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  • Grand maître Demandé le 22 mai 2024 dans Accords

    Bonjour Alain,

    L’usage du féminin pour le pluriel n’est pas une règle absolue, comme le mentionnent l’Académie française (Parfois au pluriel et dans ce cas, généralement, au féminin.)  ou le CNRTL ( Rem. 1. Gramm. Lar. 1964, § 249 écrit : ,,Amour, après avoir longtemps hésité entre les deux genres, est considéré par les grammaires classiques comme masculin au singulier et féminin au pluriel. Le genre masculin semble aujourd’hui se généraliser pour les deux nombres«  (cf. aussi Littré, rem. et Grev. 1964, § 253). ).

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  • Grand maître Demandé le 16 mai 2024 dans Accords

    Il ne laisse aucune des jeunes femmes indifférente.

    Bonjour,

    L’adjectif « indifférente » est attribut du complément d’objet direct aucune. Il s’accorde donc avec ce pronom : le singulier est obligatoire.

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  • Grand maître Demandé le 29 avril 2024 dans Général

    Bonjour,
    Votre syntaxe est correcte. Si cette formulation fait suite à l’exposé d’une situation, elle est tout à fait compréhensible. Si vous formulez directement une telle affirmation, il devient alors nécessaire de la contextualiser, par exemple comme vous le suggère Joëlle.

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  • Grand maître Demandé le 28 avril 2024 dans Conjugaison

    C’est un cas de figure ou le sens impose l’usage d’un temps passé, de préférence l’imparfait (quelles que fussent) mais le passé est envisageable (quelles qu’aient été).

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  • Grand maître Demandé le 25 avril 2024 dans Accords

    Pourquoi utiliser la forme pronominale ? Se refuser, c’est s’interdire un comportement. Opposer un refus à une question particulière, c’est tout simplement refuser. La réponse qu’elle a obstinément refusé de me donner.

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  • Grand maître Demandé le 24 avril 2024 dans Question de langue

    La formulation de base est sans inversion, avec un article indéfini et avec un qualificatif, par exemple : J’avais une conception différente de mon rôle. Si l’on inverse le complément :J’avais, de mon rôle, une conception différente. On peut parfois qualifier la conception par un complément de nom : J’avais une conception d’artiste de mon rôle / J’avais, de mon rôle, une conception d’artiste. Avec ensemblier (personne qui assemble des décors), il est difficile de croire qu’il sert à préciser le mode de conception, plutôt le rôle. II est alors possible de dire: Je concevais mon rôle comme celui d’un ensemblier.
    Dans tous les cas, la forme avec le verbe être est incorrecte : la conception d’être, cela ne signifie rien de cohérent.

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  • Grand maître Demandé le 17 avril 2024 dans Accords

    Souri est de fait un participe passé invariable car issu d’un verbe strictement intransitif.

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  • Grand maître Demandé le 9 avril 2024 dans Accords

    Bonsoir,
    Si vous cherchez des références littéraires, vous trouverez les deux façons.
    Si vous passez le certificat Voltaire et devez vous en tenir aux règles retenues, la mise en incise de la comparaison impose l’accord avec le seul premier sujet, donc au singulier.
    Vous pourriez aussi conclure de cette interrogation qu’il peut être utile de reformuler votre phrase. Celle-ci est particulièrement chargée avec beaucoup d’idées qui s’entremêlent et notamment une possible confusion à propos des peuples autochtones. Ceux-ci entretenaient-ils les plantations de palmiers à huile ou la forêt ? La réponse n’est pas si simple, du moins en Asie.

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  • Grand maître Demandé le 26 mars 2024 dans Général

    Bonsoir,
    Certains noms de pays, une minorité, ne sont pas précédés d’un article défini : Cuba, Monaco, Madagascar, Taïwan, Oman, Israël, Chypre, Malte… On ne dit don pas « au » (contraction de « à le ») mais simplement « à » ou parfois « en » (en Israël)

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  • Grand maître Demandé le 12 mars 2024 dans Question de langue

    Bonjour,
    Peut-on suivre ses sentiments ? Assurément, oui ! L’expression est banale. Pourtant, il est rare que l’on utilise ce verbe lorsque le sentiment est précisément identifié. On se laisse plutôt entraîner par sa colère, submerger par sa tristesse et on ne suit guère sa joie, on la laisse éclater.
    Peut-on suivre sa raison, son raisonnement ? Tout autant ! mais, le plus souvent, cette formulation demeure aussi exprimée comme un principe général.
    L’empathie est-elle un sentiment ou un raisonnement ? Est-ce une réaction émotionnelle qui nous permet de nous co.nnecter à autrui, une fonction essentielle et naturelle que nous partageons avec les animaux ? Est-ce une construction cognitive qui nous permet de comprendre les mécanismes émotionnels d’autrui comme apprennent à le faire les professionnels de la psyché, mais également les comédiens ? Selon le contexte, le sens donné au terme empathie relève plutôt de l’un des deux aspects, ou un peu des deux.

    Fort heureusement, en français, aucun auteur ne se contente des seuls syntagmes consacrés. Quel sens aurait la création littéraire si elle se réduisait à des lieux communs.  Alors « suivre son empathie« , pourquoi pas ? Le succès de l’invention se joue alors à quitte ou double, le risque étant de créer un trouble, une incompréhension de sens, de perdre le lecteur dans la confusion. Personnellement, je partage votre impression, je trouve que cette phrase est mal écrite, qu’elle gagnerait à être plus sobre en laissant carrément tomber l’empathie : « Simone et son grand cœur, elle n’a eu d’autre choix que de dire oui, chose pour laquelle je ne peux pas lui en vouloir, bien au contraire ! » A-t-on réellement perdu quelque information ? Et si l’on tient à l’empathie, il n’y a qu’à la mettre à la place de « grand coeur » « Simone, avec son empathie, elle n’a eu d’autre choix que de dire oui, chose pour laquelle je ne peux pas lui en vouloir, bien au contraire ! »

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