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Bonjour Kion, dans le titre de votre question, le sujet n’est pas précisé, il s’agit d’une tournure impersonnelle : « Manger ou être mangé ? (telle est la question…) ». Dans ce cas, on laisse effectivement le participe passé au masculin singulier (correspondant au pronom impersonnel il ou on). En revanche, dans la question elle-même, le sujet est précisé (ces créatures), il faut donc bien accorder le participe passé avec lui : ces créatures doivent choisir entre manger et être mangées (notez que j’ai remplacé ou par et car on choisit une chose ou une autre, mais on choisit entre une chose et une autre).
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Kind, oui, certains adjectifs qui sont à l’origine relationnels peuvent toutefois être amenés à être utilisés comme des adjectifs qualificatifs, généralement dans un sens différent (métaphorique ou simplement étendu par rapport à leur signification originale). C’est exactement le cas de princier, dans sa première acception « relatif au prince » (un titre princier, la charge princière) mais par extension « digne d’un prince (luxueux, somptueux) : un train de vie princier » ; dans le premier sens, il s’agit d’un adjectif relationnel, dans le second d’un adjectif qualificatif.
Cette réponse a été acceptée par Kind. le 14 août 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Kind, on peut soit considérer que le verbe s’occuper est pronominal réfléchi et qu’à ce titre il s’accorde avec le sujet, soit qu’il s’agit du verbe occuper et que le pronom se (s’) est son COD (elle a occupé qui ? elle-même), placé avant le verbe et donc que la participe passé s’accorde avec lui. Ces deux méthodes arrivent (heureusement 🙂 ) à la même conclusion (accord de occupée), mais la première est la plus correcte grammaticalement, la seconde est plus approximative * (mais néanmoins efficace, et on peut la trouver plus simple).
Pour votre seconde question, il faut bien aussi faire l’accord et écrire elle s’en est occupée (le pronom en est mis pour de sa mère — ou la chose ou la personne dont elle s’est occupée — il est COI de s’occuper et ne joue pas de rôle dans l’accord).
* : pourquoi approximative ? entends-je murmurer dans l’assistance. Parce que le verbe s’occuper [de quelqu’un] n’a pas réellement le sens de occuper soi-même et que le pronom se n’y est pas à proprement parler COD. Cependant cette approximation permet d’éviter les considérations parfois subtiles sur les verbes pronominaux réfléchis, réciproques, essentiellement pronominaux, etc., et de s’en tenir à la règle générale de l’accord avec le COD placé avant le verbe.
Cette réponse a été acceptée par Kind. le 14 août 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Kind, selon la BDL, un adjectif relationnel (également appelé classifiant) n’exprime pas une qualité (petit, grand, gros, aveugle, etc.) mais une appartenance à une classe, il dérive d’un nom et il peut être remplacé par un complément de nom. Par exemple : le réseau routier (le réseau des routes), la tribune présidentielle (du président), le rapport gouvernemental (du gouvernement), etc. Par ailleurs, à l’inverse de l’adjectif qualificatif, on ne peut pas lui attribuer un degré d’intensité (la BDL dit qu’il n’est pas « gradable ») : un homme petit peut être un homme assez petit ou très petit, mais une tribune présidentielle ne peut pas être un peu ou beaucoup présidentielle, un réseau très routier, etc.
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Bonjour Minouche, la tournure je connais une personne l’ayant perçue la prime d’activité (sans virgule) est incorrecte. Vous ne pouvez pas mettre dans la même proposition à la fois le nom (la prime d’activité) et le pronom qui le représente (l’). Soit vous faites une seule proposition en supprimant le pronom : je ne connais personne ayant perçu la prime d’activité, soit vous faites deux propositions séparées, l’une avec le pronom et l’autre (en apposition) avec le nom : je ne connais personne l’ayant perçue, la prime d’activité. Dans le premier cas, le COD de perçu est le nom (la prime d’activité) placé après le verbe, donc pas d’accord du participe passé perçu. Dans le second, le COD de perçue est le pronom (l’) placé avant le verbe, donc accord du participe passé perçue. Mais ça ne peut pas être les deux à la fois, comme dans votre phrase initiale 🙂
Cette réponse a été acceptée par Minouche. le 13 août 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Kion, oui, aussi étrange que cela puisse « sonner » à l’oreille, il faut bien utiliser le féminin annonciatrice, cet adjectif se rapportant sans doute possible à la mise en scène. C’est au contraire la formulation La mise en scène {…} était annonciateur de… qui serait erronée, quelle que soit la longueur de la partie entre {…}. Peut-être la gêne provoquée par le féminin est-elle effectivement due à l’éloignement relatif de l’adjectif et du nom auquel il se rapporte, mais quoi qu’il en soit il faut bien écrire ici : La mise en scène, dans « La petite maison dans la prairie », d’un modèle de famille se rapprochant de ce que consacre la Bible était annonciatrice de…
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Bonjour Isa, après « c’est normal que… » ou « il est normal que… » (ainsi que leur contraire : « il n’est pas normal que » , « il est anormal que « ) il faut utiliser le subjonctif : « c’est normal que ça te fasse du mal ».
Cette réponse a été acceptée par isaminassyan. le 13 août 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Virginie, pour moi la locution « et autres » est tout à fait correcte et habituelle (le dictionnaire de l’Académie cite parmi les exemples liés au pronom autres : parler de choses et d’autres ou de choses et autres). Toutefois la tournure comme les insectes et autres me gêne un peu, vous pourriez peut-être l’alléger en faisant l’économie de quelques mots : il chassait les petits animaux, insectes et autres.
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Bonjour Line,
– cette faute, je l’ai faite exprès (faite est bien COD du verbe faire –– j’ai fait quoi ? la faute –, la présence de l’adverbe exprès ne modifie pas l’accord : je l’ai faite comment ? exprès)
– la commission l’a suivie (il s’agit d’une proposition indépendante dans laquelle le COD de suivi(e) est le pronom l’ dont on peut considérer le genre comme étant celui de la personne qu’il représente — donc féminin — plutôt que son titre — le nom masculin « le docteur »).
– après s’être faite belle (le pronom réfléchi s’ (se) est COD du verbe faire : qui a-t-elle fait belle ? -> elle-même)
– après s’être {…} bouclé les cheveux (elle a bouclé quoi ? ses cheveux : le COD cheveux est placé après le verbe donc pas d’accord).
Cette réponse a été acceptée par Linee. le 12 août 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Bonjour Virginie, d’un point de vue strictement grammatical, c’est la première phrase qui est correcte (dans une phrase au passé, il faut mettre le subjonctif également au passé, ici à l’imparfait). Cependant l’imparfait et le plus-que-parfait du subjonctif n’étant plus guère utilisés aujourd’hui que dans des contextes très particuliers (en littérature ou pour rechercher un effet humoristique ou parodique), il est admis d’utiliser les temps simples du subjonctif (présent : bien qu’il n’y ait aucune chance de survie ou passé : bien qu’il n’ait eu aucune chance de survie, comme dans votre deuxième phrase. Notez que il n’y ait eût est mal orthographié, il faut écrire bien qu’il n’y ait eu aucune chance de survie (eu est ici le participe passé du verbe avoir).
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