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Bonjour,
Selon la norme européenne officielle, le signe moins des dates d’avant l’ère chrétienne n’est pas suivi d’une espace. Sauf si l’on vous y oblige, ce système n’est pas utilisé par les historiens qui préfèrent faire suivre la date de la mention BC (Before Christ) ou av. J.-C,
sinon BP (before present) ou AP (avant le présent) lorsque l’on veut éviter la connotation religieuse. Attention, il y a un décalage d’un an avec la norme européenne qui introduit une année zéro (inexistante dans les numérotations traditionnelles).- 721 vues
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En effet, à consulter la toile, on constate que les distributeurs et les directeurs d’expositions semblent très décontenancés pour citer à la fois titre et sous-titre.
L’usage en bibliographie est celui du point Picasso et la presse. Un peintre dans l’histoire- 748 vues
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Bonjour,
Le conseil de Tara est très judicieux. Référez-vous à des dictionnaires connus. La plupart proposent une version en ligne : gaine (Académie française), gaine (Larousse), gaine (Robert),etc.
Votre hésitation est néanmoins compréhensible car certains mots avec cette terminaison portent traditionnellement l’accent circonflexe (chaîne, traîne), d’autres n’en ont jamais porté (laine, haine, aubaine) et quelques uns l’ont perdu au fil du temps (faîne/faine).
Sachez que l’Académie française au titre des rectifications orthographiques de 1990 suggère d’abandonner l’accent circonflexe de tous les mots en aine. Vous ne ferez donc pas de faute en vous dispensant de cet accent.- 1453 vues
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Bonjour,
Non, la première formulation n’est pas correcte. Si vous rédigez un rapport, une thèse, un article, appliquez absolument la deuxième proposition qui n’a rien de laid. Mais si vous voulez parler comme Yoda dans un texte libre, dites comme il vous plaira, on vous comprendra.- 935 vues
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Bonjour,
Pour parler de faire des sports, de la musique, etc. en français, on emploie l’article partitif, c’est-à-dire l’une des formes du, de l’, de la ou des, car on ne peut jamais faire tout le sport dans son ensemble, seulement une certaine partie (telle discipline), à tel moment et dans telles circonstances (en individuel, avec un club, etc.). Par exemple, dans la phrase « Je fais de l’athlétisme.« , le groupe nominal de l’athlétisme est complément d’objet direct du verbe faire, il est introduit par l’article partitif de l’.
On utilise le pronom en pour remplacer un complément d’objet direct introduit par un article partitif : « J’ai acheté du poisson / J’en ai acheté. » Si on disait « Je l’ai acheté. » , cela signifierait qu’on acheté un poisson bien identifié (celui que j’ai repéré ou qu’on m’a demandé en particulier).
Avec le sport, on ne peut pas dire: « *Je fais le football. » ou « *Je fais un football.« , ça n’a pas de sens en français. On dit toujours : « Je fais du football« . « Je fais du sport« , car on ne fait jamais du football en général ; lorsqu’on en fait, c’est toujours dans des conditions particulières. On utilise donc obligatoirement le pronom en pour remplacer le cod : « J’en fais.« , « J’aime en faire. »- 1670 vues
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Bonjour,
mini est un préfixe d’origine latine. Il est recommandé de l’accoler au nom qu’il modifie (vous pouvez toutefois maintenir le trait d’union si vous voulez souligner qu’il s’agit juste d’une association de circonstance). Les préfixes sont invariables, vous écrirez donc : des miniprojecteurs. Ce type d’appareil est une réalité : aucune raison de placer un trait d’union.- 863 vues
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Bonjour,
Les deux cas sont possibles selon que vous considérez que le complément de nom précise la nature du conflit (conflit d’usage, conflit de voisinage, conflit de pouvoir, conflit d’intérêt, etc.) [« La guerre civile n’est pas seulement un conflit d’intérêt, c’est une lutte d’amour-propre. » Alexandre Dumas, Le Bâtard de Mauléon] ou qu’il représente les valeurs en opposition (conflit de valeurs, conflit de lois, conflit d’intérêts, etc.)
La tendance actuelle est à privilégier le pluriel.- 2745 vues
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Bonjour,
Après les locutions pour que ou le temps que, il ne faut surtout pas ajouter de ne explétif. Ce serait compris comme une négation.
« Prudent, il s’éloigna d’elle le temps que sa potion fasse effet. »
« Il ne fallut que quelques secondes pour que son corps soit tétanisé. »
De toute façon, vous ne faites jamais de faute si vous vous en passez.- 1315 vues
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Bonjour Shaza,
La proposition relative introduite par qui sert à caractériser les acteurs (ceux) de l’action principale. L’action principale et la caractérisation des acteurs sont totalement indépendantes : vous pouvez donc utiliser n’importe quel temps de l’indicatif dans la relative (par exemple le futur, pourvu que celui-ci donne un sens au propos) indépendamment du temps de la principale (ici, le passé composé).- 723 vues
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Bonjour,
Même si l’on appelle essences, les espèces d’arbres qui constituent l’essentiel de la composition de telle ou telle forêt, il s’agit toujours de populations d’arbres et non d’une matière constituante. Le pluriel s’applique donc : une forêt de chênes, le petit bois de pins, comme on dirait un groupe d’habitants. Ainsi que le précise Joëlle, le bois de pin désignerait au contraire la matière bois.
Attention aussi à ne ne pas confondre le myrte (Myrtus communis) qui est un arbuste ou arbrisseau méditerranéen dont on utilise les fruits comme épice ou pour confectionner des liqueurs, et la myrrhe (Commiphora gileadensis) qui est un arbre des régions sèches tropicales dont on utilise la résine odorante comme base de parfums ou de baumes.
Quant aux oliviers, orangers et citronniers, ce sont des variétés domestiquées et cultivées, le plus souvent greffées. On n’en connaît pas de formations naturelles qui formeraient des bois ou des forêts.
Ensuite, un bosquet est bien un petit bois, mais petit par l’étendue et non par la hauteur des arbres ou arbustes. Pour désigner une végétation d’arbustes ou de jeunes arbres, le terme de fourré est plus approprié.
Enfin, le verbe distinguer sert à préciser les détails d’une observation. Ce que la personne distingue, ce ne sont pas les côteaux eux-mêmes, mais ce qu’il y a dessus.
Il faudrait donc dire et écrire : « Il observait des coteaux où s’étalaient des fourrés de myrtes, de lauriers roses et de grenadiers. Un peu plus loin, il distinguait des vergers d’oliviers, de citronniers et d’orangers. »
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