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  • Débutant Demandé le 27 novembre 2020 dans Général


    Tara,

    Je peux vous arranger  = Arranger qqn = « le maltraiter ».

    (Canadianisme : Arranger un animal = « le castrer »).

    Wiktionnaire, s.v. Arranger : 
    (Familier) (Ironique) Maltraiter, mettre en piteux état, arnaquertromper.

    • Tu as un œil au beurre noir, qui est-ce qui t’a arrangé le portrait comme ça ?!
    • Ah ! Tu me l’as bien arrangé ! rugit-elle en cramiottant sur le pauvre Paul, bien mal récompensé de ses efforts. — (Alain Babanini, Pas de nouvelles, bonne nouvelle!, 2018)

    Je ne trouve pas dans cet ouvrage ni dans d’autres dicos (GR, Ac., TLF, etc.) arranger qqn « signifiant donc : je peux faire quelque chose qui vous satisfasse ».

    TLFi : 
    B. [Le compl. désigne une pers. ou un animal] Procurer commodité ou agrément.
    1. P. méton., fam. Cela m’arrange, cela ne m’arrange pas, ça m’arrange; cela (n’) arrange pas mes affaires. Cela (ne) me convient (pas).
    2. Par euphémisme, fam. Se faire arranger. ,,Contracter une maladie vénérienne; se faire voler.«  (SANDRY-CARR. 1963).
    Rem. On relève dans la docum. le dér. arrangeage, subst. masc. (BRUANT 1901, p. 31 et 430; suff. -age*). Tromperie, assassinat (arrangeage en grand).
    3. Par antiphrase, fam. et iron. [Gén. avec un adv. ou compl. de manière] Arranger qqn. Le maltraiter, le mettre en mauvaise posture. Être fort mal arrangé (J.-F. ROLLANDDict. du Mauvais langage, 1813) :

    11. « Il a voulu faire l’insolent, je l’ai arrangé de la bonne manière, je l’ai bien arrangé, je l’ai arrangé comme il faut ».
    Ac. 1835.

    Dict. Ac. fr., Arranger :

    « ▪ Fig. et fam. Son séjour sous les tropiques ne l’a pas arrangé. Par antiphrase. Vous voilà bien arrangé, en piteux état. Il vous a arrangé de belle manière, il vous a maltraité, malmené, par des paroles dures ou par des voies de fait. »
    Fig. et fam. Son séjour sous les tropiques ne l’a pas arrangé. Par antiphrase. Vous voilà bien arrangé, en piteux état. Il vous a arrangé de belle manière, il vous a maltraité, malmené, par des paroles dures ou par des voies de fait.
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  • Débutant Demandé le 27 novembre 2020 dans Général

    Bonjour,

    Ce n’est pas le mot à employer  en bon français de France.
    Le vendeur aurait pu dire par exemple : …mais je peux vous faire un prix. Ce n’est pas du français soutenu, mais c’est du français courant en pareil cas.

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  • Débutant Demandé le 27 novembre 2020 dans Général

    Salut Soso,

    On écrit Mon ex-représentant m’a informé si m’ (C.O.D.) représente un homme et Mon ex-représentant m’a informée si m’ représente une femme.

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  • Débutant Demandé le 27 novembre 2020 dans Général

    Bonjour,

    Savoir gré = être reconnaissant. Ex. :   Je vous sais gré d’avoir rempli votre devoir = « je vous suis reconnaissant d’avoir rempli votre devoir. »

    Tous les sens de gré et de savoir gré , dans le Dictionnaire  de l’Académie française

    « Gratitude, reconnaissance. Ne s’emploie que dans la locution verbale Savoir gré. Je lui sais gré, bon gré de sa conduite. Elle vous sait un gré infini d’avoir consenti à cette démarche. On lui a su peu de gré de son dévouement. Il ne devrait pas se mêler de cette querelle, tout le monde lui en saura mauvais gré, en sera mécontent. Se savoir gré de, se féliciter de. Je me sais gré d’être resté à l’écart de cette intrigue. Spécialement. Dans des formules de politesse, souvent avec une intention impérative. Je vous saurai gré ou je vous saurais gré de, je vous demande de. Je vous saurais gré de conclure rapidement. »

    Ne pas dire °Je vous suis gré de…

     

     

     

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  • Débutant Demandé le 27 novembre 2020 dans Accords

    1. Tellement bizarre que cette phrase comporte une double tautologie. Vivre sa vie est tautologique*, comme dormir son sommeil. Respective ajoute une autre tautologie.
    Sauf recherche d’un double effet d’insistance (?), il convient de bannir ce genre de constructions

    * Vouloir vivre sa vie (Je veux vivre ma vie) ne l’est pas.

