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L’usage flotte, et les dictionnaires divergent :
GENRE
Toujours masculin, même pour désigner une femme : elle était mon témoin à notre mariage.I N. Personne qui témoigne de qqch., qui peut témoigner.
1 Personne en mesure de certifier ce qu’elle a vu ou entendu.
Être témoin d’un accident.
Interroger un témoin, une témoin.- 648 vues
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En principe il faudrait accorder : tonneau vient qualifier les montres > des montres qui sont comme des tonneaux (c’est comme le melon des chapeaux melons = des chapeaux qui sont comme des melons).
[En réalité ce sont les cadrans des montres qui sont comme des tonneaux : des montres dont les cadrans sont comme des tonneaux (ou dont le cadran est comme un tonneau). Mais par ellipse /métonymie, ce sont finalement les montres qui sont qualifiées.]
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Dans nappe de brouillard, il n’y a pas deux réalités distinctes : une nappe d’un côté, et du brouillard de l’autre. Il y a une seule réalité = une nappe constituée par du brouillard. Autrement dit, ici brouillard ne sert pas à désigner le brouillard (directement en tout cas), mais à compléter le mot nappe pour dire de quelle type de nappe il s’agit (ce n’est pas une nappe de gaz, ni une nappe de lumière, pas plus qu’une nappe de cuisine, c’est une nappe de brouillard). Il a donc une fonction adjectivale. Or, un adjectif ne peut pas être pronominalisé, par conséquent le seul élément de ce groupe nominal qui puisse l’être est le substantif tête = nappe.
Donc : qui s’allongent à l’infini.
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– Le cas échéant, comment emploierait-on concrètement et correctement ce verbe dans une phrase ?
Soussigner ne signifiant pas autre chose que signer en bas de, si vous souhaitez l’employer, vous le ferez comme vous emploieriez le verbe signer :
Les contractants soussigneront l’acte devant notaire…
Les contractants ont soussigné l’acte devant notaire…
Les contractants aurait dû soussigner l’acte devant notaire…
etc.- 1761 vues
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Je ne crois pas que l’on puisse dans le cas présent défendre la thèse de la construction impersonnelle. Pour cela, il faudrait que le sujet grammatical (ici ça) ne renvoie à rien. Contrairement aux exemples donnés par Tara ou il ne renvoie effectivement à aucune réalité, ça réfère à quelque chose : Et là le mec il a rien compris, du coup, il a refusé et je te dis pas l’embrouille que ça a fait(e) où ça = la situation qui a déclenché l’embrouille (le fait que le mec ait rien compris, qu’il ait refusé, etc.).
Soit il y a une autre (« vraie ») raison qui pourrait justifier le non accord, qui pour le moment m’échappe, soit c’est pour une « fausse » raison, comme par exemple celles évoquées par Wilmet ou par Hanse que j’extrais de ce site qui fait un point très détaillé sur cette question.
Marc Wilmet [à propos de l’impression que cela a faite] avance une explication à ce phénomène : « L’“étrangeté” imputable au pronom cela ne naîtrait-elle pas d’une confusion de support [comprenez : objet qui impose l’accord à un apport, en l’occurrence le participe passé] : « qu’est-ce qui a été fait ? » ; 1° que → l’impression (la bonne source du pronom que), 2° cela (source erronée de que, mais le pronom masculin singulier cela se superpose à l’impression, dont il sauvegarde le trait « inanimé » [3]) ? » À en croire Hanse, ladite confusion serait d’ailleurs facilitée, dans les constructions de ce type, par le voisinage immédiat du complément d’objet direct et du pronom sujet : « On a signalé maintes fois la tendance à ne pas faire l’accord avec un complément féminin qui précède quand le sujet, pas trop éloigné, est cela : L’impression que cela m’a faite peut paraître étrange, mais l’accord s’impose aussi bien que dans L’impression que ce jeune homme vous a faite. »- 1210 vues
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On est effectivement ici bien en présence d’un verbe réciproque, en revanche se n’est pas COD, il n’est pas analysable.
Dans sa forme non réciproque : Elle s’est toujours entendue avec sa sœur, on ne peut pas dire que elle entend elle-même avec sa sœur.
En fin de compte, ça ne change en effet rien à l’accord : On s’est toujours bien entendus (ou entendues, si on ne renvoie qu’à des femmes/filles).- 9407 vues
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Voici deux avis, un peu divergents bien qu’ils acceptent tous les deux les deux accords :
La grammaire bleue
Dictionnaire des difficultés de la langue française – Adolf Thomas

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Pour décerner, c’est en effet l’infinitif qui convient, en revanche pour voir tout dépend si ils ont donné ou reçu les décorations.
S’ils les ont données > Ils se sont vus décerner.
S’ils les ont reçu > Ils se sont vu décerner.- 949 vues
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Pour votre première question, la réponse se trouve par exemple ici.
Et donc, on peut dire :
C’est là que/où naquit la civilisation.
C’est la première fois que/où je fais cela.
À l’époque où/que j’étais petit ….Pour votre deuxième question, la reprise de la préposition dans le cas d’un COI n’est pas mauvaise. Elle est facultative dans votre exemple, et elle est même obligatoire quand la dislocation se fait à droite:
Je lui ai parlé, à Alexandre.Cette réponse a été acceptée par DSSA. le 28 juin 2023 Vous avez gagné 15 points.
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Non, ça ne parait pas bizarre (enfin, il y a là une dimension subjective, donc ça paraitra sans doute bizarre à certaines personnes), comme vous le montrez avec votre série, ce syntagme est bien formé.
Cette réponse a été acceptée par Cocojade. le 27 juin 2023 Vous avez gagné 15 points.
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