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A mon avis, « étude dans un bureau d’étude(s) peut s’écrire au singulier ou au pluriel. Comme le fait d’ailleurs l’excellente Banque de dépannage linguistique (BDL) pour salle d’études(s). Voyez ci-dessous.
Exemples additionnels de compléments du nom au singulier ou au pluriel :
« Une salle de bal
Une salle de réception
Une salle de classe
(C’est-à-dire une salle pour la classe, où on fait la classe.)
Une salle d’opération ou d’opérations
(Le complément d’opérations, au pluriel, est plus rare.)
Une salle de bain ou de bains
Une salle de concert ou de concerts
Une salle d’étude ou d’études
Une salle de jeu ou de jeux
Une salle de réunion ou de réunions
Une salle de spectacle ou de spectacles
Une salle de conférence ou de conférences
(Le complément de conférence, au singulier, est plus rare.) »
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« 1.– faut-il privilégier les nouvelles ou anciennes graphies ?
2– sont-elles reconnues dans tous les examens, par tous les professeurs de français (et d’autres disciplines scolaires) ?
3. – y a-t-il des cas où il vaut mieux ne pas les utiliser (lettres de motivation, thèses, romans, lettres, Curriculum Vitae, …) ? »1. La nouvelle orthographe (N.O.) et l’orthographe traditionnelle (O.T.) sont correctes. L’Ac. fr. et le ministère de l’éducation ont affirmé de la façon la plus claire qui soit qu’aucune des deux n’est fautive.
Cela dit, l’administration de l’éducation a acceptée les RO de 1990 plus facilement que la Compagnie.
La seconde soit a refusé de tenir compte de certaines R.O., soit en a pris en considération au même titre que certaines O.T (dans les entrées de son dict.), soit s’est contentée d’en signaler dans cet ouv. (par un losange et/ou à la fin de l’article).
Dans une déclaration du 16 février 2016 relative à la mise en œuvre à la rentrée 2016 des rectifications orthographiques: « L’Académie s’interroge (même) sur les raisons de l’exhumation par le ministère de l’Éducation nationale d’un projet vieux d’un quart de siècle et qui, à quelques exceptions près, n’a pas reçu la sanction de l’usage ».Alors que l’Education a toujours écrit, elle, que la N.O. est « la référence », dans le cadre da laquelle il fallait s’inscrire, sauf le rétropédalage du 3 mai 2012 (cf. infra) :
« Depuis le 12 avril 2007, la nouvelle orthographe est reconnue par l’administration, ce qui se présente sous la forme de la note suivante à la page 81 du Bulletin officiel de l’Éducation nationale numéro 5 du 12 avril 2007 :« On s’inscrira dans le cadre de l’orthographe rectifiée. Les rectifications définies par l’Académie française ont été publiées au Journal officiel de la République française le 6 décembre 1990, édition des Documents administratifs. Elles se situent tout à fait dans la continuité du travail entrepris par l’Académie française depuis le XVIIe siècle, dans les huit éditions précédentes de son Dictionnaire. »
Statut de référence
« Depuis juin 2008, la nouvelle orthographe est la référence pour les programmes scolaires. Ainsi dans le programme pour l’école primaire, la page 37 du Bulletin officiel de l’Éducation nationale hors-série no 3 du 19 juin 2008 pose comme principe que :
« L’orthographe révisée est la référence. »
En ce qui concerne le programme du collège, on trouve le passage suivant à la page 2, section « Orthographe » du Bulletin officiel de l’Éducation nationale spécial no 6 du 28 aout 2008 :
« Pour l’enseignement de la langue française, le professeur tient compte des rectifications de l’orthographe proposées par le Rapport du Conseil supérieur de la langue française, approuvées par l’Académie française (Journal officiel de la République française du 6 décembre 1990). »
Le Bulletin officiel no 18 du 3 mai 2012 précise que :
« Les rectifications proposées en 1990 restent une référence mais ne sauraient être imposées. Certaines d’entre elles entrent progressivement dans les ouvrages de référence (dictionnaires, manuels, etc.). Dans l’enseignement aucune des deux graphies (ancienne ou nouvelle) ne peut être tenue pour fautive. »
Cette mention est reprise dans le programmes d’enseignement de l’école élémentaire publié au Bulletin officiel spécial no 11 du 26 novembre 2015 :
« L’enseignement de l’orthographe a pour référence les rectifications orthographiques publiées par le Journal officiel de la République française le 6 décembre 1990. »
Conclusion du point 1 : l’adm. de l’éducation privilégie la N.O. et invite les enseignant a faire de même.
Je pense que les rectif. et simplifications orthographiques (d’usage ou gramm.) finiront par l’emporter (les nouvelles génération d’élèves et d’enseignants vont-elles continuer à faire l’accord de laissé devant un inf. (laissé, laissés, laissées, selon le cas) alors que la N.O. recommande de toujours laisser laissé invariable dans ce cas ?2. Les correcteurs des examens et concours organisés par le ministère de l’éducation ne peuvent pas pénaliser ceux qui emploient la N.O. ou bien l’O.T.
Déjà lors des tolérances gramm. et orthographiques de 1976 (cf. « arrêté Haby », dont j’ai parlé ici ), le texte publié au J.OR.F. indiquait qu’il ne serait pas compter de faute si les candidats appliquaient ces tolérances (et bien sûr l’orthographe préexistante).3. Toutefois, pour l’instant, si je savais que la personne qui va lire ma lettre de motivation et mon CV (par ex.) ne goûte pas la N.O., je m’efforcerais d’user de l’O.T.
