bataillon de verres pleins couvrait ou : couvraient) le plancher.Cette réponse a été acceptée par Tony. le 8 décembre 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Fifi.
1° Je ne suis pas certain de comprendre sans aucune incertitude le sens de votre première phrase, notamment « en référence à la même sainte patronne (Marie, mère de Jésus ?) d’où son prénom est dérivé (Quoi est dérivé de quoi ?). » Dès lors, sauf éclaircissements, je m’abstiendrai de répondre à votre question (qui doit porter, je pense, sur la concurrence entre d’où, duquel et dont).
2° « Ces compétences l’auront amené là où elle est aujourd’hui. » « amenée », si c’est une femme, non ? »
Si : amenée, conduite. Ses compétences auront amené qui ? L‘ mis pour elle, pronom fém. sing.3° « Ma théière, je suis déçue qu’elle ne l’ait pas utilisé » (ma théière): utilisée, non ? »
Si : utilisée. Qu’elle n’ait pas utilisé quoi ? L’ mis pour ma théière, fém. sing.- 1844 vues
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Bonsoir Virginie.
Autre redondance : Le côté quantique de ta vie est un mystère, car cela peut s’entendre ainsi : « Le côté mystérieux de ta vie ». En effet, la mécanique quantique regorge de mystères,comme tu le sais. (Au fait, quelle suite as-tu donnée à ma dernière réponse à une question comportant le mot quantique ?)
Pour ma part, j’écrirais par ex. : Ta vie est un mystère que toi seul peut élucider/percer.
Ou, si tu tiens à employer quantique : Toi seul peut élucider le côté quantique de ta vie. Tu es le seul à pouvoir élucider le côté quantique de ta vie.- 4751 vues
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Bonjour Lolocaribou.
Les Bleus (les champions du monde !), les Bleues, les Grenats (équipe masculine de football de Metz), les Verts (Saint Etienne) et les Jaunes (le site officiel du FC Nantes n’emploie pas les Jaunes et Verts, mais les Jaunes ou les Canaris). Il s’agit ici de mots employés comme des noms. L’accord en nombre (et en genre pour les Bleues) n’apparaît donc pas anormal. Quant à la majuscule, elle se justifie car c’est une majuscule de distinction, à un double titre d’ailleurs : maj. de discrimination* et de mise en valeur.
* La maj. sert ici à distinguer deux acceptions d’un même terme (bleu). Cf. la distinction, par ex., entre état et Etat (oui, avec un accent aigu, ce serait mieux !).- 4498 vues
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Bonsoir Thierry.
Cette construction est correcte ; Même l’Académie française l’admet :
« II. V. tr. 1. Embrasser par la pensée, concevoir. Penser une œuvre. L’architecte a pensé l’édifice en fonction des contraintes du terrain. Cela est finement pensé. phil. Penser le néant, l’éternité. »
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Tony, votre question étant une question de fond, et non pas un simple commentaire, j’y réponds ici.
Vous avez tout compris. Tenez ! pour l’ensemble de vos interventions (y compris vos questions pertinentes, surtout celles du A), je vous gratifie d’un + 1.
Bonne soirée.
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Bon à savoir :
L’Académie française a réalisé un Dire, Ne pas dire sur les constructions du type Elle s’est mise au travail, à la peinture. Elle considère que, dans ce cas, Elle s’est mis est gravement fautif :
« Mais force est de constater que, sans que l’on sache pourquoi, ils [les accords de ce type] sont souvent oubliés dans les tournures pronominales. On rappellera donc que ces accords sont nécessaires, et que ne pas les faire est une grave faute. »- 2063 vues
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Bonjour Tony.
A. Fournir qqn de qqch. et se fournir de qqch. ne sont pas fautifs. Mais, bien entendu, ils appartiennent à la langue soutenue et sont moins courants que fournir qqn en qqch. et fournir qqch. à qqn.
Pour confirmation : l’excellent Dictionnaires des difficultés du français (art. Fournir, rubrique « Construction ») de Jean-Paul Colin (agrégé, docteur ès lettres, prix Vaugelas), « Les usuels du Robert », p. 398-309.Dès lors, par ex., Ils se sont fournis de provisions est correct (mais pas courant et soutenu).
S’approvisionner de qqch. est également correct :
« s’approvisionner v. pron.◆ Se munir de provisions. S’approvisionner de bois pour l’hiver.— Absolt. S’approvisionner chez l’épicier du quartier.➙ Fournir(se).© 2017 Dictionnaires Le Robert – Le Grand Robert de la langue française »
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