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  • Grand maître Demandé le 6 février 2015 dans Accords

    Bonjour,

    Je ne connais pas de règle d’accord, mais je pense que d’une manière générale il faut mettre la phrase proposée à la forme affirmative pour trouver le nombre du nom qui suit l’expression   « Il n’y a pas de…»

    Il y a un abonné au numéro que vous demandez .( l’abonné est unique ──► donc singulier)
    Il n’y a pas d’abonné au numéro que vous demandez.

    Il y a des arbres dans ce parc. ( L’arbre n’est pas unique ──► donc pluriel)
    Il n’y a pas d’arbres dans ce parc.

    On dira ainsi

    Il n’y a pas de manches à cette chemise. ──► une chemise a des manches.
    Il n’y a pas de col à cette chemise. ──► une chemise a un col.

    C’est un point de vue logique. Ai-je tort ou raison ?

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  • Grand maître Demandé le 5 février 2015 dans Général

    Bonjour,

    Cette règle s’applique aussi aux participes passés ci-inclus ,  ci-annexé, avec une particularité:  ils s’accordent généralement quand ils sont suivis d’un nom précédé d’un article( Ex 2)

    Vous trouverez la lettre de votre avocat ci–incluse.
    Ci-incluse
    la documentation que vous m’avez demandée.
    J’ai le plaisir de vous adresser ci-annexé deux chèques de mille euros.

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  • Grand maître Demandé le 5 février 2015 dans Question de langue

    Bonjour,

    On peut jouer avec les mots (homonymie), mais on ne plaisante pas lorsque l’on parle de mathématiques.
    Les dix chiffres de la numération décimale permettent d’écrire les nombres entiers qui vont nous servir à compter, classer, mesurer…

    « Dieu a créé les nombres entiers et tout le reste est l’oeuvre de l’homme.» est une célèbre citation  de Leopold Kronecker (7 décembre 182329 décembre 1891)  mathématicien allemand persuadé  que l’arithmétique doit être fondée sur les nombres entiers.

    Un nombre cardinal tel que un, trois, vingt-cinq, quatre-vingt-quatorze,  cent, mile…permet de déterminer avec exactitude le nombre d’éléments de même nature d’un ensemble donné.
    Vingt soldats, quatre voitures, cent jours, mille soucis…

    Ver et verre ne sont pas de même nature. La question ne se pose donc même pas !

    Dans le  même genre on peut citer:
    Un sot sur un âne, tient dans sa main droite un sceau royal et dans sa main gauche un seau rempli d’eau.

    Il tombe de l’âne.

    et la même question farfelue est posée !

    Pour ce qui est de l’homophonie voici ce que conseille Alphonse  Allais  à un voyageur timoré qui s’apprête à traverser une forêt hantée par des êtres surnaturels  :

    « Par les bois du djinn où s’entasse de l’effroi
    Parle et bois du gin ou cent tasses de lait froid.«

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  • Grand maître Demandé le 3 février 2015 dans Question de langue

    Bonjour,

    J’avais dans un premier temps subodoré la coquille, et j’en avais fait mention dans une réponse que j’ai supprimée.

    J’interviens à nouveau, car ce qui me gêne dans cette phrase c’ est l’emploi concomitant du verbe falloir et devoir qui exigent l’un la nécessité et l’autre l’obligation. Ces deux verbes ont parfois la  même  signification.
    Il y a dans cette phrase une lourdeur liée à la redondance d’une même idée:  l’obligation de faire quelque chose.
    On serait tenté de penser que ce double emploi est un pléonasme:  terme ou expression qui ajoute une répétition consciente ou inconsciente a ce qui a été annoncé.
    Dans tartuffe de Moliére , on trouve un exemple de pléonasme classique et souvent rapporté : « Je l’ai vu , dis-je, vu, de mes propres yeux vu, ce qui s’appelle vu…»
    Le pléonasme, dans ce cas, est une figure de style usitée dans une intention stylistique. Mais le pléonasme peut dans d’autres cas être vicieux  comme dans les expressions  monter en haut , descendre en bas ou marcher à pied. Il est alors fautif.
    Dans la phrase proposée cette espèce de pléonasme est une périssologie. C’est un vice d’élocution* qui consiste  à ajouter à une pensée déjà suffisamment exprimée , d’autres termes qui sont surabondants.
    La périssologie est donc fautive.
    Voici un exemple:
    « Sans que ce soit prévu,  on s’est rencontré, fortuitement, à la station de métro,  par hasard.»

    * Manière de s’exprimer ; choix et arrangement des mots dans le discours : Élocution savante.

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  • Grand maître Demandé le 3 février 2015 dans Général

    Bonjour,

    Dans l’abréviation de certaines formules latines on emploie des lettres majuscules suivies d’un point, séparées par un trait d’union sans espace s’il y en a un dans l’expression ou le mot  non abrégé.

    nota bene ──► N.B.
    post-scriptum ──► P.-S.

    Il en va de même pour les  expressions ou les mots français.

