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  • Débutant Demandé le 8 février 2021 dans Question de langue

    Bonjour,

    A défaut de ne convient pas ici :

    « défaut (à défaut de)

    L’expression à défaut de signifie « dans le cas d’un manque de », « en l’absence de ». On peut la faire suivre d’un nom de chose, d’un nom de personne ou d’un adverbe, mais non d’un verbe à l’infinitif :

      • Les questions peuvent être soumises à un comité de conciliation et, à défaut d’entente, à un conseil d’arbitrage. (et non : à défaut de s’entendre)
      • À défaut de madère, on pourra mettre dans la sauce un bon vin blanc. (et non : à défaut de prendre du madère)
      • À défaut d’un avocat spécialisé en divorce, on fera appel à un médiateur. (et non : à défaut d’engager un avocat) »

    « En l’absence de pouvoir me renseigner » ne convient pas non plus.   

    Puisque vous voulez le condit. poli, il faut écrire : Dans le cas/ Au cas /Pour le cas où vous ne pourriez me renseigner, pourriez-vous transmettre [ma demande à un autre membre de l’équipe] ?

    OU : Si vous n’étiez pas en mesure de me renseigner, pourriez-vous…    Très poli…

    Etc.

     

    Cette réponse a été acceptée par gmmbrr. le 8 février 2021 Vous avez gagné 15 points.

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  • Débutant Demandé le 7 février 2021 dans Conjugaison

    « La vérité n’est pas une affaire de nombre », a dit le sage (cf. « Et pourtant elle tourne »).

    J’ai le sentiment que l’on ne se comprend pas bien.

    Quand je dis : Le verbe penser (que) entraîne (en principe) l‘indicatif dans une phrase affirmative,  ça signifie qu’une phrase comme celle-ci : Les banques pensent que le placement de ces fonds sera difficile est correcte.

    De même, on écrit : Je pense que  j’ai raison.  Elles pensent que la trottinette que j’ai eue  (à Noël) est une contrefaçon.

    En modalité négative du verbe recteur, le subjonctif est de règle : Je ne pense pas que la grève puisse se prolonger encore une semaine. 

    C’est assimilé?  🙂

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  • Débutant Demandé le 7 février 2021 dans Général
    C’est correct, Sandrine, et ce, pour la raison que vous invoquez. ==>   Cachée dans la pièce, je me suis  faite le plus petite possible.

    Rappel de l’intégralité de la règle : 

    Dans l’usage soigné, l’article du superlatif relatif d’un adjectif reste invariable quand il y a comparaison entre les différents degrés d’une qualité, quand l’être ou l’objet sont comparés avec eux-mêmes, spécialement dans des moments ou des lieux distincts. 
    C’est au milieu de ses enfants qu’une mère est le plus heureuse (= heureuse au plus haut degré).

    Mais l’article s’accorde avec le nom lorsqu’on fait la comparaison entre des êtres ou des objets différents :

    Cette femme est la plus heureuse des mères, la mère la plus heureuse (elle est comparée aux autres mères).
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  • Débutant Demandé le 7 février 2021 dans Conjugaison

    Bonsoir Vartol74,

    Le verbe penser (que) entraîne l‘indicatif dans une phrase affirmative, comme ici.

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  • Débutant Demandé le 7 février 2021 dans Général

    Les deux sont corrects ici. Voyez le sens de « au regard de » selon l’Ac. fr. :
    « L’expression au regard de signifie « compte tenu de, par rapport à, eu égard à ». On dira ainsi : Au regard de ses résultats, cet élève ne pourra passer dans la classe supérieure. »

    … élèves...

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  • Débutant Demandé le 7 février 2021 dans Général

    Vous êtes sûr, français ?

    Voici les règles principales de la syllabation graphique (pas phonétique) données par Le Bon usage :

    « 1°On ne sépare pas deux voyelles : oa-sis, et non °o-asis ; théâ-tre et non °thé-âtre.