Cette réponse a été acceptée par francais. le 2 février 2021 Vous avez gagné 15 points.
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Oui, Charlotte.
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Salut Charlotte.
Phrases 1à 3 correctes. Je suppose que vous vouliez écrire la 3 ainsi : Elle les lui a tous donnés ?
Phrase 4 : j’écrirais plutôt : Est-ce qu’elle les lui a tous donnés ?- 1174 vues
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Bonsoir,
En principe, on nait quelque part. Mais on visite quelque chose (une ville, un bâtiment, une région, un pays, etc.). C’est donc une question de syntaxe : naitre et visiter ne se construisent pas, en général, avec les mêmes mots (notamment : où et que).
Ce qui ne veut pas dire que où et que ne sont jamais concurrents : Le jour où je l’ai rencontré (langue moderne usuelle). Le jour que je l’ai rencontré (français littéraire).
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Dans un tapuscrit, en écriture romaine, on met en général les locutions latines non francisées en italique. Donc pas vice-versa, mais carpe diem ou supra. Voyez cet art. de la BDL.
NB Le latin n’est pas considéré par tous comme une langue « étrangère ».
Dans un manuscrit, le soulignement peut être utilisé notamment pour les locutions latines qui ne sont pas d’usage courant. Lisez cet art. de la BDL sur le souligné.
Cette réponse a été acceptée par francais. le 1 février 2021 Vous avez gagné 15 points.
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A mon avis, on ne peut pas dire « d’un noir obsidien » ou « obsidienne », mais on peut dire « d’un noir d’obsidienne », comme l’on dit « d’un noir de jais ».
Dict. de l’Académie française :
« OBSIDIENNEnom féminin
xvie siècle, obsidien. Emprunté du latin obsidianus, de même sens, lui-même dérivé de Obsidus ou Obsius, nom du Romain auquel Pline l’Ancien attribue la découverte de cette pierre, en Éthiopie.MINÉRALOGIE. Roche volcanique vitreuse, vert foncé ou noire. »TLFi, s.v. Obsidienne, substantif féminin :
«
Les plus connues de ces roches [éruptives] sont les obsidiennes [it. ds le texte], noires ou vertes, qui ressemblent tout à fait à du verre à bouteilles et qu’on désigne parfois sous le nom de verre des volcans. L’obsidienne a été utilisée de tout temps par les peuplades humaines primitives pour fabriquer des instruments tranchants…
BOULE, Conf. géol., 1907, p.32.
P. métaph. ou au fig. Tout le jour se levait sur la première angoisse. Ce monde en laque et en obsidienne n’acceptait pas plus le chagrin que la pluie (GIRAUDOUX, Suzanne, 1921, p.73).« REM. Obsidiane, subst. fém., var. anc. Pauvre Âme, Ombre de la Tour morne aux murs d’obsidiane! (RÉGNIER, Poèmes, Poèmes anc., 1892, p.184).
Prononc. et Orth.: [
]. Ac. 1762: obsidiane; 1798-1878: -diane, -dienne; 1935: -dienne. Étymol. et Hist. 1566 obsidien (DU PINET, Pline, L’Histoire du monde, t.2, p.705: une sorte de verre noir, dit Obsidien); 1644 obsidiane (B. DE BOOT, Parfaict joaillier, fo
4 vo); 1765 obsidienne (Encyclop. t.11). Empr. au lat. obsidianus «id.» que l’on ne trouve que dans des mss tardifs de Pline, pour obsianus (cf. Nat. hist., éd. J. André, 36, 26, 196 et var.) d’où la forme de m. fr. obsiane 1522 [date éd.] (CORBICHON, Propr. des choses, XVI, 98 ds Romania t.33, p.583) qui n’a pas survécu; obsidianus/obsianus sont dér. de Obsidius/Obsius nom du Romain qui, d’après Pline, découvrit cette pierre en Éthiopie.. »Cette réponse a été acceptée par Nikki35000. le 2 février 2021 Vous avez gagné 15 points.
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C’est bizarre qqn qui dit ou écrit qu’il va réfléchir avant de prendre une décision ou de répondre ! Il ne réfléchit pas d’habitude dans ces cas-là ?
==> Dès qu’une décision aura été prise, nous vous en informerons.
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Dans un tapuscrit en romain, on peut utiliser notamment l’italique, les guillemets, le gras italique.
Dans un tapuscrit en italique, on peut utiliser notamment l’écriture romaine, les guillemets, le gras.
J’ai dit que, dans un passage en italique, on peut recourir au gras pour mettre en valeur notamment un mot important. J’ai ajouté : Je dis « au gras » et non « au gras italique » puisque le mot est déjà en italique.
Je confirme tout cela. Où est le problème ? 🙂
Cette réponse a été acceptée par francais. le 1 février 2021 Vous avez gagné 15 points.
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D’après le Dictionnaire de l’Académie française (9ed.), sembler + nom est « vieilli »? Par ailleurs, en ce sens vieilli, sembler signifie « ressembler » :« Il semble un fantôme (vieilli), il ressemble à un fantôme. »
Une autre fois, je vous montrerai que LTLF contient de nombreuses incohérences, anomalies et contradictions (je ne parle pas des doubles virgules). C’est pourquoi récemment j’ai mis en garde les utilisateurs du Trésor de la langue française...
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