    2. Si ml’on considère Ils vivent leur(s?) vie(s), on peut avoir le singulier ou le pluriel, dans a) comme dans b).

    a) Croyance selon laquelle chaque être animé n’a qu’une vie. 

    L’application de la position de la meilleure (sans doute) grammaire et de celle de l’Académie conduit à  considérer que sont admis leur et leurs.

    >> Le Bon usage actuel : 

    « Lorsqu’un nom désigne une réalité dont plusieurs possesseurs possèdent (‘au sens large’) chacun un exemplaire, ce nom et le possessif qui le détermine se mettent le plus souvent au pluriel (on considère l’ensemble des choses ou des êtres possédés) ; mais le singulier se rencontre aussi (on considère l’exemplaire de chacun des possesseurs), surtout quand le problème est purement graphique, à la 3personne. 
    Dans les deux cas, cela peut créer des ambiguïtés fâcheuses : Ils se promènent avec leur femme (une seule pour tous ?) ou avec leurs femmes (plusieurs pour chacun ?). Chacun avec sa femme est plus clair. »

    >> Site de l’Académie française, Rubrique Questions de langue. Article « Leur chapeau ou leurs chapeaux ? »

    « L’usage des meilleurs auteurs hésite entre le singulier et le pluriel (pour le nom et pour le possessif) lorsqu’un nom désigne une réalité dont plusieurs « possesseurs » possèdent chacun un exemplaire : on considère tantôt l’exemplaire de chacun, tantôt l’ensemble des exemplaires. Ainsi : « Mes compagnons, ôtant leur chapeau goudronné […] » (Chateaubriand) ; « Les deux lords […] ôtèrent leurs chapeaux » (Hugo) ; « trois avaient déjà retrouvé leur femme » (Chamson) ; « deux de mes amis et leurs femmes (Arland). »

    Je ne reviens pas sur le long débat qui nous a opposés, czardas et moi, qui m’a contraint à saisir l’Académie française, laquelle m’a donné gain de cause.

    Au cas particulier de la vie, cela ne me gêne nullement de choisir leur, dans ce a), d’autant que l’Académie fait le même choix, qui écrit : Ils ont donné leur vie pour leur patrie.

    b) Croyance  (réelle ou non) selon laquelle un être animé a plusieurs vies
    (métempsyc(h)ose ; les neuf vies du chat…)

    Dans c e cas, leurs s’impose.  Ils [les hindous qui croient à la métempsycose] vivent leurs vies [successivement, dans cette croyance]. Mes chats, qui ont neuf vies, vivent leurs vies.

     

     

     

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  • Débutant Demandé le 27 novembre 2020 dans Accords

    Bonjour Marine,

    On écrit : creusé.
    Tout simplement parce qu’il n’y a pas de C.O.D. antéposé (= placé devant le PP) auquel le participe passé pourrait s’accorder.

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  • Débutant Demandé le 26 novembre 2020 dans Accords

    A propos de beige et autres vrais adjectifs : 

    De vrais adjectifs sont laissés invariables, peut-être parce que l’auteur croit  qu’ils proviennent de noms.

    Malraux a écrit à tort : °Les petits lézards beige. 

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  • Débutant Demandé le 26 novembre 2020 dans Accords

    Bonsoir,

    … pas pu organiser autant de choses que prévu : il faut comprendre notamment : « …que cela était prévu ».  ==> PP invariable.
    Autres exemples.

    Élections municipales : participation plus forte que prévu (pour : qu’il n’était prévu).

    La réunion aura été moins longue que prévu (et non que °prévue).

     

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  • Débutant Demandé le 26 novembre 2020 dans Accords

    Bonsoir LECUYER,

    On applique ici la règle générale d’accord du PP employé avec avoir. 

    ==> …qu’on a laissées en place.

    Si laissé était suivi d’un infinitif, ce serait une autre affaire…

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  • Débutant Demandé le 26 novembre 2020 dans Question de langue

    Bonjour,

    Majuscule ou minuscule après les formules d’appel (encore dénommées « mentions vocatives initiales ») ?

     

    1. Dans le cas où l’on va à la ligne après une formule d’appel, l’usage s’est établi de commencer la ligne par une majuscule.

    Ex. : Madame Dupont,
    Je vous prie de m’indiquer si vous serez présente à la réunion du 19 décembre prochain.

    2. Si l’on ne va pas à la ligne après la formule d’appel, la majuscule n’a plus de raison d’être (sauf bien sûr si le mot s’écrit, par nature, avec une majuscule).

    Cher Monsieur, j’ai été ravie de faire votre connaissance.

    Source (excellente) : Albert Doppagne, Majuscules, abréviations, symboles et sigles. Pour une toilette parfaite du texte. Coll. « L’esprit des mots »,  Duculot ,         p. 18.

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