    C’est-à-dire ──► C.-à-D.
    Notre-Dame ──► N.-D.
    Poste restante ──► P.R.
    Réponse s’il vous plaît ──► R.S.V.P
    Sans garantie du gouvernement──► S.G.D.G

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  • Grand maître Demandé le 3 février 2015 dans Conjugaison

    Bonjour,

    Je fais référence  au « Précis de grammaire française » GREVISSE.
    Page 214   § 398-4

    Après un de ceux qui,  une de celles qui , le verbe se met au pluriel.
    Ex:
    Un de ceux qui liaient Jésus -Christ au poteau. ( Les contemplations  – Halte en marchant- V. Hugo)

    Quand un(e) des …qui contient un attribut, c’est presque toujours le nom pluriel qui commande l’accord.
    Ex:
    La poésie française au XVI ème siècle est un des champs qui ont été le plus fouillés. (Sainte-Beuve)

    Dans le dictionnaire des difficultés de la langue française  – Larousse – l’accord est le même.
    Ex:
    Vous êtes un  (une) de ceux  (de celles) qui lui témoignent le plus de sympathie

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  • Grand maître Demandé le 1 février 2015 dans Général

    Bonjour,

    La langue française écrite est dite bicamérale* : chaque lettre de l’alphabet existe en deux versions, les minuscules et les majuscules. « Majuscules » ou « capitales » ? En toute rigueur, capitales s’emploie pour qualifier le style typographique et majuscules pour désigner le style orthographique, l’écriture manuscrite.

    *Une écriture bicamérale est une écriture qui oppose deux œils de format différents pour chaque caractère.

    On évitera d’abuser des lettres capitales en dehors des cas qui exigent leur emploi, en début de phrase et pour les noms propres. À l’exception de ces cas, les capitales ne s’imposent que lorsque l’on a affaire à un caractère unique, bien spécialisé ou particulier. Ainsi, les « quasi-noms propres » qui spécifient les attributions d’un ministère, requièrent des capitales ; mais ce n’est pas vrai pour le mot ministère lui-même, non plus que pour le ministre, ni a fortiori pour un directeur, même général !
    Cependant, on peut recourir aux lettres capitales quand on veut mettre un mot ou une expression en exergue dans une phrase.

    Cette dernière remarque pourrait justifier la graphie« Haute Société ».
    La haute société  s’écrit normalement en minuscules.

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  • Grand maître Demandé le 30 janvier 2015 dans Accords

    Bonjour,

    On associe la locution « Tout le monde»  à un ensemble de personnes présentes dans une assemblée, une réunion… Cela évoque donc une idée de pluralité.
    Cependant tous les mots qui entrent dans sa composition sont au singulier. Il est naturel que ce collectif, lorsqu’il est sujet , soit suivi d’un verbe au singulier.

    On ne dit pas : Tout le monde ont payé leurs impôts, mais tout le monde a payé ses impôts.

    Tout le monde a ici le sens de chaque personne, chacun d’entre nous.
    Chacun d’entre nous a payé ses impôts.

    Dans la phrase proposée, en remplaçant tout le monde par chacun d’entre nous, on obtient:
    Elle a transformé chacun d’entre nous en grenouille.
    Elle a transformé une forme humaine en une forme animale. D’où l’emploi du singulier.

    Elle a transformé tout le monde en grenouille.

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  • Grand maître Demandé le 30 janvier 2015 dans Général

    Bonjour,

    On trouve dans différents dictionnaires les locutions adverbiales en biais et de biais.
    De biais
      signifie obliquement, de travers, d’une façon détournée.

    Regarder de biais  signifie regarder sans le montrer, d’une façon détournée.

    La phrase qui  évoque ce sens est:

    Il regarde Florian de biais en lui disant ça parce qu’il lit la presse locale…

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  • Grand maître Demandé le 30 janvier 2015 dans Général

    Bonjour,

    Les deux expressions ont le même sens mais des emplois différents .

    L’expression « Dans le passé » est considérée comme un adverbe et signifie autrefois, jadis, dans le temps.
    Ex:  « Cela se produisait dans le passé. »

    L’expression « Par le passé » s’emploie dans une phrase comparative.
    Ex:
    « Pierre avait beaucoup changé, et il était devenu plus agressif que par le passé. »
    « Elle m’observa avec plus d’attention  que par le passé. »

    Remarque:
    On emploie à tort naguère  dans le sens de jadis , autrefois…
    Naguère signifie il y a peu de temps et se situe donc dans un passé proche.

    On évitera donc d’écrire:
    « Là fut naguère, il y a trois siècles, un des plus beaux palais du monde. »

    • … tandis que le passé se conserve en nous par la mémoire, c’est notre imagination seule qui perçoit l’avenir. Aussi va-t-il beaucoup plus de formes temporelles distinctes pour l’indication du passé que pour celle de l’avenir. Le verbe français ne compte pas moins de cinq temps principaux du passé, pour l’indicatif seulement: imparfait, passé simple , passé composé, passé antérieur, plus-que-parfait; et ces trois derniers temps ont des formes surcomposées, pour rendre certaines nuances de l’antériorité; cela porte à huit le nombre de nos temps du passé pour le seul mode Indicatif (et encore le futur antérieur, et sa forme surcomposée n’y sont-ils pas compris). On voit si c’est avec raison que l’on a dit du français qu’il peut rendre le passé avec un véritable luxe de nuances »
    R. LE BIDOIS, Synt. franç. mod.

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