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Bonsoir Hammer.
je crois comprendre que tu soulèves la question de l’emploi de de ou de des derrière un verbe transitif. Tu hésites, me semble-t-il, par ex., entre J’ai de beaux meubles et J’ai des beaux meubles ou entre Tu ne mangeras pas de légumes et Tu ne mangeras pas des légumes.
Peux-tu confirmer qu’il s’agit bien de cela ? Merci.- 2097 vues
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Bonjour.
Tout cela est connu (par ex. les différences entre les « codes » typographiques, les « marches », etc.).
Il ne s’agit pas des citations, mais de la détermination des emplois de la barre oblique (le slash, l’oblique, etc.). A cet égard et dit à toutes fins utiles, un grand spécialiste de la ponctuation comme Jacques Drillon est tout aussi légitime à traiter de ces emplois qu’un ouvrage de typographie.
Sur le fond, il m’apparaît que vous auriez dû ne pas être catégorique concernant le périmètre d’emploi de l’oblique – vous excluez celle-ci de tous les « textes courants » – alors qu’une telle opinion est loin de faire l’unanimité , y compris chez les auteurs d’ouvrages de typographie (par ex., le « code typographique de l’IRASEC », de juillet 2014, indique (p. 16) notamment
« Barre oblique /
[…]
Le voici à 140 km/h
175 hab./km²
2 533 cal./j./hab.
Ressentir le chaud/froid ».– Je ne nie les inconvénients que peut présenter, dans certains cas, l’emploi de l’oblique, puisque j’ai repris à mon compte ceci :
« Il faut toutefois se garder d’abuser de ce procédé, car les expressions ainsi créées peuvent être difficiles à lire à haute voix. Elles peuvent aussi être difficiles à comprendre et prêter à confusion. »J’ai également conclu in fine ainsi :
Toutefois, pour ma part, dans un texte soigné*, j’écrirais le passage de l’oral à l’écrit et inversement.
* Déjà souligné dans ma réponse initiale.– Mais vous vous deviez, à mon sens, de ne pas être catégorique au sujet des cas d’emploi de l’oblique, pour la raison précisée ci-dessus.
Bon après-midi.
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Vous avez écrit :
« Quant aux citations d’auteurs, elles n’ont aucune exemplarité en typographie : elles sont vraiment du ressort des correcteurs et éditeurs (je suis placé pour le savoir). »
(C’est moi qui ai souligné.)
Qu’est-ce qui est du ressort des éditeurs et correcteurs ?
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Il est inexact d’affirmer que la barre oblique est réservée aux domaines des fractions et des unités de mesure. Jacques Drillon, dans son Traité de la ponctuation française en donne d’autres emplois corrects (cf. p. 430 à 435). Voir également le TermiumPlus cité ci-dessous.
L’excellent TermiumPlus de nos amis canadiens prévoit ce type d’emploi, mais appelle, à juste titre à mon avis, l’attention sur le fait qu’il ne faut pas abuser de ce procédé :
« 6.12.6 Comme mot de liaison
Comme l’oblique peut remplacer des prépositions ou des conjonctions, elle sert fréquemment à former des expressions elliptiques. Dans l’exemple suivant, l’oblique équivaut à la préposition entre :
- Voilà pour la différence artisan/bourgeois (E. Le Roy Ladurie).
Il faut toutefois se garder d’abuser de ce procédé, car les expressions ainsi créées peuvent être difficiles à lire à haute voix. Elles peuvent aussi être difficiles à comprendre et prêter à confusion. »
Ma conclusion : vous pouvez écrire le passage oral/écrit (dans le sens de « le passage de l’oral à l’écrit » ou de « le passage entre l’oral et l’écrit ») en vous fondant sur le TermiumPlus. Toutefois, pour ma part, dans un texte soigné, j’écrirais le passage de l’oral à l’écrit et inversement.
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Dans ce cas, d’accord.
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Bonsoir Juliano.
N’employez pas « dans son évolution à l’infini », car l’évolution de l’homme aura un terme, ne serait-ce que parce que l’ système solaire en aura un.
Si l’odyssée de l’espèce humaine prend fin avant l’atteinte de l’au-delà…, c’est vers qui convient à mon sens. Sinon, cest à.
Cette réponse a été acceptée par Juliano. le 9 janvier 2019 Vous avez gagné 15 points.
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Virginie, tu fais des études de philo ? Dans quel contexte se situe cette phrase ?
