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  • Grand maître Demandé le 29 décembre 2014 dans Accords

    Et de plus, j’aurais gratifié couleur d’un « s »…

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  • Grand maître Demandé le 28 décembre 2014 dans Question de langue

    En dehors des cas flagrants bien typés (vous en citez plusieurs) pour lesquels l’emploi de à +article  ou en  fait varier le sens, je ne situe pas trop votre problème.

    Je n’ai jamais lu de critique, négative ou positive, envers en retraite, en recherche d’emploi, en lieu et place, en ville, en mairie  ou en préfecture, en caisse, etc.  Ces expressions, utilisées de manière constante par des organismes très visibles, auraient à coup sûr fait l’objet de violents quolibets de la part des puristes. Mais rien… Même le Projet Voltaire, qui fouine dans les coins, ne s’y est pas intéressé.

    Il ne s’agit pas de rendre admissible ce qui ne l’était pas, mais d’éviter une controverse sur un sujet dont on saisit mal la genèse ou l’enjeu. Je reste néanmoins ouvert à une argumentation ciblée sur la question.

    Cordialement,

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  • Grand maître Demandé le 23 décembre 2014 dans Accords

    Question flash, réponses éclair ! Que de lumière…

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  • Grand maître Demandé le 23 décembre 2014 dans Question de langue

    Joli coup Cathy !

    Je mourrai moins bête et j’en ai l’œsophage soulagé. Effectivement, le fœtus se prononce comme le fétu (de paille) ou la féta (qui caille).

    Alors, comme ne l’aurait pas écrit Camus, if faut imaginer sans complexe « Édipe » heureux…

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  • Grand maître Demandé le 23 décembre 2014 dans Question de langue

    D’où vous semble-t-il ?

    Je ne trouve aucune trace de prononciation autre que le « eu long » pour cette ligature. C’est peut-être nouveau et parisien, mais j’habite en province…

    Je suis curieux des autres réponses.

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  • Grand maître Demandé le 23 décembre 2014 dans Question de langue

    À la différence de l’écrit, l’oral ne dispose pas vraiment de références avec lesquelles jongler. Et visiblement, le « t » euphonique ne vous rend pas euphoriques !

    Il est pourtant notamment destiné (c’est une « vocation à... ») à éviter les hiatus, et a toute sa place dans la langue française parlée, voire écrite. Nous en acceptons quotidiennement de très nombreux (Va-t-il…?, Ira-t-on…? ), sans compter le célèbre Malbrough s’en va-t-en guerre…

    Libre à chacun de faire ou non, verbalement, les enchaînements selon sa tradition ou sa culture, mais je ne vois dans les exemples donnés ni « cuir »,  ni  « cuistrerie » envers la langue !

    En guise de N.B., il ne s’agit pas stricto sensu  de « liaison », dangereuse ou non, puisque la lettre prononcée n’existe pas dans le premier mot. C’est un ajout typographique, à la convenance de l’imprimeur.

    Cordialement, et mironton, mironton, mirontaine…

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  • Grand maître Demandé le 20 décembre 2014 dans Question de langue

    Les deux tournures sont correctes, mais il y a une nuance sémantique que souligne bien le TLFi :
    Avoir vocation de …   : Inclination, penchant impérieux qu’un individu ressent pour une profession, une activité ou un genre de vie.
    Avoir vocation à  …   : « Être qualifié pour » ou « destination à laquelle un établissement, une région, un pays paraît être voué de par ses caractéristiques intellectuelles ou matérielles ».

    Ainsi, de nos jours, et bien malheureusement, maints enseignants qui ont vocation à la transmission du savoir n’ont plus vraiment la vocation de le faire.

