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  • Érudit Demandé le 27 septembre 2018 dans Question de langue

    Bonjour Brad,

    En effet, les 2 adjectifs ont le même sens (qui déstabilise). Tout est alors question d’harmonie phonétique, je suppose. Mais comme Jean, je privilégierais « déstabilisant » qui est peut-être plus fluide à l’oreille, plus habituellement employé et plus court en syllabes… 🙂

    Cette réponse a été acceptée par Brad. le 27 septembre 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Érudit Demandé le 25 septembre 2018 dans Question de langue

    Bonjour Fifi,

    Je privilégierais le présent pour l’ensemble des verbes puisque l’on se trouve dans un contexte de consignes données au lecteur (intemporalité). De plus, l’indication pour le lecteur de se confier avec humour afin de permettre au destinataire du questionnaire d’en savoir plus, sont des actions qui découlent les unes des autres et qui ne servent qu’à préciser comment la toute première action (remplir le questionnaire) doit être idéalement réalisée.

    Mais, avant tout, et au-delà de la question du temps à employer, je ne suis pas convaincue par la construction générale de la phrase.

    En effet, en début de phrase, disons que le sujet A donne une directive au sujet B : A demande ainsi à B de bien vouloir remplir un questionnaire (précision étant faite à B qu’il peut se confier avec humour), tandis qu’en fin de phrase, l’action d’en savoir un peu plus sur B n’est plus exercée par B, mais bien par A. Cet enchaînement des différentes idées peut donc apparaître imprécis.

    Ensuite, les termes choisis et la formulation ne sont peut-être des plus heureux :
    – il me semble lourd de mentionner, à l’écrit, « faites quelque chose(,) je vous prie » (tournure inhabituelle) ;
    – le verbe « se confier » évoque une notion d’intimité, le fait de se dévoiler de façon personnelle / confidentielle, au-delà d’une simple description ;
    – la logique de l’opposition introduite par la locution « même si » n’est pas forcément évidente.

    Je vous propose ainsi de réécrire la phrase de cette manière (ton plus direct et peut-être plus percutant) :
    « Je vous prie de bien vouloir remplir ce questionnaire. Répondez-y avec humour si vous le souhaitez. Son objectif est d’en savoir un peu plus (ou éventuellement « d’en connaître davantage ») sur vous. »

    Mais bien sûr, il ne s’agit pas de la seule et unique proposition valable ! 🙂

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  • Érudit Demandé le 21 septembre 2018 dans Conjugaison

    Bonjour Oliv,

    N’hésitez pas à consulter le blog du projet Voltaire : il s’y trouve une mine de réponses utiles à ces questions précises ! 🙂
    La recherche peut se faire par mots-clés ou par catégories…

    https://www.projet-voltaire.fr/regles-orthographe/1-5-kilometre-ou-1-5-kilometres/

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  • Érudit Demandé le 20 septembre 2018 dans Général

    Bonjour à tous,

    Il ne me semble pas évident de trouver un qualificatif unique qui puisse réunir l’ensemble des traits de caractère mentionnés, mais voici quelques propositions qui aideront éventuellement (définitions issues du Larousse) :
    – Fourbe (adj. et nom) : qui trompe avec une adresse perfide, sournoise.
    – Perfide (adj. et nom) : qui cache, sous des apparences aimables, l’intention de nuire.
    – Sournois(e) (adj. et nom) : qui cache ses pensées, ses sentiments véritables, qui agit hypocritement et souvent de façon malveillante avec autrui.
    – Traître(sse) (nom) : personne qui agit avec perfidie.
    – Imposteur (nom) : personne qui trompe par de fausses apparences, qui se fait passer pour quelqu’un d’autre.
    – Mystificateur/trice (adj. et nom) : qui mystifie les gens (c’est-à-dire : qui abuse de leur crédulité, qui se joue d’eux, qui les trompe).
    – Hypocrite (adj. et nom) : qui fait preuve d’hypocrisie (c’est-à-dire : d’une attitude consistant à dissimuler son caractère ou ses intentions véritables, à affecter des sentiments, des opinions, des vertus qu’on n’a pas, pour se présenter sous un jour favorable et inspirer confiance).

    🙂

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  • Érudit Demandé le 20 septembre 2018 dans Question de langue

    Ana confirme effectivement que :
    – Entre « IL VIENDRA CERTAINEMENT» et « IL VIENDRA SANS DOUTE» : il y a plus de certitude dans la première proposition que dans la seconde (comparaison entre plusieurs degrés de doute).
    – Mais entre « IL VIENDRA CERTAINEMENT (ou SANS DOUTE) » et « IL VIENDRA (« tout court ») » : il n’y a pas de certitude à 100% dans la première proposition, alors que la seconde est bien affirmative (comparaison entre doute et certitude).

    Notre chère langue française et ses subtilités… ! 🙂

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  • Érudit Demandé le 19 septembre 2018 dans Question de langue

    Bonjour Brad,

    À mon sens, l’adverbe « certainement » est plus ferme que l’expression « sans doute » et exprime donc la certitude, plus que le doute. 🙂

    Selon le Larousse :
    – « CERTAINEMENT » signifie : « de façon certaine, indubitable » et affiche, parmi ses synonymes, d’autres adverbes tels que : indiscutablement, inévitablement, indéniablement, etc.
    – « SANS DOUTE » exprime plutôt la probabilité ou la vraisemblance, donc une certitude peut-être moins affirmée…
    – « SANS AUCUN DOUTE » semble rejoindre le sens de « certainement » en signifiant : « assurément, incontestablement », avec un degré de certitude ainsi plus élevé.

    Ana

    Cette réponse a été acceptée par Brad. le 20 septembre 2018 Vous avez gagné 15 points.

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  • Érudit Demandé le 19 septembre 2018 dans Question de langue

    Bonjour Brad,

    Orthographiquement, les deux phrases citées sont effectivement correctes. Ici, tout dépend plutôt du contenu du reste de la phrase, du contexte dans lequel se situe l’action narrée et de la nuance de sens que l’on souhaite donner à l’ensemble.

    L’imparfait est généralement connu pour être le temps de la description ou des actions habituelles dans le passé, tandis que le passé simple est habituellement qualifié de temps des événements historiques ou des actions courtes et achevées. Remarquons également que le passé simple, guère employé à l’oral, est surtout un temps « littéraire » que l’on rencontre à l’écrit.

    Ici, le passé simple semble donc apporter plus de relief au récit lorsqu’il s’agit de décrire une action soudaine, brève, inattendue… ou lorsqu’un contraste doit être souligné entre l’importance de cette action et d’autres, notamment si elle a été la plus significative ou la plus marquante.

    L’imparfait paraît plus propice à créer une atmosphère très descriptive, exposée de manière neutre et objective sans implication du narrateur, et dans laquelle l’action mise en évidence a plus ou moins duré dans le temps.

    Voici 2 exemples que l’on pourrait imaginer :
    – avec le passé simple : Les troupes ennemies débarquèrent, alors même que l’hiver promettait d’être rude.
    – avec l’imparfait : Les troupes ennemies débarquaient par centaines et les bombardements continuaient de plus belle.

    Ana

    Cette réponse a été acceptée par Brad. le 19 septembre 2018 Vous avez gagné 15 points.

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