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Bonjour,
Pourriez-vous nous donner des exemples précis sur lesquels vous hésitez ? Car la question est vaste…
• Qui peut être pronom relatif ou pronom interrogatif. Il est sujet du verbe conjugué.
Qui est arrivé le premier ? => pronom interrogatif, sujet de « est arrivé ».
Le chat qui est sur mon balcon va tomber =>pronom relatif, mis pour le chat, sujet de « est ».• Que peut être, pronom relatif ou pronom interrogatif complément d’objet du verbe, conjonction de subordination, conjonction (seul ou employé avec d’autres pour former des locutions diverses), adverbe exclamatif…
Que veux-tu ? => pronom interrogatif, COD de « veux-tu ». (= tu veux quoi ?).
Le chat que je regarde va tomber. =>pronom relatif, mis pour le chat, COD de « je regarde (je regarde quoi ?)
Je veux que tu reviennes .=> conjonction de subordination, introduit la proposition subordonnée [que tu reviennes]
Reviens avant que le soleil ne se couche. => partie de la conjonction temporelle (avant que)
Ne reviens que demain. => partie de la conjonction restrictive (= seulement : reviens seulement demain)
Que cette femme est belle ! (adverbe exclamatif) !Pour ne parler que des emplois les plus courants !
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Bonjour FLO,
Oui, il est bien placé : le point d’interrogation se place toujours en fin de question (dans le discours direct).Ce sont plutôt vos deux points qui me semblent gênants. En général, ils annoncent une citation, une énumération ou une explication ayant un lien logique (de cause ou de conséquence) avec ce qui les précède. Ce n’est pas le cas dans votre phrase.
J’écrirais plutôt :
« Pouvez-vous nous faire parvenir un texte pour l’article (que ce soit une citation ou le passage d’un livre) ? »- 6490 vues
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Bonjour Estudiantin,
« Avouez, Sylvie, que vous mentez. » Ou « Avouez, Sylvie, que vous avez menti. »
Avouez est un verbe à l’ impératif présent (2e personne du pluriel).
• Dans l’impératif (pour donner un ordre ou un conseil), le sujet n’est pas exprimé. Ici « Sylvie » est une apostrophe (elle désigne la personne à laquelle on s’adresse) qui renforce le sujet « vous » non exprimé. L’apostrophe n’est pas obligatoire, d’ailleurs, tu la supprimes dans l’exemple : « Avouez que vous avez menti ».
• La phrase contient deux propositions : une principale [Avouez, Sylvie,] et une subordonnée complétive [que vous mentez]. Le mot « vous » que tu vois peu après est le sujet du verbe mentir dans la proposition subordonnée « que vous mentez ».
Voici un petit exercice pour ne plus confondre les terminaisons -é, -er, et -ez :
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Bonjour summer16,
Ici, mieux vaut mettre un pluriel, car ces « écrits » sont dénombrables et qu’il en existe certainement plusieurs. Il en irait différemment pour un nom de sens plus abstrait comme « différents types d’humour ».
http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?th=2&id=1596- 7630 vues
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Bonjour dgreyman37,
Vous avez raison de douter.
Le verbe « rechercher » est ici au présent (ils recherchent quelqu’un actuellement) et son sujet est « vous » (qui recherche ?), on écrit donc le verbe à la 2e personne du pluriel du présent de l’indicatif : vous recherchez.« Mes compétences techniques se rapprochent de celles que vous recherchez. »
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Bonjour Hirondelle,
Citation de Grevisse : « Vu la variété des adverbes, il est difficile de donner des règles rigoureuses au sujet de leur place dans la phrase. Il faut d’ailleurs tenir compte des intentions des locuteurs (mise en évidence, lien avec ce qui précède) et des choix des écrivains (notamment pour le rythme).
La longueur des adverbes joue aussi un rôle important : les adverbes courts sont moins mobiles que les adverbes longs. »Néanmoins, la première de vos phrases me paraît très maladroite, les deux suivantes acceptables (car l’adverbe est placé entre le participe passé et l’auxiliaire, mais après la négation). À l’oreille, la troisième me semblerait la meilleure.
« Je me demande si l’île n’a pas été déjà entièrement engloutie dans le néant. »- 9456 vues
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Personnellement, je n’en mettrais pas dans la seconde, la phrase est courte et il s’agit de langage familier.
Dans la première, tout aussi familière, je la laisserais car la phrase est plus longue et « ce gars », plus éloigné du pronom qui le désigne. Mais je doute qu’elle soit obligatoire.- 4562 vues
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Bonjour,
Une apostrophe (dans ce sens) ne s’utilise que pour une personne à laquelle on s’adresse.
En grammaire, il s’agit bien de la « fonction grammaticale du mot qui désigne la personne ou la chose personnifiée à qui l’on s’adresse » indique le C.N.R.T.L
Ce n’est pas le cas de vos deux exemples, puisque l’on y parle d’une troisième personne (au sens grammatical), qui n’est pas l’interlocuteur.
Ce n’est donc pas cette règle qui peut vous éclairer sur l’emploi des virgules dans ces deux phrases.
P.-S. : Et n’oubliez pas que beaucoup de virgules sont facultatives et laissées à l’initiative de l’auteur.- 4562 vues
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Bonjour,
J’ai hésité à vous répondre, car je ne vois pas non plus de règle vous obligeant à mettre une virgule ici. Cependant, sans virgule, il semble manquer quelque chose.
L’incise en elle-même est bien : « dit Éric énervé ». Elle est encadrée par une virgule et un point, ce qui est suffisant. Et, je vous comprends, la virgule hache la phrase en petits tronçons, on respire trop, on halète… La tentation est grande de la retirer.
Pourtant, « Éric énervé », sans pause, cela sonne un peu comme un nom de famille… Du coup, je laisserais la virgule (ce qui en fait une épithète détachée, courante avec les noms propres).- 4240 vues
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Bonjour Estudiantin,
• En général, dans la phrase, le sujet est placé avant le verbe :
Les grues cendrées passaient au loin. Sujet : les grues cendrées ; verbe : passaient.• Quand on inverse le verbe et le sujet, c’est-à-dire quand on place le sujet après le verbe, on parle de sujet inversé.
Au loin passaient les grues cendrées. Le sujet et le verbe n’ont pas changé, c’est simplement leur place qui est modifiée.Cette tournure est usuelle dans les phrases interrogatives (Viendras-tu ce soir ?), en poésie et assez largement dans le langage courant :
J’apprécie le livre qu’a écrit mon ami. (Sujet inversé : mon ami ; verbe : a écrit).
C’est pourquoi, pour accorder un verbe, la recherche du sujet doit être bien réfléchie.La nuance entre sujet apparent et sujet réel est bien différente et s’applique en particulier aux verbes impersonnels. Il tombe de la neige. (Sujet apparent : il ; sujet réel : la neige.)
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