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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 13 mars 2019 dans Accords

    Merci pour ces précisions.

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  • Grand maître Demandé le 12 mars 2019 dans Accords

    Oui mais il s’agit ici de la notion de « rêve éveillé » groupe nominal qui constitue un tout en soi quand il ressortit de la psychanalyse. Les psychanalystes ne se gênent pas pour écrire même, d’après ce que je viens de voir, « rêves éveillés »,  en accordant alors étrangement « éveillé » avec « rêves » quand une seule personne fait, selon eux, des « rêves éveillés » Oups ! Ce doit être tout à fait normal pour eux et ils ne se sont sans doute même pas posé la question, mais cela fait sourciller ceux qui, tout bien considéré, se soucient du respect de la grammaire. Or, pour nous qui nous penchons sur la grammaire et sur elle seule, c’est le rêveur/la rêveuse qui est éveillé/éveillée, non les rêves ou les cauchemars…

    Aussi devrait-on logiquement écrire, si on s’en tient à la grammaire, qu’un homme a fait un rêve éveillé (sous-entendu : alors qu’il était éveillé), de même qu’une femme a fait un rêve éveillée (alors qu’elle était éveillée), idem pour un homme a fait des rêves éveillé (il n’y a, grammaticalement parlant, qu’un seul homme qui est éveillé), une femme a fait des rêves éveillée (c’est la femme qui est éveillée, même si elle a fait plusieurs rêves qui, eux, ne sont pas qualifiés) et, au demeurant, des femmes ont fait un rêve (tout) éveillées, etc.

    Rien à redire, bien sûr, au sujet d’une intelligence éveillée, d’un regard éveillé, des visages éveillés, des enfants éveillés, des petites filles éveillées… car cela va de soi pour tout le monde sans doute, mais le terme « éveillé » a dans ce cas une tout autre acception que celle du texte que je cite. Dans « mon » texte, c’est la notion de « rêve éveillé » ou de « cauchemar éveillé » –en tant que groupe nominal indissociable – qui pose problème, entendu que le « cauchemardeur » en question est une femme.

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  • Grand maître Demandé le 12 mars 2019 dans Accords

    Oui, merci, mais je ne peux pas changer la phrase d’emblée, le texte ne m’appartient pas, mais je vais proposer à l’auteur de tourner cela autrement, car accepter l’ellipse me gêne beaucoup…

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  • Grand maître Demandé le 3 mars 2019 dans Conjugaison

    Bonjour,
    Pour vérifier, vous pouvez utiliser, par exemple, le pronom sujet « je » qui vous fournira deux formes verbales orthographiquement éloignées l’une de l’autre. Cela me semble plus évident en cas de doute. Néanmoins, sachez que la formule négative « il n’est pas sûr que » entraîne ici le mode subjonctif.

    Il n’était pas sûr que j’eus des preuves, mais…
    Il n’était pas sûr que j’eusse des preuves, mais…   

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  • Grand maître Demandé le 21 février 2019 dans Accords

    Bonjour,

    Qu’en est-il de album photo(s) et, surtout, de albums photo(s) ?

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  • Grand maître Demandé le 18 février 2019 dans Accords

    Bonjour,

                                                                                   TOUT DÉPEND DU CONTEXTE

    Oui, Ciril, vous pourriez mettre « vus », mais uniquement, comme cela vous a été dit plus haut, si lesdits instituts faisaient l’action d’offrir à d’autres organismes, ce qui, a priori, n’est pas le cas évoqué ici…

    Dans l’hypothèse peu probable où ce sont les instituts qui « offrent », il faut un complément d’objet indirect après le mot « crédits » ou après le verbe « attribuer » :
    Les instituts (bancaires par exemple) se sont vus offrir/attribuer 500 000 € de crédits aux  jeunes entreprises.
    Les instituts (bancaires par exemple) se sont vus offrir/attribuer aux jeunes entreprises 500 000 € de crédits.
    L’organisme qui  recevra l’argent peut aussi être mentionné dans le texte qui précède et le lecteur comprendre en toute logique qui fait quoi.
    L’État a décidé d’accorder des subventions aux  jeunes entreprises de la région par le biais des instituts bancaires. Dans ce cadre, les instituts (ceux que l’on a mentionnés) se sont vus attribuer 500 000 € de crédits (sous-entendu auxdites entreprises).

