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Attention : comme suit, par la suite et comme suite sont des locutions de sens différents :
« Comme suit » est une locution adverbiale qui signifie « de la façon suivante ».
Exemple : Il a écrit le mot comme suit : « métamorfose » au lieu de « métamorphose ».
« Par la suite » est une locution adverbiale de temps qui signifie « ensuite ».
Exemple : il a d’abord nié. Par la suite il s’est décidé à avouer.« Comme suite » est une locution prépositive qui signifie « à la suite de » pour faire suite à.
Exemple ; Comme suite à mon dernier courriel je vous prie de me faire parvenir d’urgence les documents.- 11511 vues
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Il est une règle simple : quand deux verbes se suivent (et après ne préposition) le deuxième se met à l’infinitif.
Il est certain que tous les verbes ne peuvent pas être suivis d’un infinitif. Impossible avec beaucoup de verbes. Seuls quelques uns* le permettent et ils se comportent précisément comme des semi-auxiliaires.
*Et beaucoup sont des locutions verbalesJe veux/ j’ai envie de/j’ai l’intention de/j’exige de/… arriver à l’heure
Je peux/j’ai la possibilité de/ je suis en mesure de/… arriver à l’heure
Je dois/ l’ai l’obligation de/ Je suis contraint de / …arriver à l’heure
Je crains de/ j’ai peur de/ je tremble de/ ne pas arriver à l’heure
etc.- 1627 vues
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Je pense que vous ne vous posez pas une bonne question et c’est la raison pour laquelle je semble répondre à côté.
La question à poser est : quand le subjonctif ?Et la réponse est complexe. Il n’y a pas une seule réponse. Même si on restreint le champ et qu’on repose la question sur les subordonnées. Quelle est donc sa valeur ?
Certains vous dirons qu’après certains verbes on emploie forcément le subjonctif*, et après d’autres, jamais; mais attention, ce n’est pas toujours vrai.
Il vaut mieux comprendre quelle est la valeur du subjonctif plutôt que d’essayer des trucs à appliquer mécaniquement.
Quant aux conjonctions, généralement on trouve « que » seul ou dans des locutions (conjonctives) mais là aussi, c’est chercher un indice systématique après quoi le mode apparaîtrait.*les-structures-qui-demandent-le-subjonctif.pdf
Cependant :
– On nous apprend par exemple que le subjonctif vient après des verbes « d’incertitude ». Or on nous dit aussi qu’après « espérer » c’est l’indicatif qui convient : J’espère qu’il viendra (et non j’espère qu’il vienne). Pourquoi ?– l’indicatif et le subjonctif (voire le conditionnel) sont parfois tous trois possibles, avec des nuances différentes. exemples :
Nous sommes à la recherche d’une personne qui sache se servir d’un tableur.
Nous sommes à la recherche d’une personne qui sait se servir d’un tableur.-
Nous sommes à la recherche d’une personne qui saurait se servir d’un tableur.
– le subjonctif n’apparaît pas que dans une subordonnée conjonctive et ‘après « que ». Ci-dessus il vient dans une subordonnée relative (ici après « qui).Voici néanmoins une page qui peut vous aider :
Banque de dépannage linguistique – – Généralités sur le subjonctif
Cette réponse a été acceptée par CatherineL. le 8 avril 2022 Vous avez gagné 15 points.
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Il me semble voir une nuance entre la tête me fait mal et j’ai mal à la tête. Dans le deuxième cas on a généralement une migraine ou quelque chose qui y ressemble, dans le premier cas, on peut avoir une blessure.
Le genou me fait mal : on a un autre point de vue qu’avec j’ai mal au genou qui est peut-être plus courant ou du moins utilisé dans des situations plus banales.
Un exemple. Une douleur se réveille après une opération, je choisis le genou me fait mal. Ou bien on est blessé à plusieurs endroit et on précise : le genou me fait mal, pas le bras.C’est pourquoi je dirai à Coachlang que les deux formulations sont correctes, mais qu’on emploiera l’une ou l’autre selon le contexte.
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Je ne connais pas le contexte précis mais
Les contrats de partenariats public et privé semblent être …des affaires de stupéfiants .– il faut choisir un lien entre les deux adjectifs « public » et « privé » : une conjonction de coordination et ou ou.
– je choisirais le pluriel « partenariats » puisqu’il en est évoqué deux sortes.
– il faut un pluriel pour « stupéfiants » : substantif masculin généralement au pluriel (TLF).- 2758 vues
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l’adjectif tel s’accorde avec le nom auquel il se rapporte. Ici c’est « arme » qui est le point de comparaison.
Nous sommes censés être l’arme secrète du gouvernement contre les menaces. Alors agissons comme telle.(comme cette arme).
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La formule complète est bien « grille en PCV ». « Grille PCV » est un raccourci (acceptable dans le langage courant).
Dans les deux cas « PCV » est complément du nom « grille ».- 943 vues
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« Premier hôtel à s’être vu décerner une certification verte, cet établissement international se situe
L’établissement ne s’est pas « vu » réellement. On a là une sorte de forme passive de la phrase dont la phrase active serait : Le premier hôtel à qui on a décerné une certification ….
« Décerner » est à l’infinitif pour cette raison ; il n’est pas un participe passé qui se rapporterait à « hôtel » mais il est bien un verbe avec un COD (certification).
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Mon sens de l’exigence et du collectif développé par
« Développé » se rapporte à « sens » : c’est votre sens de.. qui est développé. « exigence et collectif » sont des compléments de ce nom.
Petite remarque : si on comprend bien ce qu’est le sens de l’exigence, on comprend moins ce qu’est le sens du collectif. Serait-ce la capacité de travailler en équipe ? Il me semble que vous devriez préciser. Mais je n’ai pas le contexte. A vous de voir.
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On définit généralement sept verbes comme étant des semi-auxiliaires. Il s’agit des verbes , devoir, pouvoir, savoir, vouloir, faire, aller, venir. Quand il sont suivis d’un autre verbe, ils se combinent avec des infinitifs et non pas avec des propositions subordonnées .
Pour le verbe vouloir, si le sujet est différent, on utilise le subjonctif à cause de son sens ( il annonce un fait virtuel, non pas réel).
Je veux qu’il sorte / je veux sortir
Mais
Je sais danser/ je sais qu’il danse (le sens du verbe savoir -à l’indicatif- est différent dans les deux cas : je sais danser = je suis capable de danser – je sais qu’il danse = je suis au courant qu’il danse
Je peux sortir – je dois sortir : ici les deux verbes ont forcément le même sujet (il peut sortir – il doit sortir)==> l’emploi d’une subordonnée conjonctive dépend du verbe de la principal, son temps et son mode également.
Ai-je été claire ? sinon, posez vos questions, j’essaierai d’y répondre.- 1627 vues
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