    Cordialement

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  • Grand maître Demandé le 15 décembre 2014 dans Question de langue

    Les « règles de 1990  » sont tout sauf révolutionnaires …

    En fait, seules la méthodologie et la communication sur le sujet ont changé : auparavant l’Académie sortait discrètement son Dictionnaire à des dates espacées de plusieurs décennies, et la société digérait lentement les « nouvelles orthographes » ainsi entérinées. En 1990, elle a, en concertation avec d’autres éminents organismes, réuni « hors Dictionnaire » une série de préconisations dans un paquet établissant en « règles » des modifications autrefois clairsemées. Un exemple typique est relatif aux traits-d’union, pour lesquels la règle nouvelle ne fait que généraliser un mouvement de soudure amorcé de longue date. Certaines modifications (exemple ma question ici-même sur l’ambigüité) étaient même déjà avalisées par l’Académie, qui communique de nos jours plus rapidement. Vous trouverez la totalité des ces modifications, sous différentes formes, dans le lien : http://www.renouvo.org/regles.php . Je précise que l’on peut opter de manière sélective pour ces modifications : on ne peut mettre correctement en pratique que les règles que l’on comprend et cautionne. Certaines peuvent s’avérer plus coriaces à assumer…

    Le correcteur professionnel peut certes se contenter de prendre acte de ces nouvelles tolérances, mais il doit tout de même préciser sa position par avance pour éviter les incertitudes. Par ailleurs, il doit maintenir au long d’un texte la cohérence de sa position et toujours écrire « la même chose de la même manière ». Rester sur les positions d’avant 1990 permet de disposer d’un point de repère simple, les correcteurs ayant souvent par ailleurs été formés avant cette date. Mais c’est tout de même, à mon sens, nager contre le courant de la simplification nécessaire de la langue et de sa pédagogie. Nous n’en sommes plus à l’âge des corporatismes étroits des imprimeurs et typographes introduisant artificiellement des complications pour mieux sélectionner leurs apprentis ! Si vous en doutez, lisez « Bâtons, chiffres et lettres » de Raymond  Queneau.

    Cette orthographe si peu nouvelle s’imposera naturellement, sans douleurs, au fil du temps car elle répond au besoin de clarté requis pour la propagation du français à l’international. C’est la finesse des nuances, la richesse lexicale et surtout la résistance à la dégradation qui font la force de la francophonie, pas le maintien élitiste d’exceptions et d’anomalies ! Sinon, nous finirons comme les anglophones dans un sabir pitoyable…

    Personnellement, je pratique déjà – à de rares exceptions près – cette nouvelle orthographe :  elle est enseignée dans l’Éducation nationale et permet des échanges plus cohérents lors des formations pour adultes, que les « exceptions incessantes » rebutent et découragent.

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  • Grand maître Demandé le 13 décembre 2014 dans Général

    Il faut savoir clore une question.

    Faute de réponse totalement satisfaisante, j’ai poussé mes recherches propres.
    La position de l’Académie est antérieure à 1990,  date d’une décision multipartite qui n’a fait que l’entériner. Voici la raison la plus pertinente (TLFi),  qui justifie à mon sens l’écriture « ambigüe » :

    ,,L’Académie française, en 1975, a décidé que le tréma serait placé sur la voyelle qui doit être prononcée avec son timbre propre: aigüe, ambigüe, ambigüité, cigüe, exigüe, etc. Elle a en outre décidé de mettre un tréma sur u dans certains mots pour lutter contre une prononciation défectueuse: argüer, gageüre, mangeüre, rougeüre, vergeüre« .

    On voit bien, dans un verbe comme « argüer », que c’est une prononciation erronée qui entraîne une écriture défectueuse. Quant au fameux gageüre, il se prononce « ga-jure » et non « ga-jeure ».
    CQFD.

    Enfin, et concomitamment, le tréma sur le disparaît totalement.
    Cordialement

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  • Grand maître Demandé le 10 décembre 2014 dans Accords

    Le bon père Georges usait volontiers de travers de langage qui le différenciaient volontairement  du très bon père Paul Valéry qui aurait rejeté de tels écarts, mais accepte volontiers de dormir à jamais à une encablure de lui.
    Ce n’est pas au cap Cod, mais à Sète (anciennement Cette), cette jetée tendre et paradoxale dans la Méditerranée…

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