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Grand maître
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  • Grand maître Demandé le 10 mars 2025 dans Général

    Quitte à est d’abord dit par le TLF  locution. prépositionnelle invariable, donnée comme familière :

    Familier. Quitte à. Au risque de, à charge de, en se réservant de.

    On lit plus loin en « remarque » qu’il est cependant parfois vu comme un adjectif, auquel cas, il s’accorde – Hugo est cité : Allons, paix à la syntaxe! comme disait le père Hugo. Elle nous laisse, en cette affaire, de belles latitudes: à notre choix, dans quitte à construit avec un infinitif, nous ferons quitte variable ou invariable. Toutefois, avec la majorité des bons écrivains, nous préférerons l’invariabilité.« 

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  • Grand maître Demandé le 9 mars 2025 dans Accords

    C’est quelque chose qu’ils s’étaient réservé par pure cupidité = ils avaient réservé quelque chose « pour eux » par pure supidité

    Le verbe pronominal a ici un COD : quelque chose.On considère donc son participe passé comme ceux qui sont accompagnés de l’auxiliaire avoir  : il s’accorde avec le COD s’il est placé avant.
    Quelque chose est bien placé avant. L’accord se fait avec lui. Il s’agit d’un pronom indéfini neutre : le participe passé sera donc au masculin (qui représente le neutre en français). *Le deuxième pronom « se » est complément d’objet indirect et n’entre donc pas en ligne de compte dans la règle d’accord du participe passé.

    Dans cet exemple : c’est une expérience qu’ils s’étaient réservée… on voit mieux l’accord avec le COD, qui est féminin.

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  • Grand maître Demandé le 9 mars 2025 dans Conjugaison

    Les instruments sont joués de manière grattée, secouée ou tapée
    Quand une forme verbale a la place d’un adjectif (ici, à côté du nom pour le qualifier), il s’agit toujours d’un participe passé.
    —-> de manière qui est grattée…
    Il porte une verste participes passés : usée/ abimée/ déchirée //adjectif : vieille

    L’infinitif indique toujours une action : j’ai vu Pierre gratter = j’ai vu Pierre; il grattait sa guitare

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  • Grand maître Demandé le 5 mars 2025 dans Accords

    Il n’est pas simple de peindre une femme ou un homme nus.
    En effet, on peut remplacer ici « ou » par « et » : « nu » s’accordera donc au pluriel.
    Et au masculin puisque le masculin est utilisé comme neutre en français. 

    La fille est le garçon sont contents – j’ai acheté une veste et un pull très élégants – etc.

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  • Grand maître Demandé le 5 mars 2025 dans Accords

    Sembler se construit avec avoir. Il n’a jamais de COD.
    Les adjectifs qui suivent sont des attributs et n’ont rien à voir avec la règle d »accord du participe passé.
    Le participe passé de semblé n’est jamais soumis ) aucun accord.

    Les objectifs vous ont-ils semblé compréhensibles et engageants ?

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  • Grand maître Demandé le 5 mars 2025 dans Accords

    Elle les connaît par cœur, ces neuf mètres carrés qui l’ont vue grandir.
    L’auxiliaire étant avoir, l’accord ne peut s faire qu’avec le COD s’il y en a un et s’il est placé avant.
    Ici, le COD est en effet |l’|. L’accord se fait avec lui, qui est féminin singulier.
    Elle les connaît par cœur, ces neuf mètres carrés qui l’ont vue grandir. Sens :  qui l’ont vue en train de grandir

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  • Grand maître Demandé le 4 mars 2025 dans Accords

    Elle l’avait appelée.
    L’auxiliaire est avoir – on regarde s’il y a un COD et s’il est placé avant – c’est le cas
    |l’| est un pronom ; il est féminin singulier (avec le présentatif « c’est » on a :  c’est elle qu’elle avait appelée.
    Le pronom |l’`est placé avant : l’accord se fait.

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  • Grand maître Demandé le 3 mars 2025 dans Question de langue

    Voici ce que dit le TLF concernant le sens propre :
    Qui appartient à Kafka ou caractérise ses thèmes, son style.
    Mais aussi :

    Par analogie souvent péjoratif : Qui évoque l’atmosphère sinistre, absurde, dérisoire des œuvres de Kafka.
    Ce qui correspond bien au cas que vous citez

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  • Grand maître Demandé le 1 mars 2025 dans Général

    On a même, en langage très courant : Qu’est-ce qu’elle aime comme fleur ?
    De plus en plus, on emploie « est-ce que » partout, à l’oral. Et cela est même le fait de personnes qui maîtrisent parfaitement la langue :
    Pourquoi est-ce qu’elle est fâchée ?
    Qui est-ce qu’elle a  rencontré ?
    Est-ce que tu es fatigué ?
    Qui est-ce qui vient?

    Je trouve cela curieux parce que :
    – la formule alourdit considérablement l’énoncé.
    – elle semble être parfaitement inutile.  On pourrait avoir sans problème, et avec une économie de moyens, même si on ne veut pas de l’inversion du sujet  :
    Pourquoi elle est fâchée? Qui elle a rencontré ? Tu es fatigué ? Qui vient ?

    A l’écrit au moins, essayons d’employer la forme de phrase interrogative avec inversion du sujet (avec reprise du pronom quand nécessaire) . C’est une bonne chose que de ne pas laisser moisir des tournures efficaces et économiques :
    Pourquoi est-elle fâchée ? Qui a-t-elle rencontré ?  Es-tu fatigué ?

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