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On peut entendre « la série de bêtises » comme « toutes les bêtises« .
On peut donc considérer que ce n’est pas la série qu’il a faite (ce qui ne veut rien dire), mais toutes les bêtises qu’il a faites.
Personnellement je vous suggère l’accord au pluriel.- 4095 vues
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Au discours direct, il est obligatoire de garder le présent :
Il nous répétait « Peu importe que l’on soit une fille, si vous avez la volonté, vous pouvez / pourrez aller loin. »
Au discours indirect au contraire, selon les règles de la concordance des temps, il me semble obligatoire de conjuguer le verbe « importer » à l’imparfait, si le verbe « répéter » l’est aussi :
Il nous répète que, peu importe que l’on soit une fille, si nous avons la volonté nous pouvons/ pourrons aller loin.
Il nous répétait que, peu importait que l’on soit une fille, si nous avions la volonté nous pouvions/ pourrions aller loin.
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Ces deux phrases sont un peu bancales, et le français n’est probablement pas la langue maternelle de celui qui les a écrites.
Voici mes suggestions de correction :
« Il faisait / il a fait beaucoup de bêtises dans sa jeunesse, parce qu’il avait pris de mauvaises habitudes. »
À mon sens, les deux tournures sont correctes et équivalentes.Après qu’on a emmené les deux filles à la gare / Après qu’on est partis pour la gare, accompagner les deux filles, Lucie a regardé le désordre………..
Après qu’on avait emmené les deux filles à la gare / Après qu’on était partis pour la gare, accompagner les deux filles, Lucie avait regardé.…………………
À mon avis, les deux tournures sont correctes et équivalentes, bien que très laides, il faut bien le dire.Tara,
Je ne vous comprends pas très bien. Où voyez-vous une erreur dans cet exercice ?
Chloé écrit « la question demande qu’on utilise le passé composé, l’imparfait ou plus-que-parfait. » ce à quoi vous répondez « Désolée mais il ne faut aucun de ces trois temps. »
Êtes-vous sûre de ce que vous avancez ? Je ne suis pas du tout de votre avis (cf mes réponses ci-dessus).
D’ailleurs, dans votre réponse vous semblez dire le contraire, en proposant notamment « après qu’on a emmené » .En réalité Chloé, la règle est simple :
Après « avant que » on emploie le subjonctif.
Après « après que » on emploie l’indicatif. Comme par exemple le passé composé, l’imparfait ou le plus-que-parfait de l’indicatif.- 1975 vues
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Comme il vous a été dit, « Une lente tornade sûre ou une sûre tornade lente OU une érosion lente et sûre » ne veulent pas dire grand chose, et peu importe la place des adjectifs, qui ne sont pas très bien choisis ici.
Voici mes suggestions :
Une érosion lente mais inexorable.
Une tornade à l’évolution lente mais inexorable.- 1687 vues
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Tara,
Vous écrivez : « Oh mais je n’en ai jamais douté, Prince. Ce commentaire s’adressait plutôt à Cathy qui écrivait : Il reste donc à expliquer pourquoi le C.O.D. est les mains et non s’ ! »
Vous êtes tellement mignonne de vouloir m’expliquer une règle aussi élémentaire, mais… vous avez mal lu chère Tara.
Ce n’est pas la première fois que cela vous arrive, aussi je me permets une suggestion : ne vous précipitez pas et prenez bien le temps de lire correctement les questions, et également les réponses avant de répondre.Si vous lisez bien ma phrase, je m’adresse à Prince et je cite ce que Prince écrivait lui-même. En gras, italique, et entre guillemets.
Pouvais-je être plus claire ?
En effet, je n’avais pas compris, tout comme Czardas (et tout comme vous apparemment…) qu’il citait certains de son entourage.D’ailleurs Prince, veuillez m’excuser mais je ne vois pas ce qui est difficile à expliquer auxdites personnes,.
D’autant plus que _ et vous l’avez prouvé à maintes reprises _ vous connaissez très bien ces règles… Je suis sûre que vous trouverez très facilement les meilleurs exemples possibles.
« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. »- 11827 vues
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Christian, Czardas et Tara,
Je vous remercie infiniment de vos réponses, qui ne manquent pas d’intérêt.
La raison pour laquelle je voulais afficher ce (célébrissime) texte ici sans ses références, c’était pour avoir l’avis de ceux qui ne savaient pas qu’il était tiré d’une pièce de théâtre, justement. Je savais que vous seriez tentés de faire le distinguo entre théâtre et poésie.
Il n’en reste pas moins vrai que ce petit extrait est considéré comme une poésie à part entière, et des générations d’élèves l’ont appris à l’école ou au collège, en tant que poésie.Christian,
Pourquoi trouvez-vous ma question « curieuse » ?
