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Par définition, un mot explétif est optionnel. Alors pourquoi se poser la question de son emploi lorsqu’il crée un problème et ralentit la pensée ? Le nombre de questions à ce sujet sur ce site prouve la confusion que cela engendre.
Peut-être, très rarement, est-ce utile pour un pied de plus dans un alexandrin ou la prosodie d’une phrase littéraire très structurée… Sinon, bannissez-les et vous vous en trouverez mieux.- 4673 vues
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Cette formule est standard dans les sitcoms : elle indique (aux malentendants en particuliers) que la bande-son fait entendre les fameux rires sur commande où vous êtes censés rire aussi.
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Par pur effet de mode, , les médias propagent à grande vitesse des formes inutiles qui parasitent la langue plus qu’elles ne l’enrichissent. C’est une espèce de chiendent lexical qu’on retrouve dans beaucoup de cas et chacun connait la difficulté à se débarrasser du chiendent.
La nuance déroulé-déroulement étant insignifiante, seul le second mot doit être employé, même si des dictionnaires adoptent servilement et sans réflexion toute aberration naissante.
Vous pouvez lire l’appréciation sans concessions de ce site à recommander Mission linguistique française .- 20891 vues
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Historiquement, la qualification de h aspiré est très ancienne (Moyen Âge) car la question de son écriture s’est posée dès l’apparition du français écrit.
Du latin générique spiro (souffler) ont été tirés les verbes ad-spirer (souffler vers, devenu aspirer), re-spirer (rejeter l’air), in-spirer (souffler dans), con-spirer (souffler ensemble) et ex-spirer (exhaler et mourir).
C’est donc le sens premier qui a été conservé. Lorsqu’on aspire à quelque chose, on regarde vers elle, on « souffle vers elle ». Ce n’est que bien plus tard que aspirer a pris malencontreusement le sens inverse sans que personne n’y veille. Aujourd’hui, le mot se trouve donc utilisé à contre-emploi.- 2021 vues
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Si vous devez employer professionnellement le notion de résilience, mieux vaut se renseigner à la source, à savoir les travaux de Boris Cyrulnik, psychiatre qui a étendu le concept au-delà de son champ d’origine pour l’adapter à l’ensemble des organismes « vivants ». Le succès de sa pensée depuis les années 2000 ne va hélas pas sans les dérives habituelles, de sens et de forme.
La forme « résilient à », même courante, n’est pas souhaitable selon moi. Elle dérive malencontreusement de « résistant à » et traduit une incompréhension de l’idée. On sait mal à quoi renvoie ce à dans le cadre de la définition.
Les meilleures formes sont « résilient face à » ou « résilient après« , suivies du nom de l’évènement traumatisant. Cela traduit au mieux la capacité de rebondir (le mot résilience contient d’ailleurs étymologiquement la notion de saut).
L’emploi en valeur absolue est possible pour signifier que l’organisme évoqué est apte à se rétablir en toutes circonstances. Mais il perd en précision car trop dilué, sauf si cela a été précisé auparavant.
P.S. La formule « résilient face au changement climatique » est grammaticalement correcte mais sémantiquement peu pertinente car on ne sait pas quel évènement spécifique est visé (inondation, submersion, sècheresse, incendies, etc.).- 3123 vues
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Vous n’en sortez pas parce que l’ellipse est mal faite. Écrivez : de quatre à cinq cent mille, sans répéter inutilement « cent ». S’il y risque d’ambigüité, écrivez en intégralité : de quatre cent mille à cinq cent mille.
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Depuis sa création en 1635 et la première édition de son Dictionnaire en 1694, l’Académie française a effectué des modifications nombreuses (voire massives) des graphies à l’occasion de chaque nouvelle édition. Il y a dont eu sept « réformes » jusqu’en 1935, date de la parution de la 8e édition.