    Néanmoins, en général, ce sont les crédits qui sont attribués aux instituts et non l’inverse.

    Donc, dans le cas où ce sont les instituts qui reçoivent l’argent qui leur est versé, par exemple, par l’État, par une collectivité locale ou par des mécènes, il faudra écrire :  « ils se sont vu offrir » ou, mieux, « se sont vu attribuer », « se sont vu accorder ».
    • Les instituts se sont vu offrir/attribuer 500 000 € de crédits (sous-entendu par une autre entité, ce ne sont pas les instituts qui font l’action d’attribuer).

    Par ailleurs, le verbe « déléguer » me semble d’un usage inapproprié en matière de sommes d’argent, « offrir » est tout juste acceptable, « attribuer »/« accorder » me paraissent d’un usage plus courant dans ce cas précis.

    Le lecteur devrait vous comprendre automatiquement, tant le sujet de l’action est implicite. Normalement, si le texte qui précède la phrase en question est clair, il n’y a pas de doute à avoir en ce qui concerne le sens. C’est le contexte général qui, même s’il doute de l’accord verbal, guidera le lecteur et lui fera comprendre d’emblée ce que vous avez écrit.
    S’il s’agit non pas d’un texte mais d’un simple titre d’article, la précision du complément d’objet indirect me semble indispensable.

    L’essentiel, c’est que vous ne fassiez pas de faute.

    Si le lecteur a un doute d’ordre purement grammatical, c’est à lui de mettre son nez dans un ouvrage de grammaire. Vous écrivez « comme il se doit » et n’avez pas à vous préoccuper de savoir si votre lecteur a des lacunes en matière d’orthographe…   ;-))

    Je dis cela entre parenthèses parce que, dans le contexte de « dysorthographie » ambiante que nous connaissons depuis quelques décennies, les auteurs de romans ou de tout autre genre d’ouvrage craignent souvent de ne pas être compris et préfèrent niveler (ou que leur correcteur/correctrice nivelle) le texte par le bas… C’est bien dommage pour la pérennité de la richesse de notre langue !

    Quant aux instituts, je ne vois pas pourquoi vous devriez mettre un « i » majuscule, il ne s’agit pas d’un nom propre.

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  • Grand maître Demandé le 11 janvier 2019 dans Question de langue

    Il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’une tournure très « à la mode », employée parfois à tort et à travers, et qui tend, à terme, à nous rester en travers de la gorge… notamment quand elle revient plusieurs fois dans un même texte.

    On pourra lui préférer « au moyen de », « par le biais de », « par », « grâce à », selon le sens désiré.

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  • Grand maître Demandé le 5 janvier 2019 dans Général

    Effectivement, le Ramat de la typographie est  également une très bonne référence.

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  • Grand maître Demandé le 4 janvier 2019 dans Général

    On ne met pas de majuscules aux noms des classes ni aux noms des matières. Il ne s’agit pas de noms propres, pourquoi devrait-on en mettre ? En matière de majuscules, il faut savoir raison garder et en limiter l’usage ; restons sobres, nous gagnerons en clarté !
    Les Anglo-Saxons ont la fâcheuse habitude de mettre des majuscules partout, sans doute pour se simplifier la vie, et les Français celle de les imiter…
    Or nous avons un code typographique plutôt strict en la matière (quoique un peu flou à ses heures…).
    Saisissez « Code typographique » dans votre moteur de recherche, une foule de références se présenteront à vous.
    Vous pouvez vous référer, par exemple, au Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale, mais ce n’est pas la seule source consultable en la matière.

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  • Grand maître Demandé le 3 octobre 2018 dans Général

    Bonjour,

    Pour ma part, c’est la ville de/d’ Hanoï qui me pose problème… de Hanoï, d’Hanoï ? Il me reste donc à savoir si le « H » est aspiré ou non.
    Je vais tout de même regarder dans un dictionnaire de noms propres, mais je doute que cette précision y soit indiquée.
    Je pencherais néanmoins pour la première version, mais sans grande conviction. cCest juste un premier choix fait « à l’oreille » à vrai dire…

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