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  • Grand maître Demandé le 27 mars 2017 dans Accords

    Bonjour Charlotte,

    Le compte rendu (Larousse accepte aussi la graphie avec trait d’union : compte-rendu) est formé à partir du nom compte  et du verbe rendre au participe passé.
    Le Petit Robert donne une définition qui permet de bien comprendre le sens donné à partir de ces deux mots :
    « Discours, texte qui rend compte de qqch. »
    © 2016 Dictionnaires Le Robert – Le Petit Robert de la langue française

    Au pluriel le substantif compte prend la marque du pluriel avec un -s, et le participe passé rendu, utilisé comme adjectif, s’accorde avec ce substantif : les comptes rendus (et comptes-rendus pour Larousse)

    Cette réponse a été acceptée par Charlotte. le 27 mars 2017 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 26 mars 2017 dans Question de langue

    Bonjour Zully,

    Il s’agit ici d’une métaphore où la porte désigne les ondes alpha ou la connaissance des ondes alpha.

    Quand le sujet de « ouvrir » est l’ouverture elle-même ou l’espace pourvu de cette ouverture, alors « ouvrir » signifie être un moyen d’accès ou de communication vers un espace. Il est suivi de « sur ». On peut le remplacer par « donner sur ».
    La fenêtre ouvre sur le jardin.
    La porte ouvre sur la chambre.
    Cette chambre ouvre sur le jardin par une baie vitrée.

    Donc « la porte ouvre sur… »

    Mais quelqu’un ou quelque chose ouvre quelque chose à quelqu’un ou à quelque chose.
    Ouvrir cette industrie à la concurrence.
    Elle a ouvert (la porte) à son amant.

    Je pense qu’on pouvait écrire : »les ondes alpha ouvrent (la porte ou la voie) à la découverte des états de conscience éveillée ».

    Cette réponse a été acceptée par Zully. le 25 avril 2024 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 24 mars 2017 dans Général

    Bonsoir durillon,

    Pour « écrivain » il est tout à fait possible d’utiliser le féminin écrivaine. La forme féminine est acceptée par les dictionnaires Larousse et Robert.
    On utilise encore souvent la forme épicène : un écrivain et une écrivain.

    La féminisation de « maître » pour les noms de métier ne semble pas encore acceptée. Mais vous trouverez ici un argumentaire intéressant sur la question.
    http://parler-francais.eklablog.com/guerre-des-sexes-a100284815

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  • Grand maître Demandé le 23 mars 2017 dans Question de langue

    Bonjour Stéphanie,

    Tout d’abord rappelons qu’après être on écrira « faute » :
    – sans préposition, de préférence dans le langage soutenu : c’est ma faute,.
    – ou précédé de la préposition de : c’est de ma faute.

    Le complément de « faute » doit être introduit par la préposition de :  c’est la faute  du professeur (c’est la faute à Voltaire  est donc fautif) 

    Quand « faute » est précédé d’un pronom possessif (c’est ma faute) , le complément, nom ou pronom, ne sera pas introduit par de mais par à : c’est pas ma faute à moi, c’est leur faute à ces adversaires.
    Ce procédé est utilisé pour renforcer le possessif.

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  • Grand maître Demandé le 23 mars 2017 dans Question de langue

    Bonjour Alison,

    Un « enfant » est un être humain, sans différenciation de sexe, de la naissance à l’adolescence. Aussi utilise-t-on ce nom le plus souvent au masculin (un enfant) pour désigner un garçon ou une fille.

    Mais Larousse confirme l’emploi aux deux genres : un enfant, une enfant.

    Le TLFi en donne des exemples :  « Cette enfant est l’innocence même (Martin du G., Thib.,Cah. gr., 1922p. 595″

    Mais cet emploi au féminin ne désigne bien sûr que des filles. Une enfant est un enfant de sexe féminin.

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  • Grand maître Demandé le 22 mars 2017 dans Général

    Bonjour Calou,

    Vous avez raison d’être choqué par ce terme inventé.

    Quand on ajoute le suffixe -aine à un adjectif numéral, on obtient un nom à valeur numérale qui exprime un âge ou une quantité.
    Cent -> centaine
    Trente -> trentaine

    Mais on ne le fait pas avec tous les adjectifs, seulement avec les multiples de dix.
    Par ailleurs une trentaine est une approximation et signifie 30 ans ou à peu près.
    Un trentenaire est celui qui a trente ans environ mais en fait il a entre 30 et 39 ans.

    Donc une personne qui a 35 ans est trentenaire et a un peu plus que la trentaine.

    On remarquera qu’il n’y a pas de terme pour exprimer un âge de 5 ans ou à peu près. Une durée de 5 ans est un quinquennat !

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  • Grand maître Demandé le 22 mars 2017 dans Accords

    Bonjour lectrice76,

    Puisque certains tissus sont jaunes et d’autres émeraude, on écrira des tissus jaunes et émeraude.

    Si vous n’accordez pas « jaune »  (des tissus jaune et émeraude), on comprendra que les tissus contiennent à la fois du jaune et la couleur émeraude.

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  • Grand maître Demandé le 21 mars 2017 dans Conjugaison

    Bonsoir sandyspoon,

    Dans une interrogation indirecte, on écrira « ce que » avec un verbe conjugué mais « que » avec un infinitif.

    Je voudrais savoir ce que je dois préparer

    Je voudrais savoir que préparer ?

    Cette réponse a été acceptée par sandyspoon. le 22 mars 2017 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 21 mars 2017 dans Conjugaison

    Bonjour pivot86,

    La subordonnée (« qui déplaça… ») dépend du verbe « participer » au participe présent.

    Le participe présent exprime en général une action qui s’accomplit en même temps que l’action exprimée par le verbe qui l’accompagne (« a fait »).
    Mais le contexte, insuffisamment développé ici, peut laisser penser que l’action de « participer » a lieu à une époque postérieure et pourrait s’être déroulée dans le passé ou même le présent !

    La concordance des temps dépend du rapport dans le temps entre les actions de la principale et de la subordonnée.
    Si l’action de « participer » se déroule dans le passé, il faut alors savoir si l’action de « déplacer les négociations… » est bien simultanée et dans ce cas on choisira le passé composé (à la place du passé simple, en raison de l’utilisation du passé composé pour « elle l’a fait ») ou l’imparfait.

    Le passé simple est généralement remplacé par le passé composé dans le langage oral, mais il garde sa place à l’écrit. Dans ce cas il convient de choisir d’écrire au passé composé ou au passé simple et de conserver ce choix tout au long du récit.

    Elle l’a fait en participant au combat politique qui a déplacé les négociations vers…

    ou Elle le fit en participant au combat politique qui déplaça les négociations vers…

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  • Grand maître Demandé le 21 mars 2017 dans Question de langue

    Bonjour Phil94,

    Dans votre phrase, « voilà » présente le pronom « me » qui est qualifié par le participe « rassurée ».

    « Voilà » indique alors une situation actuelle (celle d’être rassurée) qui résulte de circonstances antérieures.

    On suppose en effet que cette phrase fait suite à une autre exprimant les raisons qui permettent de rassurer la personne.

    Avec cette fonction l’emploi de « voilà » se justifie.
    On pourrait dire : avec cela ou cela étant dit, je suis maintenant rassurée.
    On revient donc à la notion que vous connaissez bien et qui différencie voici (quelque chose qui va être dit ou fait) de voilà (quelque chose qui vient d’être dit ou fait).

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