    Ceci s’impose particulièrement quand une des voyelles représente une semi-voyelle : es-pion [ɛs‑ pjɔ̃] et non °espi-on ; — quand une des voyelles est un purement graphique : °asse-oir, °fé-erie ; — et plus encore quand la voyelle fait partie d’un groupe représentant un son unique : il serait absurde de scinder ou dans bouteu dans neufeau dans beauté. De même, aucune coupure n’est possible dans Caen, paon, etc.

    2°Quand il y a une seule consonne entre deux voyelles, la coupure se place avant la consonne : cha-peau, cou-teau, cha-ri-té.

    S’il faut aller à la ligne à l’intérieur de aime-t-il aime-t-on , etc., le , faisant syllabe avec il ou on , est rattaché à la deuxième ligne : aime-/t-on .
    Quand et représentent dans cette position une suite de deux sons au milieu desquels passe la limite des syllabes phonétiques, on ne peut couper un mot dans l’écriture ni avant ni après ces lettres.
    Aucune coupure n’est donc possible dans des mots comme taxer[tak‑ se] ou tuyau[tɥi‑ jo], ni non plus dans payer[pɛ‑ je] (§ 96.

    On peut couper un mot avant ou quand ces lettres représentent un seul son : deu-xième [dø‑ zjɛm] , ba-yer [ba‑ je] . — On peut couper un mot après ou quand ces lettres précèdent une consonne : tex-tuel, pay-san.

    3° Quand il y a deux consonnes entre les voyelles, la coupure se fait entre les deux consonnes, même si elles sont semblables : fer-mer, es-poir, tes-son, al-ler, er-rer et même dans tail-leur [ta‑ jœR] .

    Cependant, la coupure se place devant les deux consonnes :

    1)Si elles représentent un seul son (digrammes  : ra-chat, pa-thos, gra-phie, mi-gnon (mais stag-nant [stag‑ nɑ̃] ). [Voir cependant tailleur ci-dessus.]

    2)Si la deuxième consonne est ou et la première autre que ou  : sa-ble, pro-pre, sauf pour la suite tl  : at-las .

    4° Quand il y a trois consonnes, on coupe après la deuxième consonne : obs-tiné, comp-ter.

    Cependant, on coupe après la première consonne :

    3)Pour ne pas séparer un digramme : mar-cher, mor-phine ;

    4)Quand la dernière consonne est ou  : ar-bre, ap-plaudir (mais ath-lète ).

    5°Quand il y a quatre consonnes, on coupe après la deuxième, à condition de ne pas séparer les digrammes : ins-truit. (Mais : cam-phré.)

    6°On admet aussi les coupures qui sont fondées sur l’origine du mot, même quand elles contredisent les règles qui viennent d’être exposées :

    Ré-adapter, in-stable, re-structurer, atmo-sphère. — La coupure se place toujours après les préfixes dé- dés  et pré-  : dé-stabiliser, dés-agréger, pré-scolaire.

     

     

    Cette réponse a été acceptée par nadine. le 15 février 2021 Vous avez gagné 15 points.

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  • Débutant Demandé le 7 février 2021 dans Général


    Ac. fr. :

    1. Neuvième lettre et troisième voyelle de l’alphabet français. Le i minuscule est surmonté d’un point. Le I majuscule ne porte pas de point, mais peut porter l’accent circonflexe ou le tréma. I grec, voir Grec.