Ce que je comprends : « …la méditation, l’analyse et l’étude de ma réalité, la prise de conscience et l’observation de moi-même, ma découverte des secrets de la vie, … »
Tu devrais lire le § 2.3. pour avoir une petite idée de ce qu’est un réseau neuronal quantique.
https://docplayer.fr/7929400-Modelisation-de-reseaux-de-neurones-quantiques-un-modele-pour-le-fonctionnement-du-cerveau.html- 1750 vues
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Bonsoir.
Sous réserve d’un contexte suffisant qui me conduirait à une réponse différente, je dirais : Qu’est-ce que ce livre ? OU Qu’est-ce qu’un livre ?
En tout état de cause, il convient de s’interdire d’écrire et même de dire par ex. : °Telle chose, c’est quoi ? ° La mécanique quantique, c’est quoi ? ° Les Gilets jaunes, c’est quoi ?Cette réponse a été acceptée par hamadaziedan. le 17 décembre 2018 Vous avez gagné 15 points.
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Philippe,
Yeux bleu-vert ou yeux bleu vert ?
N.B. Ici le second adjectif nuance la couleur : il s’agit d’un bleu tirant sur le vert.
A mon sens, aucune des deux graphies ne peut être considérée comme fautive.1° Cf. mon précédent message : « On met souvent un trait d’union entre deux adjectifs de couleur désignant une teinte qui participe des deux couleurs Mais cela n’a rien de contraignant« .
2° Certes, le Grand Robert (2017, article oeil, yeux) écrit des yeux bleu vert (sans trait d’union) à propos de l’accord éventuel en nombre. Mais l’excellente Banque de dépannage linguistique (BDL) indique :
« Lorsqu’un adjectif de couleur est modifié par un autre adjectif de couleur, les deux éléments sont invariables et ils sont habituellement liés par un trait d’union.
Exemples :
– Charles a des yeux gris-vert.
– Cette cravate bleu-vert jure avec sa chemise.
– Denise a commandé des écharpes brun-rouge. »3° L’éminent grammairien J. Hanse estime qu’il ne faut pas « normalement » de trait d’union en cas d’adj. joint à un autre adj. de couleur : « des robes gris bleu ». Mais J.P. Colin (prix Vaugelas) a une opinion contraire…
Et ainsi de suite.
Ma conclusion :
On ne peut pas affirmer que le plus grand dictionnaire actuel a raison contre la meilleure grammaire actuelle, ou l’inverse. Voilà pourquoi j’ai écrit en introduction qu’aucune des deux graphies n’est fautive, à mon sens. IL convient d’en choisir une et de s’y tenir, au moins dans le même texte, et d’avoir présent à l’esprit les références qui plaident en faveur de celle-ci.
La grammaire « aidenet » va dans mon sens (l’absence de trait d’union n’est pas fautive) :« §606 / a – Deux adjectifs de couleur*
Ils sont invariables et théoriquement on met un trait d’union.
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Des cahiers bleu-vert – Des yeux gris-bleu – De l’encre bleu-noir.
– Des cahiers vert jaune. (Sans trait d’union, ce n’est pas fautif). »* A la différence de : un adj. de couleur + un nom (des tuiles rouge argile) ou d’un adj. de couleur + un adj. ordinaire (des chaussures vert foncé). (Cette note de bas de page est de moi.)
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Bonjour Philippe.Le Bon usage (2017, § 110) :
« On met souvent un trait d’union entre deux adjectifs de couleur désignant une teinte qui participe des deux couleurs :Yeux gris-bleu (Ac. 2000, art. gris ). — Chartreuse vert-dorée (, Paludes, L. P., p. 66).— Moustaches gris-blond (, Chemins de la mer, iii ). — Yeux gris-jaunes (, Vent, p. 224). R2 — Ardoises gris-bleu (, dans les Temps modernes, févr. 1973, p. 1356). — Quelque chose de plus en plus friable, diaphane, gris-blanc (, Femmes, F°, p. 146). AMais cela n’a rien de contraignant (« une fois sur deux », pour le , art. gris ) : Selon que les nuages étaient blanc gris ou blanc blanc (, Siegfried et le Limousin, L. P., p. 151). — Jument bai brun (Ac. 1932, art. bai ). — Chevaux bai châtain (Ac. 2001, ib. ) — Cheveux châtain roux (Petit Rob., art. auburn ). — Yeux bleu vert (Rob., art. bleu ). — Carreaux vert jaune (, Marge, p. 211). — De couleur violet pourpre (Grand Lar. langue, art. violine ).
Dans les autres adjectifs de couleur composés, rouge vif, bleu nuit, gris de lin , etc., le trait d’union est superflu. Pourtant, l’Ac. 1932-1935 écrit étoffe gris-de-lin art. gris , mais ruban gris de lin art. lin ; étoffe gris de lin (2000, ib. ). »(C’est moi qui ai graissé.)
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