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Déplacez le que, ce sera beaucoup plus élégant : « Nous avons remarqué, alors que ce protocole est devenu obligatoire, que les utilisateurs continuent de […] »
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Personnellement, je répèterais tous les référents pour gagner en clarté. Je ne pense pas que le style y perdrait car la construction générale du propos me paraît bien agencée. Il faut parfois savoir reprendre un terme pour lui donner toute sa force et une reprise bien sentie ne sonne pas comme une répétition inutile :
« Adrien a bâti sa fulgurante carrière sur la révélation de scandales et d’affaires. La dernière révélation en date, dans laquelle Adrien met en cause un député, pourrait toutefois donner un coup d’arrêt à cette carrière. »- 890 vues
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Bonjour Ekd,
L’énoncé de la phrase « Je voulais vous demander si je pourrais venir plus tard demain. » appartient nécessairement à un système du présent, parce que c’est une partie de dialogue et parce que l’adressage direct (vous) ainsi que le mot demain sont des indicateurs d’un système présent. Le verbe voulais de la principale peut effectivement posséder une valeur temporelle et indiquer une volonté passée. En revanche, le conditionnel de la subordonnée indique à la fois hypothèse, politesse et futur (demain n’est pas encore arrivé lorsque cette phrase est énoncée).
Pour basculer dans un système au passé avec une subordonnée qui indique un futur du passé, il faut sortir du dialogue et de l’adressage direct. L’imparfait et le conditionnel présent continuent à convenir, ainsi que le conditionnel passé. « Je voulais lui demander si je pourrais/ je pouvais/j’aurais pu venir plus tard le lendemain. »
« Qu’a-t-elle demandé ? –Elle lui a demandé si elle pourrait/pouvait/aurait pu venir plus tard le lendemain. »En réponse à votre deuxième question, on peut effectivement aussi dire : « Je voudrais vous demander si je pouvais venir plus tard demain.«
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Bonjour Ekd,
Toutes ces phrases sont correctes et interchangeables. Elles signifient d’une manière plus simple : « Puis-je venir plus tard demain ?« . L’allongement préliminaire de la phrase possède aussi une fonction d’interpellation. Il faut d’abord capter l’attention de l’interlocuteur. On évite ainsi que celui-ci fasse répéter une question trop courte à laquelle il ne s’attendait pas.
L’emploi du conditionnel (phrases a), comme celui de l’imparfait (phrases b) dans la principale ont une même valeur d’atténuation. L’imparfait devient cependant nécessaire si la phrase fait réponse à une question elle-même posée à l’imparfait (Que vouliez-vous me demander ?).
L’emploi du conditionnel dans la subordonnée sert le plus souvent simplement d’atténuateur, mais il peut aussi renforcer l’idée que la demande est exceptionnelle, qu’elle est plus hypothétique qu’avec le présent ou l’imparfait (Je voulais vous demander si je pourrais bénéficier d’une augmentation.)
L’imparfait, dans ses emplois modaux (notamment après si), peut servir à exprimer un fait possible dans l’avenir (donc un futur). Le dernier exemple (2c) donne l’illusion d’une concordance des temps dans un système passé, mais il n’en est rien : le premier est un imparfait de politesse ou de passé (s’il s’agit d’une réitération de la demande) , le second un imparfait d’hypothèse (non réalisé et non certain au moment de l’énoncé).
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Candidat à ou candidat pour ? Les deux se disent (cf. Académie française). La candidature à une fonction est d’un usage plus fréquent, plus élégant et plus direct qu’avec pour. Si vous voulez que votre envie de devenir directeur soit repérée, préférez au poste.
