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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2019 dans Général

    Le mot « processus » signifie : « suite de faits ». C’est peut-être ce qui vous gêne

    Le processus de paix s’impose comme une suite de faits importants, me semble plus précis.
    Vous pouvez choisir de mettre l’adjectif important au singulier pour le rapporter à « suite ».

    Bonne soirée Nabil!

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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2019 dans Accords

     » Aucun des personnages ou événements relevant de l’époque moderne de ce récit ne se fondent/fonde sur la vie […] »
    Dans cette phrase, le mot aucun n’a pas été repris devant « événements », mais le sens est : « aucun des personnages ou aucun des événements », et dans ce cas on peut choisir de mettre le verbe au singulier ou au pluriel.

    [On peut] utiliser le singulier en considérant que chaque sujet a une valeur nulle, ou y voir une addition de plusieurs sujets qui nécessite l’accord au pluriel  (BDL)
    Bonne soirée, Catherinette.

    Permettez-moi de vous faire remarquer que le verbe « se fonder » n’est pas très approprié.  « Être inspiré par », « renvoyer à », conviendraient mieux.

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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2019 dans Conjugaison

    On dit  l’un ou l’autre.
    L’emploi du subjonctif sort en quelque sorte,  le verbe dire du réel (dont le mode est l’indicatif) et le projette dans l’inconcevable, accentuant ainsi l’expression de l’incrédulité présente dans la principale.

    Cette réponse a été acceptée par isaminassyan. le 27 juillet 2019 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2019 dans Général

    Lorsque le verbe grimper est transitif, le sujet désigne l’agent, l’objet désigne le support de l’action.
    Quelle est donc la différence entre :
    1.Pierre grimpe à l’échelle.
    et :
    2.Pierre grimpe l’échelle.
    La phrase 2 avec l’emploi transitif du verbe est moins fréquente que la 2 lorsque l’objet est l’échelle.
    La 1 considère l’échelle comme un moyen; la 2 focalise sur l »échelle-même. On a donc une nuance, quoique légère.

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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2019 dans Général

    Je suis de votre avis.
    Le premier verbe verbe doit lui aussi être nié. « Ni » servant de lien entre les deux verbes à la forme négative.
    Ni on le voyait, ni on le recevait.
    Et avec la non répétition du pronom sujet :
    On ne le voyait, ni ne le recevait.

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  • Grand maître Demandé le 27 juillet 2019 dans Général

    Il n’est pas question de durée.  Je dormais 8h/ je dormis 8h : on a la même durée.
    C’est « le point » où on se place par rapport à l’action (pour simplifier car il ne s’agit pas toujours d’une action comme chacun sait).
    On est à l’intérieur d’un procès (imparfait) considéré en déroulement ou à l’extérieur (passé simple) du procès considéré comme achevé.
    Je regardais par la fenêtre : le ciel se couvrait de nuages, le vent secouait les branches des arbres, la pluie tombait ….
    Je regardais/je regardai par la fenêtre : le ciel se couvrit de nuages, le vent secoua (on peut ajouter un adverbe par exemple « soudain ») les branches des arbres, la pluie se mit à tomber (noter la locution « se mettre à »)….

    Seul l’angle sous lequel le narrateur considère les procès en cours change.
    C’est notamment pour cela qu’il y a alternance, dans les récits un peu long entre l’imparfait et le passé simple (parfois le passé composé à la place du PS).
    C’est aussi pour cela que l’imparfait est utilisé pour des actions de deuxième plan, plan sur lequel se détachent des actions au passé simple, qui se succèdent.

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  • Grand maître Demandé le 26 juillet 2019 dans Général

    « Arriver à »  annonce un but à atteindre :
    Il faut arriver à un accord.

    « En arriver à », comme « en venir à », insiste sur l’antécédent d’où l’on part :

    Nous avons passé des heures à discuter. Il faut en arriver à un accord.  ==>  « en » =  des heures passées à discuter.
    De ces heures de discussion doit découler un accord. Ou  : après ces heures de discussion il faut arriver à un accord.

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  • Grand maître Demandé le 26 juillet 2019 dans Général

    Je ne vous donnerai pas le pluriel de votre  « grammaire-cadre », puisque aussi bien, c’est un mot que vous inventez.
    Ce qui est du reste fort intéressant : vous faites la démonstration par l’exemple qu’une langue ne peut entrer totalement dans des cadres; et c’est heureux. Ainsi l’espace est laissé à la créativité et à l’évolution de la langue.
    Car c’est un organisme vivant; et si on peut la décrire, on ne parviendra jamais à l’enfermer complètement dans des cadres.
    Ceci étant dit, il y a évidemment un mouvement normalisant freinant une évolution qui sinon, serait trop rapide et ferait que les grands-parents ne comprendraient,plus leurs petits-enfants. C’est bien le rôle des grammaires et des dictionnaires, notamment.
    Dans votre message, vous mélangez un peu, structure de la langue, orthographe, sémantique …

    Il convient de toujours se souvenir, d’abord, qu’utiliser la langue, c’est produire du sens, et que le sens présente des nuances, à l’infini; et puis, qu’elle n’appartient à personne en particulier… et à tous; à tous ceux qui la parlent.
    Votre perplexité peut se comprendre : on a longtemps fait croire qu’une élite possédait le droit de décréter ce qui était du » bon français » et du  » mauvais français et même ce qui était français et ne l’était pas!
    Il est aussi plus rassurant de cocher des cases que de souligner les infinies nuances, les décalages, les curiosités. Alors on parle de règles oui, et comme elles ne marchent pas toujours, on brandit les fameuses exceptions. Or, ces exceptions ne font bien souvent que dénoncer la fragilité de ces règles.

    Et d’autre part, vous reprochez aux intervenants de ne pas analyser, ou pas suffisamment, mais lorsqu’on assène des règles, on n’analyse pas, justement.

    Je suis nouvelle sur ce forum mais il me semble avoir remarqué qu’ici on s’efforce de faire l’équilibre entre les deux approches, de façon à apporter des réponses claires et parfois simples aux personnes qui posent les questions,  tout en gardant un regard critique.

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  • Grand maître Demandé le 26 juillet 2019 dans Conjugaison

    Oui, il faut le pluriel.  Il n’y a pas d’hésitation puisque les deux termes de la comparaison sont au pluriel.

    Il est vrai que à l’oral (on peut le remarquer quand cela s’entend, c’est à dire au présent c’est/ce sont) et de façon familière , on peut avoir un singulier dans tous les cas.

    Bonne journée Catherinette.

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  • Grand maître Demandé le 26 juillet 2019 dans Général

    En effet, on peut hésiter entre  ce qui/ce qu’il
    Parfois le contexte ne suffit pas à exiger l’une et l’autre formule.

    Ce chiffon, c’est tout ce qui reste /c’est tout ce qu’il reste dans le sac
    Il s’agit en fait de choisir entre une forme impersonnelle  : il reste seulement un chiffon dans le sac
    et une forme personnelle : un chiffon seulement reste dans le sac

    Dans ce cas, qui se présente avec certains verbes acceptant la forme impersonnelle, le seul problème, si j’ose dire, est de faire un choix.
    Mais la phrase que vous proposez ne permet pas cette hésitation* ! le contexte doit vous permettre de choisir, comme vous le montre Prince.

    * »Il fait perdre » ne peut être impersonnel

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