La neuvième se faisant trop attendre, elle a fusionné en 1990 le travail qu’elle avait effectué depuis 1935 avec des modifications déjà programmées jusqu’à la lettre Z. En fait, ce n’est donc pas une « réforme », mais la simple mis-à-jour intermédiaire d’un ouvrage qui aura demandé presque un siècle pour être officiellement publié.
On comprend le peu de crédibilité que cette manière de faire inspire dans un monde en mouvement perpétuel. Pour beaucoup de professionnels, dont moi, ce Dictionnaire est surtout la principale pièce d’archives de l’évolution de la langue écrite sur quatre siècles, sans plus. Il a toujours existé de nombreux autres ouvrages utilisés par ceux qui avaient besoin de connaitre le sens des mots et leur graphie, que l’Académie formalisait des décennies plus tard….Cette réponse a été acceptée par francais. le 10 avril 2021 Vous avez gagné 15 points.
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Bon, il arrive que je passe par ici lorsqu’on frotte la lampe dans laquelle je veille…
Il n’y a que des gens qui ne connaissent rien au métier de correcteur pour proférer de telles sornettes. Ces pourcentages ressemblent à des critères permettant à des ignares de comparer les performances de correcteurs électroniques.
Un texte (pourquoi d’ailleurs uniquement des « livres » ?) est bien relu et corrigé lorsque plus rien n’agresse l’œil ou l’esprit de celui qui le lit. Il y a donc un premier filtre sur le lecteur attendu pour la publication. La collection Harlequin n’est pas la N.R.F.
Cela va du choix du lexique à la typographie (voire à la mise en pages) en passant par la clarté des tournures, par le contrôle des citations (noms propres, phrases, dates) et même par l’orthographie. Cette dernière représente à peine un quart du boulot lorsqu’on est seul pour une relecture, l’époque des corrections multiples (trois niveaux traditionnellement) étant bien révolue. Mais il est plus facile de détecter une coquille isolée (parfois contestable) qu’un paragraphe entier qui n’a aucun sens. Cherchez donc « l’erreur » !
Trois remarques pour en terminer :
– j’ai déjà maintes fois relu des textes prétendument corrigés. Les auteurs frémissaient de voir ce qu’il restait comme bourdes ;
– plus de la moitié des « erreurs » repérées dans un ouvrage vraiment corrigé n’en sont pas. Elles traduisent l’ignorance des tatillons du code dont ils prétendent se revendiquer ou de choix éditoriaux lorsque plusieurs solutions sont acceptables ;
– à 20 € de l’heure pour un nombre donné de signes, inutile de vous dire que l’on doit tout savoir et qu’on n’a le temps de vérifier que ce qui pose un problème sérieux. Nombre de finasseries sont donc laissées de côté ou pour servir de pâture aux questions (parfois vraiment intéressantes par ailleurs) sur ce site…Cette réponse a été acceptée par francais. le 27 février 2021 Vous avez gagné 15 points.
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Selon moi, il y a simplement un abus de la majuscule au nom « asiatique ». Ce mot n’a qu’un contenu approximatif et n’est ni un gentilé définissant les ressortissants d’un pays ni une ethnie, un groupe humain homogène avec des caractéristiques bien différenciées. Ce sont les cas auxquels on réserve habituellement la majuscule. On voit la confusion que cela crée pour les « américains », mot dans lequel se mélangent allègrement les États-Uniens et les habitants du continent dans son ensemble.
Les continents sont des assemblages trop vastes et flous pour justifier d’un « nom propre » pour ceux qui y résident ou y sont nés.
Au-delà, il en va de même avec les notions de « blanc », « noir » et d’autres caractéristiques tout aussi imprécises. Vu les idéologies attachées à ces notions, il est parfois difficile de faire valoir ce point de vue, mais la typographie est neutre et c’est un avantage…- 1197 vues
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Pour tout sujet, vous pouvez entrer en contact avec le gestionnaire du site via l’icône triangulaire qui apparait en haut et à droite des cases de réponse. En revanche, ni le délai ni la qualité de l’intervention ne sont garantis. J’ai aussi remarqué des anomalies…
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