Voici le fil de discussion dont je vous parle, où Virginie répète deux fois que l’on ne peut employer le passé composé en poésie. Quand je lui ai demandé pourquoi, elle ne m’a pas répondu, et la question me turlupinait depuis, c’est aussi simple que ça.Vous écrivez : « le passé composé est rarement employé en littérature romanesque où c’est normalement le passé simple qui est de règle (hormis pour rechercher un effet particulier — récit à la première personne et/ou dans un style enfantin, comme dans « Le Petit Nicolas » de René Goscinny). »
Je ne sais pas d’où vous tenez ces informations, mais en littérature, tous les styles et tous les temps sont permis. Je ne vois pas pourquoi le passé simple serait de rigueur (plutôt que « de règle« ), et d’autre part je ne vois pas ce qu’un roman à la première personne changerait au temps employé :
« Longtemps je me suis couché de bonne heure » (Proust, pour ne citer que lui, excusez du peu… ).
Qu’est-ce qui empêcherait un auteur d’écrire à un autre temps ? « Je me couchais de bonne heure à l’époque où cette histoire a commencé / Je me couche de bonne heure tous les soirs, … »Vous écrivez aussi « il ne s’agit pas de poésie mais de théâtre, qui relève par définition du langage parlé (joué) et où l’emploi du passé composé est donc tout à fait normal et habituel. »
Oui, ce texte est effectivement tiré d’une pièce de théâtre, mais la partie au passé composé ne fait justement pas partie d’un dialogue mais d’une tirade.
Czardas,
Je vous remercie de m’avoir rappelé cette merveilleuse poésie de Prévert (l’un de mes poètes préférés), je l’adore !En revanche, je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous, la poésie n’est pas forcement opposée à la prose, et il existe des poèmes en prose justement.
« Il s’agit d’un texte en prose bref, formant une unité et caractérisé par sa « gratuité », c’est-à-dire ne visant pas à raconter une histoire ni à transmettre une information, mais recherchant un effet poétique »Christian,
Vous semblez confondre « vers » et « rimes ».
Aucune règle n’exige que des vers riment.
Il existe même ce qui s’appelle des « vers libres » : Un vers libre est un vers qui n’obéit pas à une structure régulière : ni mètre, ni rimes, ni strophes. De son côté, le vers traditionnel observe un nombre fixe de syllabes par vers et de vers par strophe.
La poésie de Prévert, que nous cite Czardas ici, en est un exemple parfait.Tara,
Je suis vraiment de votre avis, en poésie comme en littérature ou tout autre style littéraire, TOUT EST PERMIS !D’un autre côté, vous écrivez : « Dans ce sens, à l’évidence, un roman, une pièce de théâtre n’est pas de la poésie. »
Une pièce de théâtre n’est pas une poésie, effectivement, mais je suis désolée de vous contredire, une pièce de théâtre, une chanson, un roman, peuvent être considérés comme de la poésie.
Définition du CNRTL : La poésie : Genre littéraire associé à la versification et soumis à des règles prosodiques particulières, variables selon les cultures et les époques, mais tendant toujours à mettre en valeur le rythme, l’harmonie et les images.
Si vous lisez à haute voix l’extrait que je cite, vous vous apercevrez qu’il correspond en tous points à cette définition.
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Prince,
Je me permets de vous contredire.
Vous écrivez « Quand on pose la question Claire a lavé qui ?, la réponse est s’ (se mis pour elle-même).
Il reste donc à expliquer pourquoi le C.O.D. est les mains et non s’ ! «On pose la question « Claire a lavé quoi ? » et non pas « qui » ? » Les mains sont donc bien le COD.
Elle a lavé les mains à qui ? À elle-même. « S' » est ici COI.- 11827 vues
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Une astuce qui peut vous aider :
Cela revient à dire « elle a éraflé son coude, elle a cassé trois de ses doigts » (ou « elle a lavé ses mains »).
C’est la tournure employée en anglais « She broke her leg« .
Mais en français, la tournure n’est pas appropriée et on dira « Elle s’est éraflé le coude, et s’est cassé trois doigts (et s’est lavé les mains) « .- 11827 vues
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Une faute très communément commise : on ne dit pas « il a placé la barre très haute« .
La barre est haute, mais elle est placée haut (très haut, en haut, plus haut).Tara,
Je connais « il a les yeux grands ouverts » mais pas « il ouvre grands les yeux ». Êtes-vous sûre de vous ?
Personnellement, je considère ici « grand » comme un adverbe, je ne dirais pas « il ouvre grandes les fenêtres ».- 2289 vues
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« Le régime général est un des régimes », sous-entendu « un régime parmi tous les régimes« .
Posez-vous la question : « Qu’est-ce qui compose notre système de protection sociale ? »
Réponse « tous les régimes« .
Donc vous conjuguerez au pluriel « qui composent« .- 1271 vues
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