Par ailleurs la majuscule peut s’employer lorsqu’il s’agit du titre (M. le Directeur), par déférence. Pour parler de la fonction, du poste, c’est la minuscule (au poste de directeur).- 32643 vues
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Le pronom « on » est avant tout un pronom indéfini qui désigne un nombre indéterminé d’humains sans précision du genre. Il ne désigne jamais ni des animaux, ni des choses. Il peut être remplacé selon le contexte par chacun, quiconque, une personne, toute personne, etc. Il correspond à une troisième personne du singulier, se conjugue comme tel, et les adjectifs qu’il faudrait accorder avec on restent invariables (c’est-à-dire qu’ils prennent la même forme que le masculin singulier). Votre exemple « Si l’on devait s’excuser à chaque fois qu’on n’est pas original, X aurait déjà dû s’excuser plein de fois… » est tout à fait correct et adapté.
Le pronom « on » est très souvent employé dans le langage courant comme pronom personnel , le plus souvent en remplacement de nous, parfois plus rarement à la place d’un autre pronom. Il se conjugue toujours à la 3e personne mais les attributs et les participes passés s’accordent comme avec le pronom remplacé. Votre exemple n’entre pas dans cette catégorie.
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Bonjour,
Au sens propre, on emploie l’expression un air de famille quand des personnes présentent des traits semblables d’origine familiale (Les Bourbons, on les reconnaissait facilement à leur air de famille.) On peut aussi le dire quand on suppose que des traits de ressemblance pourraient être la marque d’une parenté (Cette journaliste et cette actrice n’auraient-elles pas un petit air de famille ?). On l’utilise également pour plaisanter quand des personnes s’apprêtent de la même manière (Les vestes à rayures et les panamas qu’ils portaient tous deux à la fête leur donnaient comme un air de famille.)
Votre exemple » Ma grand-mère vous trouve comme un air de famille. » est tout à fait approprié.
Au sens figuré, quand deux choses se ressemblent parce qu’elles partageraient une origine commune, par exemple si elles sortent d’un même atelier de conception ou si l’une a été copiée sur l’autre, on peut aussi utiliser l’expression (Tous ces SUV actuels, ils ont un même air de famille !).- 1671 vues
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Bonjour,
Lorsque vous utilisez le plus-que-parfait « Quand je me suis souvenu de notre rendez-vous, je n’ai pas trouvé mon téléphone parce que ma mère l’avait pris.« , vous indiquez qu’un certain temps auparavant votre mère a fait l’action d’emprunter le téléphone. C’est l’indication d’une antériorité.
Lorsque vous utilisez le passé composé « Quand je me suis souvenu de notre rendez-vous, je n’ai pas trouvé mon téléphone parce que ma mère l’a pris.« , vous indiquez que au moment même où vous cherchez votre téléphone, votre mère le possède toujours. C’est l’indication d’une concomitance.Le verbe prendre est d’un emploi assez passe-partout. Aussi, il est fréquent dans le langage courant de l’utiliser aussi bien pour parler d’une action bien précise, que d’un état inscrit dans la durée principalement avec le passé composé.
En matière de concordance des temps,
il y a des cas d’interdiction ou d’obligation
et il y a surtout des cas de recommandation (ici le plus-que-parfait) qui n’excluent cependant pas d’autres combinaisons.- 1234 vues
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Bonjour,
Quelles sont les locutions prépositionnelles que l’on peut employer devant « nos lois… » pour exprimer une idée de comparaison ?
La locution au regard de est d’un usage très courant. Elle appartient à un registre de langage standard, tout comme compte tenu de, par rapport à, étant donné, etc.
La locution à l’aune de est d’un usage plus rare. Elle appartient à un registre plus soutenu, voire précieux. L’aune était une unité de mesure valant quatre pieds. L’expression à l’aune de introduit logiquement, mais pas obligatoirement, une idée de quantité ou de valeur mesurable. Elle est équivalente à à la mesure de.
Personnellement, je préfère : « C’est invraisemblable au regard de nos lois et règlements. »
(P.S. Dans une phrase courte comme celle-ci, ne mettez pas de virgule devant au regard, sauf si vous voulez insister sur une pause dans un dialogue.)- 740 vues
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Petite indication supplémentaire si vous choisissez le singulier, il faut qu’il n’y ait qu’une seule expédition.
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