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Le participe passé et l’infinitif n’ont pas la même valeur.
L’infinitif indique que le nom qui précède fournit une action. On ne trouve jamais un infinitif directement à côté d’un nom.
Cette enveloppe est à porter au directeur – je vais porter cette enveloppe …- Le secrétaire peut porter cette enveloppe…
Très généralement, devant l’infinitif, on trouve soit une préposition à, de, pour… soit un autre verbe.
On peut utiliser l’infinitif pour donner des injonctions, à l’écrit. Par exemple dans les recettes de cuisine : casser les œufs.. verser la farine…Le participe passé indique un résultat ou un état
Il peut être accompagné d’un auxiliaire : « être » ou « avoir » : les montagnes sont enneigées – la pluie a cessé – l’attention est portée
Il peut faire office d’adjectif : j’ai une vieille veste râpéeDans votre exemple : l’attention doit être portée…
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On peut dire, à condition, comme le dit Joëlle, de mettre une virgule: La polyrythmie, ce sont des musiciens qui jouent tous ensemble….
ou encore, en gardant le présentatif « c’est », et là aussi, la virgule :
La polyrythmie, c’est des musiciens qui jouent tous ensemble,….- 364 vues
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-je n’ai pas dit que j’aurais été absent aujourd’hui.
-je n‘ai pas dit que j’aurais fini le travail aujourd’hui.D’abord, changeons de personne :
-je n’ai pas dit qu’il aurait été absent aujourd’hui.
-je n‘ai pas dit qu’il aurait fini le travail aujourd’hui.
Les temps sont corrects Mais pour le voir, il faut mettre l’énoncé en contexte :–je n’ai pas dit qu’il aurait été absent aujourd’hui s’il avait eu quelque chose de plus important à faire
-je n‘ai pas dit qu’il aurait fini le travail aujourd’hui si vous le lui aviez demandéEn ce cas nous avons le conditionnel passé, mode de l’irréel
On ne peut pas avoir :
-je n’ai pas dit qu’il aura été absent aujourd’hui*.
Cependant on peut avoir :
-je n‘ai pas dit qu‘il aura fini le travail aujourd’hui…. avant dix heures.
Parce qu’en ce cas, le futur antérieur de l’indicatif marque l’antériorité (impossible dans la phrase précédente).
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Vos premières phrases
-Je n’ai pas dit que je serais absent aujourd’hui.
-Je ne dis pas que je serai absent aujourd’hui.
Changement de personne :
-Je n’ai pas dit qu’il serait absent aujourd’hui. juste futur du passé
-Je ne dis pas qu’il sera absent aujourd’hui. Juste : on considère que le « aujourd’hui » est devant le locuteur. Par exemple, on est le matin, avant que ne commence une réunion. Le futur est correct.- 1089 vues
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Il semble que ce « du tout » soit là (à tort) pour insister. On pourrait dire par exemple :
plus de 240 millions de personnes (dont 2 millions en France) ne reçoivent vraiment aucun diagnostic, quel qu’il soit.- 378 vues
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En interrogation indirecte, après un verbe qui introduit les paroles (indirectement) que ou quoi peuvent être indifféremment employés.
Certains auront une préférence pour « que », le jugeant plus élégant, mais les avis sont partagés.
J’ignore quoi répondre/j’ignore que répondre.
Mon avis : « quoi », étant un pronom tonique, insiste davantage sur l’objet.Cette réponse a été acceptée par Anne-christine COLIN JORE. le 26 février 2025 Vous avez gagné 15 points.
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Mes outils sont impatients de se rendre utiles.
Très exactement, utiles est attribut du pronom complément « se ». Or, « se » reprend le nom masculin pluriel « outils ». D’où l’accord.
Un attribut est un adjectif (ou un nom) introduit auprès d’un nom ou d’un pronom par un verbe. Le verbe est ici « rendre.- 1160 vues
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1. J’ai entendu dire que vous étudiez à l’université.
2. J’ai entendu dire que vous étudiiez à l’université.Dans ces deux phrases, ce n’est pas le mode qui change : on a à chaque fois de l’indicatif. C’est le temps.
Phrase : étudiez est du présent et étudiiez est de l’imparfait.
Le radical du verbe est étudi- voici pourquoi, lorsqu’on ajoute la terminaison de l’imparfait :de la 2e personne du pluriel on a deux |i| consécutifs.
Il suffit d changez le verbe pour le voir clairement :
1. J’ai entendu dire que vous habitez à l’université.
2. J’ai entendu dire que vous habitiez à l’université.
D’autres verbes ont un radical qui se termine par |i| : prier – crier – charrier …- 815 vues
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Entrée du TLF : Quelque 1. Au singulier [Non précédé d’article]
a) [Marque l’ignorance réelle ou feinte sur l’identité de la pers. ou de la chose désignée par le subsantif.; sert à indiquer une indétermination plus grande que un, une] Un … quelconque, un certain (que l’on ne veut ou ne peut nommer.Votre forme est juste.
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Peut-être est-il déjà intéressant de connaître les suffixes qui servent à nominaliser des verbes.
Les plus fréquents :
-ation/-ution/- ition —opérer>opération – finir>finition – paraître>parution
-ment— interner>internement
-age — laver>lavage
-ateur-opérer >opérateur
Une forme verbale peut être substantivée ;
– le participe passé :employer>employé – percer>percée
– l’infinitif : un coucherVoyez ce cours :
29.04. francais B1.pdf- 346 vues
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Si, logique il y a.
Il faut d’abord bien comprendre le sens de l’imparfait ou du plus que parfait dans la subordonnée introduite par siIl eût pu aider cet enfant s’il l’eût voulu = Il aurait pu aider cet enfant s’il l’avait voulu
ou au présent :
Il pourrait aider cet enfant s’il le voulaitL’imparfait (ici l’imparfait de l’auxiliaire) n’a aucune valeur temporelle. Sa valeur est uniquement modale. Il marque l’irréel comme le ferait un conditionnel.
Le plus que parfait indique l’antériorité comme le ferait un conditionnel passé.Alors pourquoi l’imparfait ? Il faut trouver la réponse dans l’histoire de la langue.
Voici un extrait de l’article qui traite du sujet : Aux origines des emplois modaux de l’imparfait. Le cas de l’emploi hypothétique et de l’emploi contrefactuel par Adeline Patard et Walter De MulderAux origines des emplois modaux de l’imparfait. Le cas de l’emploi hypothétique et de l’emploi contrefactuel | Cairn.info
« Dans ces tours, l’imparfait donne lieu à des interprétations qui divergent nettement de sa valeur habituelle de passé imperfectif, valeur à laquelle il est associé dans les descriptions ou dans les séquences à l’arrière-plan de narrations. Le sens ici produit se distingue d’abord sur le plan modal. L’imparfait implique en une distance épistémique vis-à-vis de la réalité du locuteur : il renvoie ainsi respectivement, dans les tours contrefactuel et hypothétique, à une situation dont la réalisation a été contrariée ou qui apparaît comme improbable voire irréelle «- 855 vues
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