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  • Débutant Demandé le 7 février 2021 dans Accords

    Je n’ai trouvé dans aucun des dict. que j’ai consultés » s’avérer être » + un(e) +nom,  par ex. dans celui de l’Ac. fr.  et dans le Grand Robert de la langue française : 

    Ac. fr. :
    « ★II. V. pron.
    1. Absolt. Rare. Être reconnu pour vrai, être confirmé. La nouvelle s’avéra bientôt. Ses qualités se sont avérées.
    2. Se révéler en réalité. Il s’est avéré un excellent homme d’affaires. L’entreprise s’avéra vaine. L’enquête s’est avérée difficile. Impers. Après quelques recherches, il s’avéra que la chose était impossible. Il s’est avéré que vous aviez raison. • On évitera le non-sens :Cette nouvelle s’est avérée fausse. »

    Le G.R., s’avérer :

    « Plus cour. (et critiqué*). Suivi d’un adj., d’un nom ou d’un inf. La médecine s’est avérée impuissante. Ce raisonnement s’est avéré juste. L’entreprise s’avère difficile.  Apparaître, montrer (se), paraître, révéler (se), trouver (se), vérifier (se). L’opération s’est avérée une totale réussite. Il s’est avéré faire partie des services secrets. —  (Abusif). S’avérer faux, inexact. —  (Pléonasme). S’avérer vrai.

    © 2021 Dictionnaires Le Robert – Le Grand Robert de la langue française »
    *
    Cependant s’avérer suivi d’un nom ou d’un adj. est largement entré dans l’usage  et défendu par les plus  grands grammairiens : J. Hanse, M. Grevisse, etc.

    Ici, PhL a défendu « se révéler être », en invoquant l’analogie avec « se révéler être ». J’estime que cela n’est pas probant.

    Pour ma part, j’écrirais :
    soit Ils pourront s’avérer une force pour le club   (sens de s’avérer:  « se révéler en réalité, »).

    soit  Ils pourront se révéler  une force pour le club.

    Rem. :
    Les R.O. de 1990 recommandent d’écrire le futur et le condit. avec un accent grave :
    « avérer (s’) v, il s’avèrera, il s’avèrerait »

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  • Débutant Demandé le 7 février 2021 dans Conjugaison

    Selon moi, la concordance des temps effectuée par sweetness, avec le subjonctif et non le passé simple, est correcte.

    Je confirme par ailleurs que ce genre de tours, sans que et avec inversion du sujet est également correct en soi.
    Aussi loin soit-elle = aussi loin qu’elle soit.
    Aussi loin fût-elle = aussi loin qu’elle fût.

    Quelques-uns des ex. donnés par le Bon usage actuel :

    « Chacune de ces filles, aussi jolie soit-elle, se sentirait heureuse et fière d’être choisie par moi (HouellebecqSoumission, p. 299). — Aussi identiquement soumis soient-ils à la logique de l’intérêt, ils ne sont pas coulés dans le même moule (FinkielkrautIdentité malheureuse, p. 22)— Aussi puissant soit-il, il sera condamné (Ac. 1986)

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  • Débutant Demandé le 7 février 2021 dans Général

     

    « Le 26 octobre 2017

    Déclaration de l’Académie française

    DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE
    sur l’ÉCRITURE dite « INCLUSIVE »

    adoptée à l’unanimité de ses membres
    dans la séance du jeudi 26 octobre 2017

    Prenant acte de la diffusion d’une « écriture inclusive » qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde. La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d’écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs.

    Plus que toute autre institution, l’Académie française est sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est moins en gardienne de la norme qu’en garante de l’avenir qu’elle lance un cri d’alarme : devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures.

    Il est déjà difficile d’acquérir une langue, qu’en sera-t-il si l’usage y ajoute des formes secondes et altérées ? Comment les générations à venir pourront-elles grandir en intimité avec notre patrimoine écrit ? Quant aux promesses de la francophonie, elles seront anéanties si la langue française s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète. »

    Dans une circulaire du 21 novembre 2017 sur « les règles de féminisation », Edouard Philippe avait « invité » ses ministres, « en particulier pour les textes destinés à être publiés au Journal officiel de la République française, à ne pas faire usage de l’écriture dite inclusive ».  (Le Figaro)
    J’ajoute que le recours pour excès de pouvoir formé contre cette circulaire a été rejeté par le Conseil d’Etat.

    Je rappelle que le ministre de l’éducation nationale (Jean-Michel Blanquer) est opposé à l’écriture inclusive.

     

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