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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 13 décembre 2014 dans Général

    Il faut savoir clore une question.

    Faute de réponse totalement satisfaisante, j’ai poussé mes recherches propres.
    La position de l’Académie est antérieure à 1990,  date d’une décision multipartite qui n’a fait que l’entériner. Voici la raison la plus pertinente (TLFi),  qui justifie à mon sens l’écriture « ambigüe » :

    ,,L’Académie française, en 1975, a décidé que le tréma serait placé sur la voyelle qui doit être prononcée avec son timbre propre: aigüe, ambigüe, ambigüité, cigüe, exigüe, etc. Elle a en outre décidé de mettre un tréma sur u dans certains mots pour lutter contre une prononciation défectueuse: argüer, gageüre, mangeüre, rougeüre, vergeüre« .

    On voit bien, dans un verbe comme « argüer », que c’est une prononciation erronée qui entraîne une écriture défectueuse. Quant au fameux gageüre, il se prononce « ga-jure » et non « ga-jeure ».
    CQFD.

    Enfin, et concomitamment, le tréma sur le disparaît totalement.
    Cordialement

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  • Grand maître Demandé le 10 décembre 2014 dans Accords

    Le bon père Georges usait volontiers de travers de langage qui le différenciaient volontairement  du très bon père Paul Valéry qui aurait rejeté de tels écarts, mais accepte volontiers de dormir à jamais à une encablure de lui.
    Ce n’est pas au cap Cod, mais à Sète (anciennement Cette), cette jetée tendre et paradoxale dans la Méditerranée…

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  • Grand maître Demandé le 5 décembre 2014 dans Question de langue

    Et le nez dans le ruisseau, « c’est la faute de Rousseau ?  »

    Parler vert de la rue, Gavroche au secours des insuffisances noires de la langue dite de Voltaire ou de Molière.

    Mea culpa , ma faute à moi, que je chéris entre toutes.

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  • Grand maître Demandé le 5 décembre 2014 dans Question de langue

    J’ai un peu de mal à comprendre vos réticences.

    Ce « nous » conventionnel n’alourdit en rien votre document : ceux qui le lisent connaissent cette convention et la pratiquent eux-mêmes. Elle signifie que vous vous exprimez au nom du groupe que constituent l’institution pour laquelle vous travaillez, les gens qui vous ont aidé et les références utilisées. Cela rend votre discours plus « objectif », moins lié à la personne qui a mené la réflexion.

    De plus, il vous permet ponctuellement de marquer votre différence si votre propre avis diverge de celui des autres sources ou si vous souhaitez souligner une démarche spécifique. Notes, renvois, annexes permettent la ré-individualisation de l’écriture.

    Ici, sur le site question-orthographe.fr, les répondeurs peuvent aussi utiliser le « nous » : ils sont main dans la main avec Pierre Larousse, Emile Littré, Edmond Rostand, Malherbe, Vaugelas et tralala…

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  • Grand maître Demandé le 4 décembre 2014 dans Général

    Dites à « on » …  que c’est non !

    Avez-vous trouvé un seul dictionnaire moderne qui le mentionnerait ?

    « Diagnostique » n’existe que comme 1re ou 3e personne du singulier du verbe « diagnostiquer ».   Exemple : je diagnostique un sérieux problème d’intoxication lexicale.

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  • Grand maître Demandé le 4 décembre 2014 dans Général

    Les deux tournures sont équivalentes.
    L’ellipse du « pas » allège la phrase, son emploi peut permettre d’insister plus lourdement sur le refus…

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  • Grand maître Demandé le 4 décembre 2014 dans Accords

    « (Se) servir » est un verbe qui peut présenter des difficultés particulières :

    – Sans complément, c’est un pronominal pur, et il s’accorde classiquement en genre et en nombre : Ils se sont servis.
    Avec un complément circonstanciel, même combat : nous nous sommes servis d’un instrument  (votre exemple).
    Avec un complément d’objet direct (COD), il ne l’est plus. Le pronom devient COI et le participe ne s’accorde plus : nous nous sommes servun café  (nous avons servi à nous-mêmes un café).

    Ayant rédigé maints courriers au nom de mes différents employeurs, j’ai fréquemment utilisé le « nous » en restant pourtant seul signataire. Ce n’est ni un nous de politesse (comme « Vous »), ni un nous de majesté, mais un collectif par lequel un individu représente l’ensemble de son entreprise. Il se comporte comme le nous classique, mais on doit éviter de le juxtaposer à un « je » qui n’a plus lieu d’être.

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  • Grand maître Demandé le 4 décembre 2014 dans Question de langue

    Il convient d’employer dans votre phrase « par avance » avec l’idée d’anticipation. « D’avance » a pour connotation d’arriver avant le temps où une chose doit ou peut se faire (cf. paiement d’avance).

    À noter que si vous remerciez par avance, vous vous dispensez  a priori de remercier ultérieurement, ce qui n’est peut-être pas vraiment votre souhait, ni une manière élégante de faire. Cela doit donc plutôt être réservé aux cas où vous ne pourrez ou ne voudrez plus correspondre avec votre interlocuteur.

    Référence et exemple :
    http://littre.reverso.net/dictionnaire-francais/definition/avance (points 6 et 7)

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  • Grand maître Demandé le 3 décembre 2014 dans Question de langue

    Bien que l’habitude détaillée par Joëlle soit le « standard » de choix, une analyse plus fine fait apparaître des possibilités d’arbitrage selon le contexte.

    En effet, lors d’une énumération, et même si le troisième n’est pas encore arrivé, on utilise « deuxième » (après tout, certains considèrent que le terrorisme est déjà la troisième guerre mondiale).
    On réservera donc plus subtilement « second » à ce qui, par nature, n’existe qu’en deux exemplaires : la première main et la seconde.

    Personnellement, je préfère donc « deuxième guerre mondiale ».

    Cette réponse a été acceptée par Aline. le 3 décembre 2014 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 3 décembre 2014 dans Général

    Il s’agit là d’une forme figée, enracinée dans le vocabulaire administratif et juridique : dans le sens de « matière traitée », elle a un aspect global et non dissécable. On parle aussi de l’objet du délit (souvent à plusieurs composantes) , l’objet de mes désirs (trop nombreux en général) et bien sûr de l’objet de la réunion, à l’ordre du jour de laquelle figurent tant de points…

    Et pour achever de convaincre votre interlocuteur, dégainez une phrase courante comme Les plaintes dont ils sont l’objet  (et non les objets).

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