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  • Grand maître Demandé le 25 mars 2021 dans Question de langue

    Cela me fait du mal – cela me fait mal

    Faire mal  (à quelqu’un) : on a ici une locution verbale (groupe de mot qui a la valeur d’un verbe) qui signifie à peu près blesser, tourmenter : cela me blesse
    Par exemple : ces chaussures me font mal –  attention à ma main, tu me fais mal. Le mal est souvent physique mais par analogie il peut être moral : cela me fait mal de le voir comme ça.

    Faire du mal (à quelqu’un) est une autre  locution verbale.
    Le TLF lui donne nuire comme synonyme
    Cet homme te fait du mal : quitte-le Si je t’ai fit du mal d’une façon ou d’une autre, je te prie de me pardonner – Il ne faut pas faire du mal aux animaux

    Comme on le voit, si les deux locutions sont assez proches, elles ne sont pas employées dans le même contexte
    —-
    Il faut ajouter que
    Faire mal à quelqu’un est parfois une expression familière qui alors signifie selon le TLF Gêner, incommoder. Familier et populaire  Cela/ça me fait mal au coeur, au ventre, au(x) sein(s). Cela me degoûte, me donne envie de vomir. On rit. L’homme noir s’en offusqua. Il se leva. − Vous m’faites mal au ventre, articula-t-il avec mépris (Barbusse)

    Cette réponse a été acceptée par francais. le 25 mars 2021 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 25 mars 2021 dans Accords

    Chacun à sa manière, puisque chacun est singulier.

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  • Grand maître Demandé le 24 mars 2021 dans Question de langue

    Il y a marché deux fois par semaine. se dit également. Sans déterminant devant le nom.

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  • Grand maître Demandé le 24 mars 2021 dans Accords

    La question de l’accord du participe passé ne se pose qu’avec le cod. Le coi n’a aucune incidence.

    Ce n’est qu’une des innombrables choses que l’eau m’a enseignées.

    Le verbe « enseigner » de la relative « que l’eau m’a enseignées » a pour cod « que ».
    « Que » est pronom relatif et prend le genre et le nombre de son antécédent.
    L’antécédent de « que » est « choses », féminin pluriel.
    Le participe passé « enseignées » est accompagné de l’auxiliaire « avoir ».
    Il s’accorde donc avec le cod, s’il est placé avant.
    C’est le cas : —> accord.

     

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  • Grand maître Demandé le 24 mars 2021 dans Conjugaison

    Y a-t-il ? et non : a -t-il ?
    Y a-t-il est la tournure interrogative formée à partir de il y a (inversion du sujet).
    Vous pouvez utiliser ensuite en subordonnée relative,
    L’indicatif :
    y a-t-il des choses que je peux faire pour demain ?
    ou le subjonctif :
    Y a-t-il des choses  que je puisse faire pour demain ?
    Dans le second cas, on insiste sur l’éventualité.

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  • Grand maître Demandé le 24 mars 2021 dans Conjugaison

    Dans votre phrase, vous n’avez pas utilisé la conjonction de subordination « après que » mais  « après », conjonction de coordination . Il faut d’ailleurs une virgule.
    Cette utilisation de « après » est familière indique une opposition, une rectification de ce qui vient d’être dit :

    On peut remplacer ce « après » par une conjonction
    1.Cependant/mais, qu’il soit bleu ou rouge cela ne change rien à son aptitude..
    2.Tout bien considéré, qu’il soit bleu ou rouge cela ne change rien à son aptitude.

    Le « que » utilisé ici fonctionne seul pour introduire la proposition subordonnée.

    Dans ces phrases 1 et 2, on utilise le subjonctif dans la subordonnée  « qu’il soit bleu ou rouge » parce qu’elle est sujet du verbe qui suit (cela ne change rien).

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  • Grand maître Demandé le 23 mars 2021 dans Accords

    Aux dates et aux horaires choisis, sous réserve de disponibilité

    Sous réserve = avec une réserve
    Disponibilité  : le singulier généralisant est préférable.

    Cette réponse a été acceptée par gmmbrr. le 23 mars 2021 Vous avez gagné 15 points.

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  • Grand maître Demandé le 23 mars 2021 dans Conjugaison

    Cette affirmation : lorsqu’il y a des verbes au présent de l’indicatif, le futur s’impose plutôt que le conditionnel, est fausse.

    Sans doute votre confusion vient-elle des deux valeurs du conditionnel.
    – il a effectivement une valeur temporelle de futur du passé  :  Colin me dit qu’il passera me voir demain, transcrit au système passé donne :  Colin m’a dit qu’il passerait me voir le lendemain .
    – mais il a aussi valeur modale pour dire l’irréel : Habillé en Pierrot il ferait sensation.
    Ici « faire sensation » n’est pas un fait réel mais imaginé.
    Dans votre phrase Le mien est en marbre noir poli et j’en pleurerais presque de bonheur. il peut très bien côtoyer un présent. Le fait n’est pas réalisé (les larmes ne coulent pas).

    Souvent, dans ce deuxième cas, le conditionnel à valeur modale est accompagné par une subordonnée dont le verbe est à l’imparfait mais attention, ce n’est pas un imparfait temporel, il ne s’applique pas à un fait passé; c’est un imparfait modal qui exprime la condition ou l’hypothèse : S’il était gentil, il viendrait me voir.

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  • Grand maître Demandé le 23 mars 2021 dans Général

    Oui, c’est vrai.
    Cependant une phrase est toujours prise dans un contexte ou au moins dans des circonstances qui l’éclaire.
    Isolée, cette phrase comporte un mot dont la fonction ne peut être déterminée, et c’est sans doute ce que veut dire Anne-Christine.

    Un secret qu’il cacha à Louise.  « secret » n’a pas de fonction dans cette phrase.
    Adrien avait un secret. Un secret qu’il cacha à Louise.
    On peut décider une ponctuation forte entre les deux propositions, pour créer un effet, par exemple ; la ponctuation forte induisant un silence plus long qu’une virgule ou un point-virgule. En ce cas, on voit que « secret » a une fonction en dehors de sa phrase.
    D’autres phrases, comme Ah ? ne comportent même qu’un mot dont personnellement je ne saurais donner la fonction.

    Cependant :
    On incite en général les apprenants à écrire des phrases « complètes » c’est à dire ou chaque mot a une fonction à l’intérieur de la phrase. Ce n’est que lorsqu’on maîtrise la langue qu’on peut se permettre de déroger à certains principes, en tous cas à l’écrit ou dans une production contrôlée de ses messages.

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  • Grand maître Demandé le 23 mars 2021 dans Question de langue

    Mais, tout cela était-ce le simple fruit de son imagination, ou cela s’était-il réellement passé hier soir ?
    Pour éviter
    – les répétitions maladroites de cela…ce…cela et même s’était (homophone)
    – la reprise du verbe être
    – les deux inversions du sujet était-ce et s’était-il

    Je reformulerais la phrase. Par exemple :
    Mais, tout cela, qu’était-ce ? le simple fruit de mon imagination ou un fait qui avait réellement eu lieu hier soir ?

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